Le Pot-pourri de Loth  

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Le pot-pourri de Loth, orné de figures et de musique by Pierre Lalleman.


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POTES DE LOTHI LE POT- POURRI DE LOTH , ORNÉ DE FIGURES ET DE MUSIQUE. SCHEMA A LONDRE S. M. DCC. LXXXII. 11 SO LE POT- POURRI DE L O T H. Air : Des pendus. Or écoutez,peuple chrétien , L'hiſtoire d'un homme de bien , Il deſcendoit d’un Patriarche , De celui qui fabriqua l'arche , Alors que Dieu dans ſon courroux , S'aviſa de nous noyer tous . $ 9

( 4 ) Air : Qu'en voulez -vous dire. En s'éveillant un beau matin Le Tout - puiſſant lorgna Sodöme , Et fit ſerment ſa foudre en main D'en griller juſqu'au dernier homme; Car en ce lieu chaque vilain S'amuſoit tout comme à Berlin , Et les coquins s'y prenoient tous , Sens devant derriere , Et les coquins s'y prenoient tous , Sens devant derriere , ſens deſſus deffous. Bis . Air : Des Trembleurs. Pour répondre à ſa colere , On amorça ſon tonnerre , Raphaël prit ſa rapiere , Et l'Éternel prononça : Depuis trop long- temis j'en ſouffre , Çà qu’un nuage de ſouffre De la ville faſſe un gouffre , Et grillons tous ces geux- là. Air : La curioſité. Dieu tout- puiſſant, épargnez je vous prie , Dans ce fracas , Loth & ſa parenté ; Avec ſa femme s'il en fit la folie , De ſon pays l'uſage l'avoit gâté , Et l'on peut bien pardonner dans la vie Un mouvement de curioſité.


( 5 ) Air : Sous un ormeans Au même inftant Un courier monté ſur un vent Part du firmament , Et vient trouver au galop , Loth, Air : Allez vous- en , gens de la noce Allez vous- en , ſainte Famille , Dit l'Envoyé du Paradis , Car Dieu veut que de cette ville: Tous les habitans ſoient rôtis , Comment rôtis , Oui , oui , rôtis : Allez vous- en , ſainte Familles Dit l'Envoyé du Paradis.


( 6 ) Air : Du menuet d'Exaudet. J'obéis Et je fuis , Car je tremble , Répond Loth en lelignant, Er du doigt déſignant Ce qu'il veut qu'on raſſemble : Chacun fait Son paquet , Et la femme Dans un coin avec ferveur , Dévote par frayeur , Recommande auSeigneur Son amc. Le vieillard étoit ivrogne , Il eniporta du Bourgogne Qu'il ſcella , Ce fut là Son ouvrage ; Mais plus lage, Sa fille d'un fauciffon Qu'elle garde pour ſon Uſage , Se munit Et partit . La cadette Fit mettre ſur un baudet Et ſeringue & bidet , C'étoit là la toilette ; Un miroir Un chauffoir , Meuble utile , Puis chacun le caur troublé , Marchant pas redoublé , Défile.

1 11 1 ( 7 ) Air

De Sainte Genevieve du Brabant

. Nos gens à peine étoient hors de la ville , Qu'on entendit un affreux carillon

Madame Loth , eſprit fort indocile , De l'Ange alors oubliant la leçon , Tourna la tête , La vieille bête , D'un coup du Ciel Devine femme de ſel . Air

Boire de son tirelire

. De cet accident là Le bon -homme en ſon ame , Bientôt ſe conſola , Car en perdant la ſemme , Il lui reſtoit maints gros facons , Et deux beaux tire , lire , lire , Et deux beaux toure , loure , loure , Deux beaux tendrons . Air

Des folies d'Eſpagne.

