Boucher's odalisques  

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François Boucher painted three paintings[1] known as odalisques, one odalisque brune (depicting his wife) and two very similar ones known as the odalisque blonde, depicting the courtisan Marie-Louise O'Murphy). The 'odalisques blondes' are in German museums and are known as 'Ruhendes Mädchen'.

Contents

Odalisque blonde (two portraits of Marie-Louise O'Murphy)

In 1751 and 1752, at about fourteen years of age, Marie-Louise O'Murphy posed nude for two similar memorable and provocative portraits by artist François Boucher.

The most famous one is the Odalisque blonde, dated 1752, is in the Alte Pinakothek[2], Munich. The other[3][4], dated 1751, is in the Wallraf-Richartz Museum.

The differences are subtle, amongst other things in the panelling.

Odalisque brune (supposedly a portrait of Boucher's wife)

There is also the Odalisque brune[5][6], dated 1749; currently at the Musée du Louvre, for which his wife, Marie-Jeanne Buzeau[7] supposedly was the model.

Diderot said of the 'Odalisque brune' that Boucher had prostituted his own wife (prostituer lui-même sa femme):

« Car enfin, n’ avons-nous pas vu au Salon, il y a sept à huit ans, une femme toute nue, étendue sur des oreillers, jambes deçà, jambes delà, offrant la tête la plus voluptueuse, le plus beau dos, les plus belles fesses, invitant au plaisir, et y invitant par l’ attitude, la plus facile, la plus commode, à ce qu’ on dit même la plus naturelle, ou du moins la plus avantageuse. Je ne dis pas qu’ on en eût mieux fait d’ admettre ce tableau et que le comité n’ eût pas manqué de respect au public et outragé les bonnes mœurs. Je dis que ces considérations l’ arrêtent peu, quand l’ouvrage est bon. Je dis que nos académiciens se soucient bien autrement du talent que de la décence. N’ en déplaise à Boucher qui n’ avait pas rougi de prostituer lui-même sa femme d’ après laquelle il avait peint cette figure voluptueuse, je dis que, si j’ avais eu voix dans ce chapitre-là, je n’ aurais pas balancé à lui représenter que, si grâce à ma caducité et à la sienne, ce tableau était innocent pour nous, il était très propre à envoyer mon fils, au sortir de l’ Académie, dans la rue Fromenteau qui n’ en est pas loin, et de là chez Louis ou chez Keyser ; ce qui ne me convenait nullement. » (Diderot, Salon de 1767, à propos de l’exclusion d’un Jupiter et Antiope[8] par Mme Therbouche.)

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