Gamiani  

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==References== ==References==
-*The telling of the act: sexuality as narrative in eighteenth- and nineteenth ...+*''[[The Telling of the Act: Sexuality as Narrative in Eighteenth and Nineteenth-Century France]]'' by [[Peter Maxwell Cryle]]
- By [[Peter Maxwell Cryle]]+
==See also== ==See also==
*[[Illustrated book]] *[[Illustrated book]]

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Gamiani, ou Deux Nuits d'Excès, is a French novella first published in 1833. Its author is supposed to have been Alfred de Musset, and the eponymous heroine a portrait of his lover, George Sand. It became a bestseller among nineteenth century erotic literature.

The novel was illustrated with unsigned lithographs whose authorship remains unknown. They have been attributed to Achille Devéria, Henri Grevedon and Octave Tassaert.

Contents

Outline

Supposedly modeled after George Sand, this work gives us a young man observing the Countess Gamiani and a young girl named Fanny (an obvious reference to Fanny Hill, Gamiani emulates its avoidance of coarse words and use of sexual euphemisms) engaged in their lesbian bed. Having watched them and provoked by their abandonment, he reveals himself, joins them, and they spend the night alternately sharing their intimate histories and their bodies. The stories they tell include the rape of one in a monastery and the nearly fatal debauchment of another in a convent, as well as encounters with a number of animals, including an ape and a donkey.

Author Edith Wharton had an unpublished work based on this text.

