La Flore pornographique  

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La flore pornographique: Glossaire de l'école naturaliste; extrait des oeuvres de M. Émile Zola et de ses disciples (1883)[1] by Ambroise Macrobe, modeled after Glossarium mediae et infimae Latinitatis and in the same vein as the work of Alfred Delvau and Lorédan Larchey.

Full text

GLOSSAIRE

DE L'ÉCOLE :;atubaliste

DE m. EMILE ZOLA

tllHBlrallu»* ■■F rnMf UltOli



LA FLORE


PORNOGRAPHIQUE


8208. — PARIS, IMPRIMERIE A. UnURE 9, Rue de Fleuras, 9


AMBR0I8B HACROBB

^

LA FLORE

PORNOGRAPHIQUE

GLOSSAIRE

DE L'ÉOOLB NATURALISTE

DE M. EMILE ZOLA



PARIS

DODBLELZÉVm, ÉDITEUR

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AVANT-PROPOS


// est loin de nous le temps oà, si Von en croit la Bible j c la terre n'avait qu'une seule langue et qu'une même manière de parler », et les esprits chagrins répètent volontierSy avec un écrivain célèbre, qu'il n'y a poA une page de nos glossaires qui ne porte quelque trace de l'analhème de Babel.

Non seulement les hommes ont vu la 2^ confusion des langues et la formation d'un nombre considérable d'idiomes, mais en-




« AVANT-PROPOS.

core chaque contrée^ chaque pays voit se transformer peu à peu te langage na- tional.

Cette transformation est-elle utile et féconde 9 ou funeste et condamnable? C'est une question plus difficile à résoudre qu'on ne le croit d'ordinaire.

Au premier abords les défenseurs de la transformation d'une langue^ les apôtres des néologismes semblent être dans le vrai. Qui ne donne raison à Voltaire écrivant :

« // n^est aucune langue complète^ aucune qui puisse exprimer toutes nos idées et touies nos sensations; leurs nuances sont trop imperceptibles et trop nombreuses. Per- sonne ne peut faire connaître précisément le degré du sentiment qu'il éprouve. On est obligéj par exemple^ de désigner sous le nom général d'amouv et de haine mille amours et mille haines toutes différentes; il en est de même de nos douleurs et de


AYANT-PROPOS.

nos plaùirs. Ainsi toutes les langues sont imparfaites comme nous. Elles ont toutes élé faites successivement et par degrés selon nos besoins. Cest Finstinct commun à tous les hommes qui a fait les premières gram- maires sans qu'on s'en aperçût. ...Les lan- gues les moins imparfaites sont comme les lois : celles dans lesquelles il y a le moim d'arbitraire sont les meilleures^. »

Victor Hugo a développé la même thèse.

c Une langue ne se fixe pas. U esprit humain est toujours en marche, ou si l'on veut en mouvement^ et les langues avec lui. Les choses sont ainsi. Quand le corps change, comment l'habit ne changerait-il pa^? Le français du dix-neuvième siècle ne peut pas plus être le français du dix- huitième que celui-ci n'est le français du dix-septième, que le français du dix-sep-

1. Dtctiotmaire philowphiqtte.


4 AVANT-PROPOS.

tième n'est celui du seizième. La langue de Montaigne n'est plut celle de Rabelais^ la langue de Pascal n'est plus celle de MinUaigne^ la langue de Montesquieu n'est plus celle de Pascal. Chacune de ces quatre langues prises en soi est admirable^ parce qu'elle est originale. Toute époque a ses idées propres y il faut qu'elle ait aussi les mots propres à ces idées.

ce Les langues sont comme la mer : elles oscillent sans cesse; à certains temps elles quittent un rivage du monde de la pensée et en envahissent un autre. Tout ce que leur flot déserte ainsi^ sèche et s'efface du sol. Cest de celte façon que des idées s'étei- gnentj que des mots s'en vont. Il en est des idiomes humains comme de tout. C'est donc en vain que l'on voudrait pétrifier la mobile physionomie de notre idiome souA une forme donnée. Cest en vain que nos Josué littéraires crient à la langue de


AYANT-PROPOS. 5

fi' arrêter: les langues ni le soleil ne s'ar- rêtent plus. Le jour oU elles se fixent^ c'est qu'elles meurent^. »

Cette démonstration apparaît éclatante; il est certain que les langues^ comme toutes choses^ naissent^ vivent et m^eurent ; que les vocabulaires s'enrichissent au fur et à mesure que progressent les sociétés^ et qu'ils soni intim^ement mêlés aux dévelop- pements de ces sociétés.

« // est évident t, a déclaré Littré de son côtéj « que le vocabulaire d'une langue vivante n'est jamais clos. » Et Fimmortel savant a ajouté^ dam la Préface du Sup- plément de son Dictionnaire de ta langue française :

«...À tous les instants de la langue il y a eu néologie Le classique dix-sep- tième siècle a obéi y malgré Vaugelas et Mé-

i. Préface de Cramwell.


AVANT-PROPOS.

nage^ aux nécessités dépensée et de parole qui appellent les nouveautés; le dix-hui- tième, plein de scrupule à V égard de la langue dont il héritait, a eu la main forcée, et le dix-neuvième siècle pousse jusqu'à la licence le droit qu^ Horace accorde à tout écrivain de mettre dans la circulation un terme nouveau frappé au coin de r actua- lité.... N'ayons à l'égard des néologismes aucun parti pris ni de répulsion absolue, ni d'engouement. Horace a dit, en parlant du poète Lucilius^ :

Cum flueret lutulentus, erat quod toUere velles.

