Painting cycle at the Paris Pantheon  

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L'architecte Louis-Victor Louvet procède à des restaurations et, en juillet 1873, il replace la croix au sommet du dôme.

Cependant à l'occasion de l'enterrement de Victor Hugo en 1885, on décide de transformer de nouveau l'église Sainte-Geneviève en panthéon.

On enlève le mobilier religieux et on remet l'inscription « Aux grands hommes la Patrie reconnaissante ». L'orgue se fait entendre une dernière fois dans ce lieu, car en 1891, par entente entre les départements de la guerre et des travaux publics, l’orgue est affecté à l’église de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce où il est transféré la même année par le facteur Merklin.

Une commande est passée par le marquis de Chennevières, en 1874, pour la réalisation d'un grand cycle de peinture sur l'histoire de France. Ces huiles sur toile marouflée sont accrochées devant les fenêtres obturées par Quatremère de Quincy, rendant ainsi quasi-définitivement impossible le retour au projet initial de Soufflot.

On peut remarquer :

- La suite décorative consacrée à sainte Geneviève, par Pierre Puvis de Chavannes

- La prédication de saint Denis, par Pierre-Victor Galland

- Le martyre de saint Denis, par Léon Bonnat

- Sainte Geneviève rend le calme aux Parisiens à l'approche d'Attila, par Jules-Élie Delaunay

- La vie de saint Louis, par Alexandre Cabanel

- L'histoire de Jeanne d'Arc, par Jules Eugène Lenepveu

- La mort de sainte Geneviève, par Jean-Paul Laurens

- Le vœu de Clovis à la bataille de Tolbiac, Le baptême de Clovis, par Paul-Joseph Blanc

- L'idée de la Patrie, L'Abondance, La Chaumière, La Peste, par Jules-Ferdinand Humbert

- Charlemagne couronné empereur protégeant les Arts, par Henri-Léopold Lévy

De 1875 à 1884, Ernest Hébert réalise la mosaïque de l'abside, représentant Le Christ enseignant à l'ange gardien de la France les destinées de la patrie (ANGELVM GALLIÆ CVSTODEM CHRISTVS PATRIÆ FATA DOCET). À sa droite l'ange, debout, portant une épée puis, à genoux, la Ville de Paris portant le Scilicet ; à sa gauche, sainte Geneviève debout et, à genoux, Jeanne d'Arc tenant un drapeau. Cette représentation illustre les débats qui pouvaient agiter les débuts de la Troisième république entre laïcs et catholiques : sur les cinq personnages représentés, quatre ont une auréole, dont celui représentant la Ville de Paris ; Jeanne d'Arc en revanche n'en porte pas. Elle ne sera canonisée par l'église catholique qu'en 1920.

Une statue de Mirabeau est commandée à Jean-Antoine Injalbert. Dans le même temps, on commande à Auguste Rodin un monument à la gloire de Victor Hugo. Le projet avait été conçu par Édouard Lockroy, en hommage aux grands hommes de l'histoire de France. Il devait comporter cent sculptures qui auraient été placées dans le transept nord. L'idée était de reconstituer la fierté nationale mise à mal par la défaite récente de 1870 face aux Prussiens. Or le comité chargé de juger les œuvres conclut que les propositions de Rodin ne s’harmonisent pas avec la statue de Mirabeau.
Le modèle en plâtre de la statue de Lazare Hoche modelée en 1900 pour le monument érigé à Quiberon par Jules Dalou lui fait pendant.

De 1902 à 1905, Édouard Detaille peint le triptyque Vers la gloire, qualifié d'hymne pictural à la République.

En 1906 une copie du Penseur de Auguste Rodin est placée devant le Panthéon. Elle a été retirée par la suite.

En 1913, on place un autel républicain dans l'espace initialement prévu par Soufflot pour l'autel religieux dans la destination première de l'édifice. C'est François-Léon Sicard qui réalise cet ensemble, à la gloire de La Convention nationale en 1920.

Après la Première Guerre mondiale, en 1927, est apposée une plaque portant le nom des écrivains morts pour la France au cours de la période 1914-1918.

Deux monuments sont installées dans le transept. Face à celui de Paul Landowski au nord dédié « À la mémoire des artistes dont le nom s'est perdu » (1913) se trouve celui de Henri Bouchard en hommage « Aux héros inconnus, aux martyrs ignorés morts pour la France » (1924).

Le Panthéon de Paris est classé monument historique en 1920.




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