François-Rolland Elluin
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- | Fils de marchand, il s'installe à Paris, où il demeure chez son parent le graveur [[Jacques Firmin Beauvarlet]] dont il devient l'élève. Il y produit quelques estampes dites « sérieuses » d'après [[François Boucher]], [[Luca Giordano]], [[Jean-Baptiste Greuze]], puis, introduit dans les milieux galants, il fait de nombreux portraits d'acteurs et d'actrices. Il s'associe ensuite avec le marchand-libraire [[Hubert Martin Cazin]] et le vignettiste [[Antoine Borel]] pour se consacrer à la gravure de sujets licencieux. | + | Fils de marchand, il s'installe à Paris, où il demeure chez son parent le graveur [[Jacques Firmin Beauvarlet]] dont il devient l'élève. Il y produit quelques estampes dites « sérieuses » d'après [[François Boucher]], [[Luca Giordano]], [[Jean-Baptiste Greuze]], puis, introduit dans les milieux galants, il fait de nombreux portraits d'acteurs et d'actrices. Il s'associe ensuite avec le marchand-libraire [[Hubert Martin Cazin]] et le vignettiste [[Antoine Borel]] pour se consacrer à la gravure de sujets [[licencieux]]. |
- | Elluin réalise ainsi des séries d'illustrations pour ''La Tentation de Saint Antoine'' de [[Michel-Jean Sedaine]], l'''[[Histoire de Dom Bougre, portier des Chartreux|Histoire de Dom Bougre]]'' de [[Jean-Charles Gervaise de Latouche]], ''L'Arétin français'' de [[François-Félix Nogaret]], ''Félicia, ou Mes fredaines'' d'[[André Robert de Nerciat|Andréa de Nerciat]], ''[[Parapilla]]'' de [[Charles Borde]], ''La Foutro-manie'' de [[Gabriel Sénac de Meilhan]], ''[[Académie des dames ou le meursius francais|L'Académie des dames]]'' de [[Nicolas Chorier]], ''[[Fanny Hill|La Fille de joie, ou Mémoires de Miss Fanny]]'' de [[John Cleland]], ainsi que pour ''Cantiques et pots-pourris'' et ''[[Thérèse philosophe]]''. | + | Elluin réalise ainsi des séries d'illustrations pour ''La Tentation de Saint Antoine'' de [[Michel-Jean Sedaine]], l'''[[Histoire de Dom Bougre, portier des Chartreux|Histoire de Dom Bougre]]'' de [[Jean-Charles Gervaise de Latouche]], ''L'Arétin français'' de [[François-Félix Nogaret]], ''[[Félicia, ou Mes fredaines]]'' d'[[André Robert de Nerciat|Andréa de Nerciat]], ''[[Parapilla]]'' de [[Charles Borde]], ''La Foutro-manie'' de [[Gabriel Sénac de Meilhan]], ''[[Académie des dames ou le meursius francais|L'Académie des dames]]'' de [[Nicolas Chorier]], ''[[Fanny Hill|La Fille de joie, ou Mémoires de Miss Fanny]]'' de [[John Cleland]], ainsi que pour ''[[Cantiques et pots-pourris]]'' et ''[[Thérèse philosophe]]''. |
« On ne peut refuser aux ouvrages illustrés par Borel et Elluin une certaine valeur », écrivent [[Roger Portalis]] et [[Henri Béraldi]], tout en estimant que « la touche d'Elluin est lourde, sans entrain ». Ces deux historiens de l'art jugent par ailleurs ses portraits « sans grande habileté ni valeur artistique » et concluent : « Elluin, en somme, sauf dans quelques-unes de ses vignettes érotiques auxquelles il s'est particulièrement appliqué, comme à un ouvrage qui lui plaisait, n'a été qu'un graveur fort ordinaire. | « On ne peut refuser aux ouvrages illustrés par Borel et Elluin une certaine valeur », écrivent [[Roger Portalis]] et [[Henri Béraldi]], tout en estimant que « la touche d'Elluin est lourde, sans entrain ». Ces deux historiens de l'art jugent par ailleurs ses portraits « sans grande habileté ni valeur artistique » et concluent : « Elluin, en somme, sauf dans quelques-unes de ses vignettes érotiques auxquelles il s'est particulièrement appliqué, comme à un ouvrage qui lui plaisait, n'a été qu'un graveur fort ordinaire. | ||
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François-Rolland Elluin, born in Abbeville on May 5 1745 and died in Paris around 1810, was a French engraver, best-known for his work in erotic illustrations.
List of engravings
Sodomites provoquant la colère divine[1] (Sodomites causing God's wrath)
Sa vie et son œuvre
Fils de marchand, il s'installe à Paris, où il demeure chez son parent le graveur Jacques Firmin Beauvarlet dont il devient l'élève. Il y produit quelques estampes dites « sérieuses » d'après François Boucher, Luca Giordano, Jean-Baptiste Greuze, puis, introduit dans les milieux galants, il fait de nombreux portraits d'acteurs et d'actrices. Il s'associe ensuite avec le marchand-libraire Hubert Martin Cazin et le vignettiste Antoine Borel pour se consacrer à la gravure de sujets licencieux.
Elluin réalise ainsi des séries d'illustrations pour La Tentation de Saint Antoine de Michel-Jean Sedaine, l'Histoire de Dom Bougre de Jean-Charles Gervaise de Latouche, L'Arétin français de François-Félix Nogaret, Félicia, ou Mes fredaines d'Andréa de Nerciat, Parapilla de Charles Borde, La Foutro-manie de Gabriel Sénac de Meilhan, L'Académie des dames de Nicolas Chorier, La Fille de joie, ou Mémoires de Miss Fanny de John Cleland, ainsi que pour Cantiques et pots-pourris et Thérèse philosophe.
« On ne peut refuser aux ouvrages illustrés par Borel et Elluin une certaine valeur », écrivent Roger Portalis et Henri Béraldi, tout en estimant que « la touche d'Elluin est lourde, sans entrain ». Ces deux historiens de l'art jugent par ailleurs ses portraits « sans grande habileté ni valeur artistique » et concluent : « Elluin, en somme, sauf dans quelques-unes de ses vignettes érotiques auxquelles il s'est particulièrement appliqué, comme à un ouvrage qui lui plaisait, n'a été qu'un graveur fort ordinaire.