The Move (Simenon novel)
From The Art and Popular Culture Encyclopedia
"Le déménagement, "moving house": Georges Simenon's novella was translated as The Move in 1968 by Christopher Sinclair-Stevenson but has been long out of print in English; it seems never to have made it to paperback in the US or UK. One can see why: it's a relentlessly expository little book, with little plot interest. All the more reason why it should intrigue both Simenon completists and readers interested in the cultural watershed of the 1960s."[1] "Like Jacques Tati in Mon oncle (1958) and Playtime (1967), Simenon imagines a world that modernism has made utterly unfamiliar." |
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Le Déménagement (1967) is a 'roman dur' by Georges Simenon. It is the story of a man who moves with his family to a 'high rise'. Its theme is a criticism of the anonymity of modern machines for living in the banlieue and an exploration of dark sexuality leading to the downfall of the protagonist.
Contents |
Writing
Simenon achève l'écriture de ce roman à Épalinges (canton de Vaud), en Suisse, le 27 juin 1967.
Résumé
Emile Jovis quitte le vieil appartement de la rue des Francs-Bourgeois où il habitait depuis des années, pour s'installer, avec les siens, à Clairevie, lotissement moderne de la banlieue. De cette nouvelle installation, Jovis se promet beaucoup de bonheur. Bientôt, il doit convenir que Clairevie, où chacun s'isole dans l’anonymat, remplace difficilement son ancien quartier de Paris. Mais Jovis fait, à la faveur d'une cloison mal insonorisée, une singulière découverte.
Pour aller plus loin
Émile Jovis quitte le vieil appartement de la rue des Francs-Bourgeois où il demeurait depuis des années, pour s'installer, avec les siens, à Clairevie, lotissement moderne de la banlieue. De cette nouvelle installation, Jovis se promet beaucoup de bonheur.
Bientôt, il doit convenir que Clairevie, où chacun s'isole dans un anonymat sans âme, ne remplace que difficilement l'environnement humain de Paris. Par ailleurs, Jovis fait, à la faveur d'une cloison mal insonorisée, une singulière découverte. Son voisin, Jean Farran, appartient au milieu, il tient une boîte à strip-tease près des Champs-Elysées et est mêlé à un gang de voleurs de voitures. Chaque nuit, Jovis recueille à travers la cloison des échos de la vie la plus intime de Farran et de sa compagne, ainsi que des indications sur les menées du gangster. C'est pour lui une puissante révélation que celle de la vie criminelle, de la perversité, de l'impudeur. Il est comme fasciné et n'a de cesse d'en savoir plus. Un soir, il se rend au « Carillon », la boîte de Farran. Tandis qu'une entraîneuse le soûle et s'offre à lui, Émile a l'impression, dans ce bar, d'être pris dans une sorte de piège, alors qu'on en veut tout simplement à son argent. Par défi, mais aussi pour affirmer une « liberté » soudain conquise, Jovis va se mettre à parler imprudemment, montrant qu'il est au courant de certaines choses. Quand il sortira du cabaret, une rafale de mitraillette l'abattra sur le trottoir : il mourra en demandant pardon aux siens.
Aspects particuliers du roman
À travers le dépaysement d’une famille bourgeoise transplantée dans la banlieue verte de Paris, se dégage le drame d’un homme attiré par un interdit qu’il ne connaît d’abord qu’en imagination : il paiera de sa mort la transgression d’y avoir pénétré.
Fiche signalétique de l'ouvrage
Cadre spatio-temporel
Espace
Paris et sa banlieue.
Temps
Époque contemporaine.
Les personnages
Personnage principal
Emile Jovis. Directeur d’une agence de voyage. Marié, un fils. Environ 35 ans.
Autres personnages
- Blanche Jovis, épouse d’Emile, et Alain, leur fils, lycéen
- Jean Farran, voisin de Jovis et gérant du « Carillon-Doré »
- Irène et Alexa, entraîneuses au « Carillon-Doré ».