De même, dans ce flot mélangé d'incessantes créations de mots nouveaux, il est de bonnes acquisitions qu'il faut retenir. »•

Voilà, neltem^ent résumées, les raisons puissantes qui militent en faveur des néo- logismes, c'est-à-dire des mots de création


AVAHT-PROPOS. 7

nouvelle ou des anciens mots employés dans un sens nouveau.

Et la œnclusion qu'on peut tirer des citations que nous venons de faire ^ est Vapologie de Vargot.

Lorédan Larchey^ commentant son Re- cueil des excentricités du langage, a constaté le besoin que nous avons de savoir ce qui se dit^ par opposition au besoin de savoir ce qui doit se dire. Il ne recom- mande pas Y emploi de tous les mots par lui classéSj mais il soutient qu'il est bon de se rendre compte des choses ^ ne serait-ce que pour les mille nécessités de la vie so- daky à Paris ^ où un puriste peut se trou- ver exposé au risque de ne pas comprendre un certain français. Selon lui, le néolo- gisme, Montaigne l'affirmait^ le néologisme peut être utile en plusieurs cas^ et sur ce point Balzac: s est montré d'accord avec M. de Jouy lui-même.


8 AYANT-PROPOS.

Etj à l'appui de son affirmation, M. Larchey cite les maîtres de la langue.

Cest Montaigne^ disant : « Le parler que j'aime^ tel sur le papier qu'à la bou- che, c'est un parler sfuccalent et nerveux, court et serré... non tant délicat et peigné comme véhément et brusque.... déréglé, décousu et hardi; chaque lopin y fasse son corps. »

Cest Balzac y écrivant : « Disons4e, peut-être à Ntonnement de beaucoup de genSf il n'est pas de langue plus énergi- que^ plus colorée que l'argot qui va tou- jours ! Il suit la civilisation, il la talonne; il s'enrichit d'expressions nouvelles à cha- que nouvelle invention. »

« // n'y a personne, disait Nodier, qui ne sente qu'il y a cent fois plus d'esprit dans l'argot lui-mêmeque dans l'algèbre. . . . et que l'argot doit cet avantage à la pro- priété de figurer l'exception et d'imaginer-


AYÂRT-PROPOS.

le langage. Avec t algèbre on ne fera ja- mais que des calculs; avec largoU tout ignoble quUl soit dans sa source^ on refe- rait un peuple et une société. »

Cela est vrai.

On ne saurait nier non plus que cer- taines associations de mots en varient les sens à Pinfini ; que les nuances des mots sont aussi innombrables que les nuances des couleurs; que les expressions créées^ les locutions nouvelles provenant d^assembla- ges inattendues f donnent à une langue un éclat particulier.

Ailleurs y dans ses Notions élémentaires de linguistique, Charles Nodier constate que P argot est généralement composé avec espritf « parce quHl a été composé^ pour une grande nécessité ^ par des hommes qui n'en manquentpas. »

Ainsi donc tout le monde est d'accord sur ce point. Le néologisme est utile et


10 AVANT-PROPOS.

l* argot j par conséquent^ offre un intérêt inœntestable.

Mais av^itôl on doit mvisager Pautre face de la question. SHl est bien certain que tout natt et se développe^ il n'est pas moins certain que tout meurt également. Or Fargotj qui prèle au développement d'une langue, n'en avance-tril pas la dé- composition? Ici^ nous cédons de nouveau la parole à Voltaire j qui a plaidé le pour et le contre, sur ce point. Uimmortel écri- vain, après avoir dit :

« La quantité prodigieuse de livres agréablement frivoles que la nation française a produits est encore une raison de la faveur que sa langue a obtenue chez toutes les nations.... »

Le grand philosophe dont le style est si clair, si correct, si pur, dont la langue est si sobre, après s'être plaint dans une séance à V Académie de la pauvreté de la


AYAKT-PROPOS. 1 1

langue française j Voltaire faisant en quel- que sorte un retour sur lui-même et expo- sant des raisons œntraires aux premières par lui données j a jeté ce cri d* alarme :

« Les bons écrivains sont attentifs à combattre les expressions vicieuses que l'i- gnorance du peuple met d'abord en vogue et qui^ adoptées par les mauvais auteurs, paissent ensuite dans les gazettes et dans les écrits publics.... Toute langue étant im- par faite f il ne s'ensuit pas qu'on doive la changer. Il faut absolument s'en tenir à la manière dont les bons auteurs l'ont parlée et, qtuind on a un nombre suffisant d'auteurs approuvés j la langue est fixée; sinon on rendrait bientôt inintelligibles les livres qui font l'instruction et le plaisir des nations. »

Ces lignes doivent être méditées.

La langue française mxmrra comme meurent toutes les langues ^ comme est


12 AVANT-PROPOS.

morte la langue latine^ par exemple.

