Roman frénétique  

From The Art and Popular Culture Encyclopedia

Jump to: navigation, search

"Marquis de Sade, ce frénétique et abominable assemblage de tous les crimes et de toutes les saletés."--Les Mémoires du Diable (1838) by Frédéric Soulié

Related e

Wikipedia
Wiktionary
Shop


Featured:

Le roman frénétique is a school of 19th century French literature. The term was coined by Charles Nodier and means frenetic, fast, frantic, harried, or frenzied.

Most frequently cited are Arlincourt (Le Solitaire, 1821) Charles Nodier (Smarra, or The Demons of the Night, 1821), Jules Janin (The Dead Donkey and the Guillotined Woman, 1827), Charles Lassailly, Xavier Forneret ("Un pauvre honteux", 1838), Frédéric Soulié (Les Mémoires du diable, 1838) and Petrus Borel (Champavert, contes immoraux, 1833). The peak of the movement was the late 1820s and early 1830s.

Its wider context is gothic literature. The genre constitutes the earliest incarnation of modern French horror and was inspired by the gothic fiction of Horace Walpole, Ann Radcliffe, Lewis and Maturin. Every European country had its own terminology to denote the sensibility of the gothic novel. In France it was called the "roman frénétique" or the roman noir ("black novel", now primarily used to denote the hardboiled detective genre) and in Germany it was called the Schauerroman ("shudder novel"). Italy and Spain must have had their own, but I am unaware of their names as of yet.

There is some overlap with the Bouzingos.

Contents

Coined by Nodier in a review of "Petit Pierre"

The term roman frénétique was coined by Charles Nodier in a review of "Petit Pierre," which is the French language translation of Christian Heinrich Spiess's Das Petermännchen (1793) in which he wrote:

"C'est d'une école innommée... que j'appellerai cependant, si l'on veut, l'école frénétique"[1]
"It is of an unnamed school ... which I will call from now on, if you want, the frenetic school."

He describes the writers of the frénétique as:

du poète et du romancier qui promène l’athéisme, la rage et le désespoir à travers des tombeaux ; qui exhume les morts pour épouvanter les vivants, et qui tourmente l’imagination de scènes horribles, dont il faut demander le modèle aux rêves effrayants des malades."
[writers who] "flaunt their atheism, rage and despair over tombstones, exhume the dead in order to terrify the living, or who torment the reader's imagination which [sic] such horrifying scenes as to suggest the deranged dreams of madmen." (tr. The Cambridge Companion to Gothic Fiction, edited by Jerrold E. Hogle).

Nodier's text was later separated from the review and published as "Du genre romantique".

Some French language notes

A côté du romantisme officiel qui occupe le devant de la scène existe un autre courant, encore marginal mais porteur d'avenir. Influencée par le roman gothique et ses images de caveaux humides, fantômes blafards et cul-de-basse-fosse ensanglantés, une certaine tendance friande d'horreur et de frissons s'épanouit en France, la littérature "frénétique". Elle se teinte d'ailleurs assez vite d'aspects parodiques (Jules Janin, Charles Lassailly), ou alors accentue son côté sombre et pervers accompagné d'un humour très noir (Pétrus Borel "le lycanthrope", 1809-1859). --http://gallica.bnf.fr/themes/LitXVIIIIk.htm

Je m'empare du terme "frénétique" employé par Nodier pour ajouter ces quelques notes :

En effet, dès 1821, Charles Nodier, (Annales de la littérature et des arts, XVe livraison: "école frénétique"), regroupait au sein du genre un ensemble d’ouvrages qui avaient été particulièrement en faveur auprès du public de 1790 à 1820 et qui visaient, pour l'essentiel, à ébranler les nerfs du lecteur ou du spectateur (quelle est la citation exacte de Nodier ?). En effet, sous sa forme canonique, le texte frénétique tend à faire appel, à un degré variable, au surnaturel et à multiplier les apparitions de spectres et de cadavres sur fond de décors sinistres: châteaux ou abbayes en ruines, souterrains, cimetières, et autres.
Castex (P.-G. Castex, "Frénésie romantique", Cahiers du sud, n° spécial Les petits romantiques français, 1949) définit la littérature frénétique comme caractérisée par le besoin […] d'affranchir l'esprit humain des limites que lui imposent la raison, la morale, l'ordre social, mais sans en appeler toujours au surnaturel (vérifier l’exactitude de la citation). Mais la connotation dépréciative de l'adjectif " frénétique "  le fait réserver par P.G. Castex aux productions mineures. indexfantastique

References

Related




Unless indicated otherwise, the text in this article is either based on Wikipedia article "Roman frénétique" or another language Wikipedia page thereof used under the terms of the GNU Free Documentation License; or on research by Jahsonic and friends. See Art and Popular Culture's copyright notice.

Personal tools