Vernon Sullivan  

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Vernon Sullivan is a fictitious American writer invented by French writer Boris Vian, of whome Vian pretended to be the translator.

Works

French description

Le patronyme fut inventé par Boris Vian (qui était censé dans les premières éditions avoir traduit ses romans de l'américain). Cet écrivain imaginaire permettait à Boris Vian de publier certains de ces textes, d'un style très différent de son image habituelle, romans très controversés et portant outrage aux bonnes mœurs de l'époque, il fut même attaqué en justice (en même temps qu'Henry Miller). Les romans de Vernon Sullivan ont une trame apparemment policière, et sont pretextes à de nombreuses situations grivoises. Même si l'on reconnaît l'espièglerie de Vian derrière cette écriture, l'aspect « polar américain » dépasse la simple parodie.

Les Sullivan méritent d’être abordés aujourd'hui de façon moins passionnelle pour que, au moins en tant que pastiches de romans noirs américains, leurs qualités apparaissent. Il s’agit particulièrement de prendre en compte un aspect sur lequel on s’attarde rarement, à savoir les implications de la position de "traducteur" adoptée par Vian pour les Sullivan, en fait une position de "pseudo-traducteur" puisqu'il ne traduit pas les romans mais les écrit en français dans le but de faire croire à l’existence d'une œuvre originale initiale. Or, Vian devint par la suite, grâce à cette première fausse traduction qu’on trouva à l’époque très honorable – et pour cause – le véritable traducteur de romans noirs de Chandler, Cheyney et Cain notamment. Vian maîtrisait assez les thèmes et techniques du roman noir ainsi que la langue américaine pour parvenir à réaliser des pastiches non identifiables et des traductions de qualité... (Source : Isabelle Fakra. Vernon Sullivan ou les pseudo-traductions de Boris Vian. L'art d'aimer, Revue d'Essais Critiques)).

La création originale de cet écrivain imaginaire inspira Raymond Queneau qui, à son tour, put écrire plusieurs ouvrages sans se soucier de son propre nom, sous la plume de Sally Mara.

Ce pseudonyme est formé du nom de son ami Paul Vernon (1921), saxophoniste (et dentiste) qui fut aussi, entre autres, guitariste de l'orchestre Abadie, et du nom de Joe Sullivan, un pianiste américain qu'ils admiraient à l'époque.





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