Roman frénétique  

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'''Le roman frénétique''' is a school of [[French literature of the 19th century|19th century French literature]]. The term was coined by [[Charles Nodier]] and means [[frenetic]], fast, frantic, harried, or frenzied. The genre constitutes the earliest incarnation of modern [[French horror]] and was inspired by the [[gothic fiction]] of [[Horace Walpole]], [[Ann Radcliffe]], [[Matthew Gregory Lewis|Lewis]] and [[Charles Robert Maturin|Maturin]]. '''Le roman frénétique''' is a school of [[French literature of the 19th century|19th century French literature]]. The term was coined by [[Charles Nodier]] and means [[frenetic]], fast, frantic, harried, or frenzied. The genre constitutes the earliest incarnation of modern [[French horror]] and was inspired by the [[gothic fiction]] of [[Horace Walpole]], [[Ann Radcliffe]], [[Matthew Gregory Lewis|Lewis]] and [[Charles Robert Maturin|Maturin]].
-Most frequently cited are [[Jules Janin]] (''[[The Dead Donkey and the Guillotined Woman]]'', 1827), [[Charles Lassailly]], [[Xavier Forneret]] (''[[Un pauvre honteux]]'', 1838), [[Charles-Victor Prévot, vicomte d'Arlincourt|Arlincourt]] (''[[Le Solitaire]]'', 1821) [[Charles Nodier]] (''[[Smarra, or The Demons of the Night]]'', [[1821]]), [[Frédéric Soulié]] (''[[Les Mémoires du diable]]'', 1838) and [[Petrus Borel]] (''[[Immoral Tales|Champavert, contes immoraux]]'', 1833). Its peak was the late 1820s and early 1830s.+Most frequently cited are [[Jules Janin]] (''[[The Dead Donkey and the Guillotined Woman]]'', 1827), [[Charles Lassailly]], [[Xavier Forneret]] (''[[Un pauvre honteux]]'', 1838), [[Charles-Victor Prévot, vicomte d'Arlincourt|Arlincourt]] (''[[Le Solitaire]]'', 1821) [[Charles Nodier]] (''[[Smarra, or The Demons of the Night]]'', [[1821]]), [[Frédéric Soulié]] (''[[Les Mémoires du diable]]'', 1838) and [[Petrus Borel]] (''[[Immoral Tales|Champavert, contes immoraux]]'', 1833). Its peak was the late [[1820s]] and early [[1830s]].
Its wider context is [[gothic literature]]. Every European country had its own terminology to denote the sensibility of the gothic novel. In France it was called the [[roman noir]] ("black novel", now primarily used to denote the hardboiled detective genre) and in Germany it was called the [[Schauerroman]] ("shudder novel"). Italy and Spain must have had their own, but I am unaware of their names as of yet. Its wider context is [[gothic literature]]. Every European country had its own terminology to denote the sensibility of the gothic novel. In France it was called the [[roman noir]] ("black novel", now primarily used to denote the hardboiled detective genre) and in Germany it was called the [[Schauerroman]] ("shudder novel"). Italy and Spain must have had their own, but I am unaware of their names as of yet.

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Le roman frénétique is a school of 19th century French literature. The term was coined by Charles Nodier and means frenetic, fast, frantic, harried, or frenzied. The genre constitutes the earliest incarnation of modern French horror and was inspired by the gothic fiction of Horace Walpole, Ann Radcliffe, Lewis and Maturin.

Most frequently cited are Jules Janin (The Dead Donkey and the Guillotined Woman, 1827), Charles Lassailly, Xavier Forneret (Un pauvre honteux, 1838), Arlincourt (Le Solitaire, 1821) Charles Nodier (Smarra, or The Demons of the Night, 1821), Frédéric Soulié (Les Mémoires du diable, 1838) and Petrus Borel (Champavert, contes immoraux, 1833). Its peak was the late 1820s and early 1830s.

Its wider context is gothic literature. Every European country had its own terminology to denote the sensibility of the gothic novel. In France it was called the roman noir ("black novel", now primarily used to denote the hardboiled detective genre) and in Germany it was called the Schauerroman ("shudder novel"). Italy and Spain must have had their own, but I am unaware of their names as of yet.

Their is some overlap with the Bouzingos.

Contents

Some French language notes

A côté du romantisme officiel qui occupe le devant de la scène existe un autre courant, encore marginal mais porteur d'avenir. Influencée par le roman gothique et ses images de caveaux humides, fantômes blafards et cul-de-basse-fosse ensanglantés, une certaine tendance friande d'horreur et de frissons s'épanouit en France, la littérature "frénétique". Elle se teinte d'ailleurs assez vite d'aspects parodiques (Jules Janin, Charles Lassailly), ou alors accentue son côté sombre et pervers accompagné d'un humour très noir (Pétrus Borel "le lycanthrope", 1809-1859). --http://gallica.bnf.fr/themes/LitXVIIIIk.htm

Je m'empare du terme "frénétique" employé par Nodier pour ajouter ces quelques notes :