Sous un rocher , au fond d'une caverne , Le bon vieillard conduiſit ſes enfans

Unc veffie en forme de lanterne Servoit de guide à leurs pas chancelans. 1 3

青| |||| ( 9 ) Air : Que je regrette mon Amant. Là , pour oublier ſon chagrin, De vin il fit remplir la taſſe , En avalant ce jus divin , De ſon coeur le ſouci s'efface , Sa vieille femme il oublia , Et dans ſon tranſport s'écria. Air : Qu'il vente, qu'il pleuve , qu'il tonno. A boire , à boire , å boire , Banniſſons l'humeur noire , Verſe du vin , verſe tout plein , Vive Bacchus & ſon doux jus. Air : De la découpure. Quand il eut bu cinq à ſix coups , Aux yeux du vieux drille Sa fille parutgentille , Quand il eut bu cinq à ſix coups , Il dit en paſſant la main ſur ſes genoux , Ton petit , ton perit , ton petit caur , Craint- il d'être tendre , Chcre enfant , laiſſe -moi prendre , Ton petit , ton petit , ton petit cour , Tes yeux m'ont ſu rendre toute ma vigucur. 1


( 10 ) Air

0 vous , puiſſant. Jupin . De la chair le démon > Fit au - pénaillon Sentir ſon aiguillon , D'une main Il preſſe ſon ſein , L'autre un peu plus bas Cherchoit d'autre appas , Une impudique ardeur Brûle ſon cour , . De l'enfer dans ſes yeux Brillent les feux , Şans remords , ſans pudeur Le vieux pécheur Dans la fureur d'aſſouvir Son defir , Vous la baiſa , prella , La carella , Puis ſur un vieux chalit la renverſa , Le Diable s'en mêla , La fille ſoupirant , s'écria . Air

Dame Charlotte

. Ah , mon pere ! ah ,mon pere , Faunil que ce ſoit par nous Que ſe repcuple la terre

Oui , machere , oui , ma chere . Air

Dérouillons nos outils

. 1 Quand vous parlez , moi j'obéis , Dérouillons , dérouillons , mon cher pere , Dérouillons , dérouillons nos ouvils .

1

( 11 ) Air : Du baut en bas. Du bas en haut , Quand il eut farfouillé l'aînée , Du bas en haut , Quoiqu'il l'eût trouvé ſans défaut , Par cette vieille ame damnée La cadette fut tâtonnée , Du bas en haut. Air : Des petits balletsă Finiſez donc , mon cher papa , Orez vîte ; Ôtez vîte , Finiſſez donc , mon cher papa , Otez vîte votre main de là,



( 12 ) Air : Il a voulu , il n'a pas puse Tout en tremblant , tout en pleurant , L'innocente fillette Défendoit ſes jeunes appas ; Mais l'autrc ayant franchi le pas , L'encourageoit , Et lui diſoit. Air : Allons donc la Magdelaine. Allons donc , ma ſour cadette , Vîte , dépêchez-vous donc , Qui ne peche qu'en cachette Eſt toujours sûr du pardon , Allons donc , ma fæur cadette , Vîte , dépêchez-vous donc. Air : Revenant de la promenade. La pauvre enfant toute hors d'haleinc Se laiſſoit faire en ſe diſant tout bas , Il me ratrapperoit ſans peine Silc voulois fuir de ſes bras , Il me ratra , il me ratrapperoit ſans peine , si je voulois fuir de ſes bras. FIN.