Et pour voir comment arrive la fin ffune langue^ il mffit de se reportera la préface de Du Cangey auteur du Glossarium mc- disB et infimsB latinitatis, c'est-àrdire^ en termes vulgaires^ du Glossaire de la déca- dence de la langue latine. Les BénédiclinSy qui ont publié une édition nouvelle de cet ouvrage {on en prépare une autre en ce m^m.efn£)^ les Bénédictins Vont louéj non pas parce quHls avaient à en tirer profit^ mais parce qu'ils comprenaient Futilité (Tune semblable publication.

Ils en annonçaient la réapparition avec des cris de joie, disant : Tandem prodit in publicam lucem exspectata diu, omniumque eruditorum votis expetita, Cangîani Glossarii nova editio. Cest- à-direj en français libre : Enfin^ il est venu ce jour si impatiemment attendu^ ce jour que les érudits voyaient dans leurs


AYANT-PROPOS. 13

rioe$9 ce jour qui va voir paraître la nouvelle édition du Glossaire de Du Cange.

Le vénérable Carpentier^ chargé plus tard d'une préface^ s' écrie à son tour, plein d'enthousiasme : — Leroi {c'est de Louis XV qu^il s' agit) j le roi m* a permis, à moi son ami et féal, le P. Carpentier, d'avoir communication des registres qui sont au trésor de Chartres, et on me donnera corn-- munication des extraits' qui pourront m' être nécessaires pour mon travail, pourvu qu'eu iceux il ne se trouve rien de contraire aux droits du Roy et û ^eux de la couronne.-^ A notre tour, fort du goût et de Ven-- çoùragement public, nov^ prenons la li- berté de faire nous-même des recherches dans notre langvs de décadence.

On ne saurait dissimuler quel est l'in- térêt de ces fouilles. La destinée des langues est awsi'instablè que la destinée humaine ; Heraclite, Platon, Socrate ont proclamé


14 AVAKT-PROPOS.

à Fenvi cette vérité : rà Svra {tv«t ri izchna, x«l /xevccv oviév ; aerà Trtîrretv Trocvra yj^YiiiaxoLj

xai fxy}()èv fxevetv. Toutes choses sont ap- pelées à disparaître ; aucune ne restera ; toutes choses périront et rien n'est étemel. Du Cange a pris pour exemple la lan- gue latine^ il en suit la naissance et le développement ; il en étudie la structure puissante ; il montrecomment les Romains^ maîtres du monde, répandent leur langage à travers les nations conquises et l'imposent auœ peuples par eux asservis. Puis, peu à peu cette merveilleuse langue s'augmente à V aide des vocabulaires voisins; elle devient en quelque sorte tributaire des barbares ; elle s'accroît d'expressions venues de tou^ les points du monde : les Francs, les Nor- mans, les Anglais glissent leurs expressions dans l'idiome. En vain l'enseignement protège cette langue; elle devient à son tour la proie de l'invasion et le barbor-


AYA!IT-PROPOS. 15

risme s'y fait légion^ favorùé par le$ écrivaim sacrés. Le$ prédicateurs de Christ j ignorants pour la plupart^ ou, s'ils étaient éruditSj contraints^ pour se faire com- prendre de la foule j de parler à la foule son langage^ déshonorèrent en peu de temps radmirable langue de Virgile et de Cicé- ron. Puis les notaires^ les tabellions^ se mirent à l'ouvra^Cy vinrent à la rescousse et a^^hevèrent la souillure. Le barbarisme régna; le latin^ secoué^ tiraillé^ rongée dévoré par des fils dégénérés, fui véritOr- blement déshonoré, aussi bien dans les li- vres saints que dans les codes.

Alors apparut une langue bâtarde, sans forme, horrible, qui a besoin mainte-- liant, pour être comprise, de V œuvre de Du Cange : le Glossarium mediae et infimsB latinitatis.

Nous n'avons point la prétention de faire une csuvre si savante, m^is nous nous


16 AVANT-PROPOS.

y prenons à temps^ ce qui rend notre tâche facile.

Nom ne prétendom pas non plm que notre langue française va subir un sort semblable à celui de la langvs latine ; tour tefois il est impossible de ne pas s'aperce- voir qu'elle contient des germes de décom- position.

Quand on voit ce qu'est devenu le latin entre les mains des notaires et des pères de r Église, n'estron pas en droit de se demander ce que deviendra le français sous la plume des pornographes de l'école moderne?

Toutefois nous ne voulons rien affirmer. Que si nous prenions parti, nom sortirix)ns de notre rôle, et l'on nom citerait vite les pornographes des siècles derniers. Nom ne répéterons pas avec Boileau, parlant de Régnier, que leurs ouvrages se ressentent des lieux qu'ils fréquentent.


AYANT-PROPOS. 17

Nom consentom à admettre les raiioni 4e certains critiqves prétendant que <k le peuple du dix-huitième siècle n^a eu une littérature qu'à partir [de Vadé, antipode de Marivaux » .

Yadé^ comme tant d'autres francs-par- leurs aujourd'hui inconnvs, comme Lesage^ Duclos^ La Mettriej Saint-FoiXj Meusnier de Querlon^ Vadé fut sans contredit un écrivain pittoresque j qui ne mérite point d'être condamné parce qu'il a recu^lli les expressions des halles.

Il créa le genre poissard ^ qui jouit long- temps d'une vogus extraordinaire, en dépit des cris d'épouvante poussés par M. de Laharpe.

Du moins ce genre était gai ; le peuple s'amwait violemment, mais il s'amusait; et sous les grossiers propos, la joie éclatait.