Themes

Lesbianism
main theme, expressed as tribale.
Voyeurism
Alcide hides himself in Gamiani's room and witnesses the tribadic action.
Zoophilia
Gamiani includes two scenes of bestiality described with a luxury of detail. One is with a jackass, one with a dog and one with an monkey. The donkey scene is thematically preceded by the climactic scene in The Golden Ass by Apuleius and by Nerciat's Le Diable au corps.
Médor ! Médor ! prends-moi ! prends !
À ce cri un chien énorme sort d’une cache, s’élance sur la comtesse et se met en train de lécher ardemment un clitoris dont la pointe sortait rouge et enflammée.
La comtesse criait à haute voix : Hai ! hai ! hai ! forçant toujours le ton à proportion de la vivacité du plaisir. On aurait pu calculer les gradations du chatouillement que ressentait cette effrénée Calymanthe.
Asphyxiation and necrophilia
que la pendaison produit son effet ordinaire. Émerveillée de la démonstration nerveuse, la supérieure monte sur un marchepied et, aux applaudissements frénétiques de ses dignes complices, elle s’accouple dans l’air avec le mort, et s’encheville à un cadavre ! Ce n’est pas la fin de l’histoire. Trop mince ou trop usée pour soutenir ce double poids, la corde cède et se rompt. Mort et vivante tombent à terre, et si rudement que la nonne en a les os rompus et que le pendu, dont la strangulation s’était mal opérée, revient à la vie et menace, dans sa tension nerveuse, d’étouffer la supérieure.
Masturbation and incest
Parfois seulement, ma tante m’appelait le matin dans son lit. Alors, ses regards étaient doux, ses paroles flatteuses. Elle m’attirait sur son sein, sur ses cuisses, et m’étreignait tout à coup dans des embrassements convulsifs ; je la voyais se tordre, renverser la tête et se pâmer avec un rire de folle.
Nocturnal emissions
Je me condamnais au jeûne le plus rigoureux. La nuit, dans mon sommeil, la nature obtenait un soulagement et je m’en effrayais comme d’un désordre dont j’étais coupable.
Orgies
Ma volupté se changea bientôt en douleur atroce. Je fus horriblement brutalisée. Plus de vingt moines se ruèrent à leur tour en cannibales effrénés. Ma tête tomba de côté ; mon corps, brisé, rompu, gisait sur les coussins, pareil à un cadavre. Je fus emportée mourante dans mon lit.
Godemiches
"Je ne pouvais comprendre cette exclamation, véritable cri de détresse et d’angoisse, lorsque Julie reparut armée d’un énorme godemiché rempli d’un lait chaud qu’un ressort faisait à volonté jaillir à dix pas. Au moyen de deux courroies, elle adapta à la place voulue l’ingénieux instrument. Le plus généreux étalon, dans toute sa puissance, ne se fût pas montré, en grosseur du moins, avec plus d’avantage. Je ne pouvais croire qu’il y aurait introduction, lorsqu’à ma grande surprise, cinq ou six attaques forcenées, au milieu de cris aigus et délirants, suffirent pour dérober et engloutir cette énorme machine : on eût dit la Cassandre de Casani. "
"après une grande orgie, nous eûmes l’idée de nous transformer en hommes, à l’aide d’un godemiché attaché, de nous embrocher de la sorte à la suite les unes des autres, puis de courir comme des folles."
Eros and thanatos, aphrodisiaca and poison
toutes deux nous lutterons ensemble pour mourir à la fois !
Je meurs dans la rage du plaisir, dans la rage de la douleur !… je n’en puis plus !… heu !…
Convent and cloister scenes and the anticlericalism that goes with it
Defloration
Lassé sans doute, mon bourreau avait fini. Toujours immobile, j’étais dans l’épouvante, résignée à mourir, et cependant, à mesure que l’usage de mes sens revenait, j’éprouvais une démangeaison singulière ; mon corps frémissait, était en feu. Je m’agitais lubriquement, comme pour satisfaire un désir insatiable. Tout à coup, deux bras nerveux m’enlacèrent ; je ne savais quoi de chaud, de tendu, vint battre mes fesses, se glisser plus bas et me pénétrer subitement. À ce moment, je crus être fendue en deux. Je poussai un cri affreux, que couvrirent aussitôt des éclats de rire. Deux ou trois secousses terribles achevèrent d’introduire en entier le rude fléau qui m’abîmait. Mes cuisses saignantes se collaient aux cuisses de mon adversaire ; il me semblait que nos chairs s’entremêlaient pour se fondre en un seul corps. Toutes mes veines étaient gonflées, mes nerfs tendus. Le frottement vigoureux que je subissais, et qui s’opérait avec une incroyable agilité, m’échauffa tellement, que je crus avoir reçu un fer rouge.
Je tombai bientôt dans l’extase ; je me vis au ciel. Une liqueur visqueuse et brûlante vint m’inonder rapidement, pénétra jusqu’à mes os, chatouilla jusqu’à la moelle… Oh ! c’était trop ! Je fondais comme une lave ardente… Je sentais courir en moi un fluide actif, dévorant ; j’en provoquai l’éjaculation par secousses furieuses, et je tombai épuisée dans un abîme sans fin de volupté inouïe…
Androgyny caused by sexual abuse, resort to lesbianism
Je leur jurai une haine mortelle, et cette haine, dans ma vengeance, mon désespoir, je la portai sur tous les hommes.
Flagellation
Au bout d’une heure, je me vis dans une vaste salle tendue en noir, éclairée par une seule lampe suspendue au plafond. Au milieu s’élevait un prie-Dieu environné de coussins. – Agenouillez-vous, ma nièce ; préparez-vous par la prière, et supportez avec courage tout le mal que Dieu veut vous infliger. J’avais à peine obéi, qu’une porte secrète s’ouvrit : un moine, vêtu comme nous, s’approcha de moi, marmotta quelques paroles ; puis, écartant ma robe et faisant tomber les pans de chaque côté, il mit à découvert toute la partie postérieure de mon corps. Un léger frémissement échappa au moine, extasié sans doute à la vue de ma chair ; sa main se promena partout, s’arrêta sur mes fesses et finit par se poser plus bas. – C’est par là que la femme pèche, c’est par là qu’elle doit souffrir ! dit une voix sépulcrale. Ces paroles étaient à peine prononcées, que je me sentis battue de coups de verges, de nœuds de cordes garnis de pointes en fer. Je me cramponnai au prie-Dieu, je m’efforçai d’étouffer mes cris, mais en vain : la douleur était trop forte. Je m’élançai dans la salle, criant : grâce ! grâce ! je ne puis supporter ce supplice ! tuez-moi plutôt ! Pitié ! Je vous prie ! – Misérable lâche ! s’écria ma tante indignée. Il vous faut mon exemple ! À ces mots, elle s’expose bravement toute nue, écartant les cuisses, les tenant élevées. Les coups pleuvaient ; le bourreau était impassible. En un instant, les cuisses furent en sang. Ma tante restait inébranlable, criant par moments : Plus fort !… ah !… plus fort encore !… Cette vue me transporta ; je me sentis un courage surnaturel, je m’écriai que j’étais prête à tout souffrir. Ma tante se releva aussitôt, me couvrit de baisers brûlants, tandis que le moine liait mes mains et plaçait un bandeau sur mes yeux. Que vous dirai-je, enfin ! Mon supplice recommença plus terrible. Engourdie bientôt par la douleur, j’étais sans mouvement, je ne sentais plus. Seulement, à travers le bruit de mes coups, j’entendais confusément des cris, des éclats, des mains frappant sur des chairs. C’étaient aussi des rires insensés, rires nerveux, convulsifs, précurseurs de la joie des sens. Par moments, la voix de ma tante, qui râlait de volupté, dominait cette harmonie étrange, ce concert d’orgie, cette saturnale de sang. Plus tard, j’ai compris que le spectacle de mon supplice servait à réveiller des désirs ; chacun de mes soupirs étouffés provoquait un élan de volupté.

References

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