1 POT POURY DE LOTH . Mineur 52 Or écoutez peuple Chré' ten , l'histoi- me d'un hom . me de bien , il deccendoit d'un Patri-arche,De celui qui Fabriqua ltrche, Alory 2 TRI Dieu dans son cour que TRO roux s'mió de nous noyer Maver toile En réveillant un beau matin , Le tout puis sant l'orgna So.- dome, Et fit serment son foudre en main d'engriller jusqu'au 3 dernier homme; car en ce lieu chaque vilain s'amu soit tout comme à Berlin ; Et les Coquins s'y prenoient toud ,vans devant derriere sans devant derriereEtleo Coquins en prenoient, tous SANA devant derrière cano + deosu deosoud , Pour re pondre à va co - lere on a - morça son tonnere, Rapha el prit să rapiere, et 1'E - ternel prononça depuis trop long-temo jen soutie, C'a qu'un 51 nuage de souffre de la ville facse un goufre et oril lons tous ces gueux la . Dieu tout puis sant, épar onez,jevous prie, dans ce fracasLoth et sa parente Avec sa femme, så enfit la fo - lie .De son pays l'usage l'mpit gâte et l'onpeut bien par -donner dans la vie un mouvement de curio - ite '. Au même instant, un Courier monte sur un vent part du be firmament,et vient trower 7 au galop Loth . Allez voud - en sante fa-mille, dit l'En voue du Paradis ; CarDieu veut que de cette ville, Tous les habitano sorent rotis: Comment rotia, oui, ou , ro tis Allez vou - en sante fa 8 mille, dit l'Envoyé du Para dio . Jobeis, et je fuis car je tremble, repond Loth on se signant, ét du doigt deóignant, ce qu'il veut qu'on rad - semble : Chacun fait son paquet, et safemme dans un coin . avecferveur , de vote par frayeur, recom - mandeauSeigneur son ă -me , le Tellard étoit 1. - progne, il emporta du Bourgogne qu'il scella , ce fut la son ou - vrage ; mais plus rage, va 10 Fille d'un saucis - sgry qu'elle garde pour son wage,, ve ILA munit et partit. La codètte fit mettre sur un baudet et veringue et bidet, Cétoit la sa toi-lette ; In miroir , In chauffoir Meuble ú - tile,Puis 1 chacun , le cæur trouble "Marchant pas redouble' de'. Hile ; Nos gens à peire etoienthors de la Ville Qu'on entendit un affreux cari- lon ; Madame Loth.es prit fort indo.-cile , De l'an . 12 ge alors oublia la leçon , Tourna la tete la pielle bête d'un coup du Ciel depint unew fem mte de sel , Decetac cident la Le bon homme enson ame bientot se conso la ; car enperdant sa femme, 13 It iu rectoit " maint gras fla oono, Et deux beaux ürelire lire, et derive beaux toureloure loure, deux beaux tendrond. Frus uy- rocher, au fond d'une caverne , Le bon piel lard condusit ses enfaño; 14 uneveosie en forme de lan . terne, servoit degude à ses, pac chancelano , Mweur Lia , pour oublier son cha grin, Devin il fit remplir sa teose, En walant ce juc divur de son ceur le 15 souci seffa - ce, va vielle femme il oublia , Etdans con transport s'ecri- a: A boire a boure, a bove, ban nissono l'humeur nore; verse du LA run , verte tout plein owe Bacchuo . et son doux, tuo 16Mineur Quand il eut bú ung à vix coups,Aur yeur du vieuxdril le sa fille parut gentille ; Quand il eut bứcing à vix coupe il dit en passant lamain vur ses genoux Ton : petit, ton petit, tón petit creur, craint- il 17 d'etre F tendre chere enfant, Taisse moi prendre, Ton petit ton petit, mon petit cæur,Ted yeux m'ont sçu'rendre toute ma viguew '. De lachair ke demon fit au pénail - lon sentir son aiguil - lon ; 18 Dano la D'une main it pressevon sein decir , Vo. litutre un peu plus bas cher Caressa . choit d'autres appas. , Une impur lit la ren dique ardeur brule soncur , De l'Enfer dano ses yeux bfil méla, La s'ecru , lent les feux ; pano remordo , mon sano pudeur le vieux pecheur Pere!fou 19 Dans la fureur d'asscuóir Fon de Vow la baica, presa, la caressa . Puis sur un vieur cha uit la renverva , Le Diableser mela ; La fille en soupirant S'ecrua , Ah ,mon Pere ' ah , mon Pere ' faut-il que ce soit par 20 noue que se repeuple la terre; Dui me chere, oua ma chere, nu quand vous parlez ,moybeis, Deroullons, deroullons moncher Pere , derouillone ,derouillone Ypert nos outile , Du bas en haut, quand il eut farfouillé l'ai 21 neé du bac en hant, quoiqu'il leut trouvée sano defaut; Par cette velle ame damnee ,La cadette fuit tatonnee du TO bas en haut, finiorez donc mon cher Papa, o też vite , oten õite , finissez done, mon 22 cher Papa, otez vite votre Mineur main de là . Tout en trem blant, tout en pleurant, l'inno cente fillette ' deffendort ved jeunesappao ; Maio l'autre av aut franchi le pas lencou F ragesit,Et hu dicout: Et 23 allons donc, ma Sæur ca dette,vite, depechez vous done, Qui ne pêche qu'en cachette est toujoury sur du pardon . Ehallond donc, ma Seur cadette, vite depechez vous Majeur donc Lapauvre enfant 24 toute hory dhaleine se lais soit faưe en se dicant tout bao; Il me ratra peroit sane peine, ' je voulois fur de ses brac ; il meratra... Il mera traperoitcina peine, si je ooit loić m'échapper de sites brac".





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