De nos jours on constate plus de tris- tesse, plus de cynisme, plus de corruption,


18 AVANT-PROPOS.

ti' » r>rti>nnnr»n ~i r i n — ri~i ~ — i 1 ---- — -» — -- - ^ ---— — ---» , — ———^ -^-yyy

et par conséquent de$ expres$itm$ plus basses^ plus viles^ plus triviales^ et sur- tout des images plusjgnobles; voilà tout ce qu'il importe de constater y en ajoutant que nos pornographes mx)demes rCont in- venté que des mols^ et que^ en définittce^ selon la jolie et cruelle expression de Monr- seletj ils ont fait seulem^ent a une tempête dans un baquet «.

Entre leur œume et l*csucre vaillante^ robuste et franche de Rabelais^ il y a la même différence qu'entre un fleuve et un égout ; mais encore une fois cela ne nom importe pas.

Qu'estrce donc qu'un pomographe ?

Le Pornographe, tel est le titre de la première partie de l'ouvrage de Rétif de la Bretorme, dont l'édition princeps date de 1769, et qui fut publié ce avec uneper-- mission tacite ».

Le mot pornographe, défini par Rétif de


AVANT-PROPOS. i9

la Bretontie /u^-m^me, signifie <« écnvaiii qui traite de la prostitution^ de mime que le mot grec pornognomonie signifie « ht règle des lieux de débauche » .

Toutefois rexcellent Rétif recule effa- rouché chaque fois que^ dans son ouvrage scabreux j il aurait besoin d'un mot cm. De nos jours on a fait des progrès ; ce sont ces progrès de la langue qu'il importe de constater dans notre glossaire spécial.

Les glossaires ont une utilité imontestée ; ik expliquent par des gloses^ cest-à-dire par des notes explicatives^ par des exprès- sions courantes et usuelles^ les inots peu connus d^une lafigue.

Érotien a fait un glossaire d'Hippo- crate ; Du Cange, le Glossaire sur la langue grecque et le Glossaire du latin du moyen âge et de la basse latinité^ Glossariuni medisB et infimsB latinitatis, que nom awns cité.


SO AYANT-PROPOS.

Énumérer les avtres glouairei nom entraînerait trop loin.

Qu'il nomsuf/ise de nommer sam ordre et au hasard de nos souvenirs bibliogra- phiques : le Dictionnaire de Furetière, le Dictionnaire d'argot de Bailly, le Diction- naire du bas langage de d'Hautel, le Dic- tionnaire du vieux langage de Lacombe, les Mots à la mode^ de i^Gaillière, le Dic- tionnaire néologique de Vabbé Desfontai- iies, le Glossaire de V ancienne langue fran- çaise de la Curnede Sainte-Palaye ; et en- fin^ dans les temps modernes^ les Études de philologie comparée sur l'argot de Fran- cisque Michel, leDictionnairedelala)igiie verte d'Alfred Delvau, le Dictionnaire his- torique d'argot de Lorédan Larchey, les deUiX Dictionnaires du jargon parisien et de l'argot moderne de Lucien Rigaud, les Parisianismes populaires de Charles Nisard.


AYANT-PROPOS. 31

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Nous pourriom pouaer bien plus loin cette énumérationj parce que nota avons toujours pris y ainsi que Théophile Gautier^ un plaisir extrême à lire les dictionnaires^ qui pourraient être intitulés les Victoires

ET CONQUÊTES DES MOTS.

// faut savoir se borner.

Les titres et les auteurs par nous dtés serviraient d'excu^se à notre œuvre qui continue la leur y si nous avions besoin d'alléguer une excuse.

Notre mission est simple i

Nous avons cueilli^ dans le jardin por- nographiquej les fleurs nées de la culture du réalisme et du naturalisme ; rwus en avons formé une gerbe, une corbeille que nous présentons au public afin qu'il puisse juger honnêtement et en connaissance de cause les inventions de langage oUj si l'on veuty les vulgarisations de langage de cette école moderne.


20 AYANT-PROPOS.

Énumérer les avives glossaires nom entraînerait trop loin.

Qu'il nom suffise de nommer sans ordre et au hasard de nos souvenirs bibliograr- phiqvss : le Dictionnaire de Furetière, le Dictionnaire d'argot de Bailly, le Diction- naire du bas langage de d'Hautel, le Dic- tionnaire du vimx langage de Lacombe, les Mots à la mode^ de j^Caillière, le Dic- tionnaire néologique de l'abbé Desfontai- nes, le Glossaire de l'ancienne langue fran- çaise de la Curnede Sainte-Palaye ; et en- fin, dans les temps modernes j les Études de philologie comparée sur l'argot de Fran- cisque Michel, le Dictionnaire de lalangue verte d'Alfred Delvau, le Dictionnaire his- torique d'argot de Lorédan Larchey, les devan Dictionnaires du jargon parisien et de l'argot moderne de Lucien Rigaud, les Parisianismes populaires de Charles Nisard.


AYANT-PROPOS. 31

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Nous pourrions pou$$er bien plus loin cette énumérationf parce que nous avons toujours priSj ainsi que Théophile Gautier j un plaisir extrême à lire les dictionnaires^ qui pourraient être intitulés les Victoires

ET CONQUÊTES DES MOTS.

// faut savoir se borner.