En effet, dès 1821, Charles Nodier, (Annales de la littérature et des arts, XVe livraison: "école frénétique"), regroupait au sein du genre un ensemble d’ouvrages qui avaient été particulièrement en faveur auprès du public de 1790 à 1820 et qui visaient, pour l'essentiel, à ébranler les nerfs du lecteur ou du spectateur (quelle est la citation exacte de Nodier ?). En effet, sous sa forme canonique, le texte frénétique tend à faire appel, à un degré variable, au surnaturel et à multiplier les apparitions de spectres et de cadavres sur fond de décors sinistres: châteaux ou abbayes en ruines, souterrains, cimetières, et autres.
Castex (P.-G. Castex, "Frénésie romantique", Cahiers du sud, n° spécial Les petits romantiques français, 1949) définit la littérature frénétique comme caractérisée par le besoin […] d'affranchir l'esprit humain des limites que lui imposent la raison, la morale, l'ordre social, mais sans en appeler toujours au surnaturel (vérifier l’exactitude de la citation). Mais la connotation dépréciative de l'adjectif " frénétique "  le fait réserver par P.G. Castex aux productions mineures. indexfantastique

References

Related

Template:Ébauche [[Fichier:Champavert, contes immoraux - 1833.PNG|vignette|upright=1|Illustration de Champavert, contes immoraux de Pétrus Borel (1833).]] Le Romantisme frénétique (ou frénétisme) est un courant littéraire français de la première moitié du Template:S-, inspiré en partie par le roman gothique anglais (Horace Walpole, Ann Radcliffe, Lewis, Maturin) et par le mouvement Template:Lang allemand (Les Souffrances du jeune Werther de Goethe en particulier, qui fit du suicide un sujet littéraire à la mode), dans le rejet de l'esprit des Lumières et de la rigueur classique du Template:S- et du Template:S-.

Histoire

Template:… Quelques années seulement avant la publication des premières œuvres véritablement frénétiques, Victor Hugo justifie dans son poème À André Chénier<ref> Ce n'est pas un pleureur que le vent en démence ;
Le flot profond n'est pas un chanteur de romance ;
Et la nature, au fond des siècles et des nuits,
Accouplant Rabelais à Dante plein d'ennuis,
Et l'Ugolin sinistre au Grandgousier difforme,
Près de l'immense deuil montre le rire énorme.
Les Contemplations, AUTREFOIS : 1830-1843, Livre premier – Aurore : À André Chénier (Juillet 1830) (1856)</ref> la recherche d'un romantisme plus brutal, plus sombre, désirant en finir avec l'idée d'un romantisme lyrique et naïf, fondé sur l'imitation d'une nature pathétique.

Caractéristiques

Le romantisme frénétique se caractérise par un désir d’absolu et une impossibilité de réaliser ce désir, dilemme existentiel dont la douleur s’exprime par une ironie féroce, un cynisme exacerbé, des sentiments poussés à leur paroxysme, le délire visuel (motivés par la consommation de substances hallucinogènes, haschich, opium, alcools).

Ainsi, on peut le considérer comme une Template:Citation, exprimée par un Template:Citation (Jean Bruneau). Dans son analyse de Pièce de pièces, Temps perdu, de Xavier Forneret, Tristan Maya définit Template:Citation.

Font surtout partie des écrivains « frénétiques » ceux qui sont qualifiés de « petits romantiques », « bousingos » ou Jeune-France, tout particulièrement Pétrus Borel, considéré comme le frénétique par excellence<ref>Template:Citation Philothée O'Neddy, Lettre à Charles Asselineau sur les Bousingos</ref>, mais aussi Gérard de Nerval, Théophile Gautier, Philothée O'Neddy (Feu et flamme, 1833), Xavier Forneret (L'Homme Noir, 1835), Charles Lassailly (Les Roueries de Trialph, notre contemporain avant son suicide, 1833), Aloysius Bertrand (Gaspard de la nuit, 1842).

Postérité du frénétisme

Du grand nombre d'œuvres semblant appartenir à la veine frénétique, on peut penser qu'un grand nombre d'écrivains s'y sont essayés, notamment Victor Hugo, dont certains passages ou thèmes de L'Homme qui rit et de Notre-Dame de Paris<ref>Une étude sur le rire dans les œuvres de Victor Hugo</ref> en paraissent directement inspirés, mais également Charles Nodier et Flaubert, dans quelques-unes de ses œuvres dites « de jeunesse » (Ivre et mort et Les Funérailles du docteur Mathurin)<ref>Une étude sur la nouvelle Ivre et mort de Gustave Flaubert</ref>.

Le Romantisme frénétique connaîtra une influence souterraine sur un grand nombre d'œuvres et d'écrivains, dont le Comte de Lautréamont (Les Chants de Maldoror, 1869), Rimbaud (Une saison en enfer, 1873), Maurice Rollinat (Les Névroses, 1883), Iwan Gilkin (La Nuit, 1893), ou même Kierkegaard (Journal du Séducteur, 1843).




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