Les titres et les auteurs par nous cités serviraient (Texcu^se à notre oeuvre qui continue la leur^ si nous avions besoin (V alléguer une excuse.

Notre mission est simplci

Nous avons cueilli^ dans le jardin por- nographiqv^y les fleurs nées de la culture du réalisme et du naturalisme ; nom en avons formé une gerbcy une corbeille que nom présentons au public afin qu'il puisse juger honnêtement et en connaissance de came les inventions de langage ou^ si Von veut^ tes vulgarisations de langage de cette école moderne.


M AYAHT-PROPOS.

Les icrivaim qui sHntitulent avec une modestie douteuse les disciples de Balzac^ prétendent avoir inventé quelque chose ; s*il s'agit de genre littéraire^ on peut hardi- ment leur répondre qu'ils mentent; mais s'il s'agit d'expressions y ondoit reconnaître qu'ils ont osé ce que personne n'avait osé avant evx.

Le dessus du panier de leur cueillette dans les mauvais lieux est rammsé dans ce petit volume qui^ nous le supposons du moinSy permettra aux lecteurs des siècles à venir de comprendre les ceuvres de ces messieurs.

Nous ne nous sommes pas donné la peine de rechercher les élymologies de ces termes grossiers ; nous nous sommes conr tenté de les traduire décemment^ afin d'é^ viter aux Saumaises futurs de trop longues recherches.

Et si, par hasard, quelques pudiboruis


AYAIIT-PROPOS. S3

hypocrites criaient au scandale^ nou$ ré- pondrions avec simplicité qu*un peuple a les glossaires qu'il mérite^ et qu'il serait bien ridicule sHl blâmait un dictionnaire pomographiqvSy à une époque oà, entre autres romans^ Nana et Pot-Bouille, ces chefs^CBUvre du genrCy se vendent à cent mille exemplaires.


THr. ;^ -. .. rO-iN

PUB:.! ■ U:-aARY


A .  : . LKNOX AND i:.;;. l! KOUN DATIONS P L



Allumé (Exdtépar la passion chamelle).


a Georges ne disait rien, mais il flambait, ses cheveux blonds envolés, ses yeux bleus luisant comme des chandelles, tant le vice où il marchait depuis quelques jours 1 «llmnalÉ et le soulevait. »

E. ZOLA (Nana),


28 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


nLLUMER (S') (Être pris de désirs vi(h lents).

« Quand elle donnait son fameux coup , de hanche, l'orchestre s'allnmatt, une chaleur montait de galerie en galerie jus- qu'au cintre. »

E. ZOLA (Nand).


W


CIEME {Vieille fille galante).


« 11 parait que la propriétaire du château de Chamont est une andenne du temps de Napoléon. »

E. ZOLA (Nana).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. S9


AsSERMENTËE {Fille assermentée, fille inscrite).

« Mélie était de la race perverse de ces allasses de Paris qui sèchent de n'être point aflsennentées, et qui, détestant les jours qui les séparent de Taccomplissement de leur seizième année, se fabriquent dans une infâme gloriole de fausses caries de filles, i» E. DE GONCOURT {La Fille Élisa).


A


VACHI, AVACfflE {Dégradé).


€ ... Elle apercevait sa mère au fond, le nez dans la goutte, «.vaehie au milieu des cngueulades des hommes. »

E. ZOLA L'Assommoir).


30 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


A


VALER LE LURON (Communier).


« Ça a les yeux baissés , ça «vale le Ivron tous les matins, et le soir ça fait des noces de bâtons de chaise. »

HUYSMANS (Les Samrs Vatardj.


&


YANT-CŒUR (Synonyme de sein).


< Pas à'mvwaat-emiurm pour deux ronds. Oh I là ! là ! Mince d'planche ! »

Y. MEUNIER (Les Baiser» tristes).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 51


â


VOIR (U avoir f ravoir encore^ être vierge).


« On me Ta juré, parole d'honneur!... Il I avait encore quand il s'est marié. »

E. ZOU {Nana).


i



I


ADIGEONNER {Faire saUlie).


« Des bouts de langue qui

badif^eonnaient de temps en temps le coin crotté des bouches.... »

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


56 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


8


AGATELLE {Amour charnel).


<c S'amuser à la bagatelle. »

E. ZOLA {L Assommoir) .


8


AL DE L'ESTOMAC (Indigestion).


ce .... ne pouvant arrêter le liai de son estomac, elle Paccompagna, en musique» de hoquets et de points d'orgue. »

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 37


i


AL.\DEUSE (FUle de rue).


« La sage-femme la sachant une coureuse de barrières, une effrénée de la danse, une baladeuse, donnant rendez-vous à tous les jeunes garçons de la rue.... y>

E. DE GONCOURT (La Fille El Isa).


i


ALAI (Jeune fille maigre).


« II plaisanta crûment sur Estelle; un joli lialai à coller dans les bras d'un homme. »

E. ZOLA (Nana).


38 Li FLORE PORNOGRAPHIQUE.


i


ATTRE SON QUART (Racoler les passants).


« .... La lamentable caricature de la prostituée, battant sM>n quart dans la nuit solitaire. »

E. DE CONCOURT (La Fille Êlisa).


-^m^


8AYER (Synonyme de parler pour ne rien dire).


« — Connu ! Tu Tas déjà dit ; ne liavons

pas ! 9

HUYSMANS (les Sceurs Vatard).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 39


i


AZAR (Maison de prostitution).


« Là, presque aussitôt une dispute avec une camarade la faisait quitter le bazar. » E. DE CONCOURT [La Fille Éiisa).


I


ÉCOTER (SE) {S'embrasser).


E. ZOLA (L'Assommoir).


40 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


«ÉCmN (Caprice).


« Elle avait eu un commencement de béi^alii; à cause de sa jolie tète. »

E. ZOLA (Nana).


8IBINE (Établissement de marchand de vins).


HUYSMANS (Les Sceurs Vatard).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 41


i


IQUE (Femme qui vieillit).


c Une vieille bique de cinquante ans, une longue efflanquée qui bêlait à la lune...; madame Teston, une femme mariée.... » HDYSMANS (Les Sœurs Vatard).


I


IRBE (Client passager d'une femme galante).


c J'suis pas encore si décatie, après tout ; un coup de r'nipage, et j'en lèverais encore des birbes, tu verrais, des chics.

V. MEUNIER (Les Baisers tristes).


42 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE


I


IVA'C DES GRACES (faveurs d'une femme).


« .... se partageant en même temps le bivao de ses grâees. ^^

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


•LETTE (adjectif). Se dit d'une vieille femme galante.

« Tu les aimes avancées, toi ! Ce n'est pas mûre, c'est blette qu'il te les faut ! »

E. ZOLA {Nana).


— «K3*—


I U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 43


lo:


IITE (Fermer sa boîte^ se taire) .


« Ferme ta boite, ou je te crève ! » V. MEUNIER (Les Baisers tristes).


8ONHEUR (Faire le bonheur de quelqu'un ; lui plaire).


<K Non, tu sais, il ne ferait pas mon bonheiip. »

E. ZOLA (Nana).


44 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


I


ORDEL {Théâtre de boulevard ainsi bap- tisé par le Directeur d'un de ces établissements) *.


c Dites mon bordel, interrompit Borde - nave, avec le froid entôlement d'un homme convaincu. »

E. ZOLA (Nana).


1. Nous croyons intéressant de rappeler la définition de ce mot, telle qu'elle est donnée dans le Dictionnaire de NAPOLÉoir Landais :

« BoRDBL, subst. masc. (de Tallemand Bord), petite maison, nom donné anciennement en Allemagne aux appartements souterrains et même fortifiés (!) qu* habi- taient les femmes, pour n'êtrb pas insultées!!! Quantum mutatus ab illo ! »


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 45


^»<»<»^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^»^^^^^^^%^»»^^^^^'W»»V%»^^>»^i^^S^^»^^WV^^^^'


  • 0U6RESSE (Femme du monde qui se

conduit mal).


« Cette petite madame de Chezellcs est une bougresse. »

E. ZOU [Nana).


i


OCLOTTE (adjectif). Grasse.


( Oh ! là, là, elle est rien, boulotte. Y a de quoi manger. »

E. ZOLA {Nana).


46 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


8OUCHÉE (Être). Femme dans V impossi- bilité d'avoir des enfants.


E. ZOLA (Pot-Bouille).


B


RAMER {Synonyme de chanter) .


<c Tu brames tous les soirs d'infâmes ritournelles. »

HUYSMANS (Marthe),


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


ORINGUE (Fille du peuple dont la conduite est mauvaise).


« Sa grande brlnfi^ue de sœur, d

E. ZOLA (U Assommoir) .



€am


ARLUCHE (Camarade).


« Eh! Bourdeau, lève-toi, c'est ton «Mnarlnehe qui t'appelle ! »

HUYSMANS (Marthe).


52 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


%ANAILLE (Rythme canaille^ musique populaire).

« Le rylhme canaille de la valse avait le rire d'une polissonnerie et faisait sourire le public déjà chatouillé, j»

E. ZOLA (Nana),


— <fâ»—


liARAMBOLER (Se faire caramboler^ s'abandonner).

« Elle sentit que la culbute de sa petite, en train de se finire caramboler, l'enfon- çait davantage. »

E. ZOLA (L'Assommoir).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE, 53


VÂBNË {Expression injurieme^ synonyme de vache).


c Dis donc, sale oamef cria Agnès furieuse. »

V. MEUNIEil (Les Baisers tristes).


CaRi


OGNE (Synonyme de revêche)^


HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


54 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


Carte (Être en carte). (Se dit d'une prostituée soumise aux règlements de la préfecture de police).


E. ZOLA (Nana).



ASSER L'AGRAFE (Se séparer).


« Tu as cassé Tafi^rafe, tu ne veux pas y venir faire une soudure, sur le zinc, en face. »

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 55


c


ASSER SON LACET (Rompre une liaison).


HUYSMANS [Les Sœurs Vatard).



ATIN (Fille publique).


E. ZOLA (iVana).


-<«*—


V AVALER (SE). (Quitter la maison pater- nelle pour se mal conduire).

oc Ça lui démangeait par tout le corps de de se cavaler et d'y passer. »

E. ZOLA (L Assommoir).


56 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


l^HAMEAU (Synonyme de rosse. Se dit gêné- raletnent de quelqu'un qu'on méprise et dont on a à se plaindre).

« G*est ce ehameau de Rose qui a monté le complot. »

E. ZOLA (Nana).


liHANDELLE (Tenir la chandelle, se dit d'un mari complaisant qui favorise V inconduite de sa femme).

E. ZOLA (Nana).


—4*»—


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 57



HAUD, CHAUDE (Erotique).


c Tout de suite, assise sur un banc de mousse, Vénus appela Mars auprès d'elle. Jamais encore on n'avait osé une scène de séduction plus chaude. »

E. ZOU (Nana).


e


HAUFFER LA COLLE (Préparer un raccommodement) .


a Je vais faire ehauffer la colle qui doit

nous réparer. Elle sera forte, je t'en réponds,

et t'auras beau crier au vinaigre, elle t'arra- chera la peau, si t'essaies de l'enlever. »

UDYSMANS (Les Soeurs Vatard).


58 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.



HEMISE (Lancer sa chemise par-dessus les moulins. — Chemise est pris ici pour bonnet).

E. ZOLA (Nana).



HENAPAN {Chenapan femelle^ femme qui se prostitue).


« Un ramassis de Chenapans

fenàelles, écloses pour la plupart dans un bouge et qui ont, dès l'âge de quatorze ans, Éteint les premiers incendies de leurs chairs, derrière le mur des abattoirs.

HUYSiMANS (Les Sœurs Vatard).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 59



me {Femme chic, femme à la mode).


« Alors Nana devint une femme chic, rentière de la bêtise et de l'ordure des mâles, marquise des hauts trottoirs. »

E.ZOLA {Nana).



HIEN (Un chien^ synonyme de chic).


ce Elle vous a un chien... »

E. ZOLA (iVana).


60 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


<^^»^^<^^%^^^^^^W»^^<MM»^<M»/WMWW»»WVW»^»^M»^^W»»^^l>W^»<^»l»>«W»<WM^W^V^«»V^M»



HIËN (Mot affectueux).


c( Elle lui jura qu'il était le ehien aimé, le seul petit homme qu'elle adorât. »

E. ZOLA (Nana).



HDEME (femme ardente).


a Une telle courait comme une ehienne après un homme qui se moquait d'elle. » IIUYSMANS (Les Sceurs Vatard).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 01


ChIER du poivre {Donner du tourment à sa famille).


a Oh ! ils l'avaient prédit que la petite leur ohierait du poivre ! )>

E. ZOLA (U Assommoir).



HOPPER {Faire une faute).


HUYSMMS {Les Sœurs Vatard)


62 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.



OCHON (Adjectif). (Indécent y décolleté).


« Mon cher, vous allez voir le coslume de ma femme, au second acte.... Il est d'un cHiclioii! »

E. ZOLA (Nana).



OGHONNERIE {Mauvaise action).


«... Pas un homme, entends-tu, n'a une coehonnerie à me reprocher. »

E. ZOLA (Nana).


LA FLORE P0RI90GRAPHIQUE. 95



OCOTTE (Femme légère).


E. ZOLA (Nana).


llOLLAGE (Concubinage. — Quelquefois M. Zola, prenant l'objet pour lachose, désigne de ce nom la concubine).


« Ce n'est pas une femme à Foucarmont ; c'est le <M>lla^e à ce monsieur là -bas. »

E. ZOLA (Nana).


04 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


%|OLLER (Se coller un homme sur le dos, Se marier).


E. ZOLA [Nana).


Coller une affaire (Rendre une femme enceinte).


« U lui a collé son affaire... »

E. ZOLA (Pot-Bouille).


U FLORE PORNOGRAPfflQUE. 65


Compote (État de maladie du ventre).


« Elle avait tout le bas en compote. »

E. ZOLA (Pot'BouUle).


j


/

(



ORNICHE {Contour),


« ... Sa robe Tétreignait comme un vête- ment japonais, dessinant le scrpentement de sa gorge, la cM^rnlolie de ses hanches. »

HUYSxMANS [Marthe).


66 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.



OUCUE-DEHORS et L'AMOUREUX {Surnoms gracieux donnés aux seins d'une femme).


a Comme Jeanne dormait du côté droit, son téton du côté gauche était souvent à l'air au réveil. Julien, l'ayant remarqué, ap- pelait celui-là M. de couche-dehors et l'autre M. Liamoureux, parce que la fleur rosée du sommet semblait plus sensible aux baisers. »

GUY DE MAUPASSAKT {Une Vie).





OUCIIER {Coucher avec quelqu^un. Le posséder).

E.ZOLk {Nana).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 07


Couler des regards {Regarder en dessous).

« La gamine <M>iilait des reg^ards sur

les jambe nues de la dame. »

E.ZOIA (Nana).


flOUP DE PLUMEAU (Se faire donner un coup de plumeau. Avoir un amant).

« Maintenant, dit A^ictoire, elle se fidt donner un coup de plumeau par le

commis de son homme.... Pas de danger qu'il y ait de la poussière ! »

E. ZOLA (Pot'Bouille).


^ U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


Couper dans u pommade (Être dupe).


HUYSMANS (Les sœurs Vatard).


CoDPER LES VIVRES (Refuser à une femme les* caresses qû*elle se croit en droit d*exiger).


«... Si la tante ne donne pas la nièce, bonsoir, il lui <M>upe les vivres. . . .

— Hortense, par décence, se mit à boire

son café »

E. ZOLA (Pot'Bouille).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE 09



RACHE-LOIUS {amant qui paye).


« Pouvait-elle dans les hommes voir autre chose que des eraohe-louUi? »

Y. MEUNIER (Les Baisers tristes).


Cracher ses chicots {Façon de chanter, expression poétique).

Un basson qui nasille^ un vieux qui

[s'époumone A ovaolier m%m ehioote dans le cou d'un

[trombone. HUTSMANS {Marthe).


70 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


IIRAPOUCIN (Homme laidj ressemblant à un crapaud).

« C'était un eraponcsiii bonasse et un jovial compère que ce commerçant coureur de guilledous. »

HUYSMANS (Marthe).


Crap


ULE (Synonyme de débauche) ^


« Elle se sentait écœurée et lasse comme au sortir de longues erapules. »

HUYSMANS (Marthe).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 71


liRAPULE (Terme injurieux qui quelque- fois s'emploie amicalement).


«... On aime son petit père... appelle- moi papa, erapole. »

E. ZOLA (Nana).


-4*-


fiBAPULE (La crapule du vice. Raffinement de perversion).


E. ZOLA (Nana).


/


72 hk FLORE PORNOGRAPHIQUE.


Crêper LA TIGNASSE (Se). — Se prendre aux cheveux.


« Elle finissait par se crêper la tignmnifi

avec une camarade assez malhonnête pour lui avoir pris son amant et assez taquine pour la braver. »

HUYSMANS [Les Sceurs Vatard).



REVANT (Ennuyeux)].


E. ZOLA (Nana)


U FLORE PORNOGRÀPIUQUE. 73


flUISSES (Se taper sur les cuisses. Moyen de témoigner sa scUis faction).

E. Zola (Nana).



UVE HUMAINE (Grosse femme).


« ... La tirade éjaculée par la bonde de cette ouve humaine... »

HUYSMANS (Marthe).



B


AME (Synonyme de fille publique).


« Aucune de ces dames ne lui cherchait misère.

E. DE GONCOURT (La Fille Èlisa).


78 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


w


AME DE COMPAGNIE {Synonyme de prostituée de province) .


«... Les filles les plus indignes sortent de leurs rôles d'humbles machines à amours, se transforment en espèces de daines de compafi^nie, associées à Texislence pares- seuse des jeunes bourgeois. »

E. DE CONCOURT (La Fille Élisa).


i


ARDANT (Le). V Amour.


'(.,.. Une voix de pauvresse célébrait la gloire de l'amour et les ineffaçables victoires du petit « Dardant ».

ILUYSMANS (Marthe).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 70


SéBALUGE (Déshabillé).


«.... Ça ne m'épate plus; faut voir ça au

E. ZOLA (Naiia).


Déboucher (Déboucher une femme. Avoir des rapports intimes avec elle).


E. ZOLA (Pot'Bouille).


80 U FLORE PORNOGRAPfflQUE.


VÉBRINGUÉ (Allure débringuée, allure de voyou).

« Il partit avec cette allure débrinn^ée

qui le rendait irrésistible auprès des femmes. »

HUYSMANS (les Sœur« Vatard).


Bécrëpir


LA FACE (Se faner).


« Au fond tous ces amours au débotté lui d逻*épl«Baleiit la flBuse et ne la conten- taient guère. »

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


U FLORE P0RN0GR4PHIQUE. 81


B


ÉCROCHER UN GARÇON (Se dit d'une femme qui n'a que des filles et ne peut parvenir à accoucher d'un gar- çon).

E. ZOLA (Pot'BouiUe).


w


ÉGOSILLER UN COUPLET (Chanter).


«.... Je me gargarise d'une roulade ratée, j'empoigne le public... Albns, défl^osille ton couplet; je t'apprendrai, à mesure que tu le goualeras, les nuances à observer. »

BUYSMANS (Marthe).


83 U FLORB PORNOGRAPHIQUE.


B


E60ULINER (Tomber).


^ Une grosse larme lui dén^ulina des cils. »

miYSMANS (Les Sœurs Vatard).


DERRIÈRE (A deiTière ouvert). Nouvelle manière de saluer.


«c Elles souhaitèrent alors, très enchantées, le bonsoir, firent un salut à deprière ouvert, et s*en furent se laver à la pompe... »

HUYaiÀNS (Les Sœurs Vatard).


L\ FLORE PORNOGRAPHIQUE. . «5




Dessous (Dessous secrets. Ce que cachent les femmes).


HENRY CÉARD (Soirées de Médan).


Dételer (Ne plus songer à F amour).


(c Dans sa jeunesse il était un fort endiableur de filles; à cette heure il avait dételé, mais il aimait encore la société des lemmes folles de leur corps. »

E. DE CONCOURT (La Fille Élisa).


84 LÀ FLORE PORNOGRAPHIQUE.


BoNNER DANS LE TRAVERS (Se laisser séduire).


E. DE CONCOURT (La Fille Élisa).


S


ONNER DE SON CORPS (Se prostituer).


« Quand la Tricon n'avait pas besoin d'elle, elle ne savait où donner de son

corps. »

E. ZOLA (Nana).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 85


9


ONNER DES IDÉES (Synonyme d' exciter).


« Elle n'agaçait guère les hommes ; cepen- dant, leurs bêtises lui causaient si peu de plaisir, qu'elle restait sale exprès afin de ne pas leur donner des idées. »

E. ZOLA (Pot'Bouille).


h


ROLICHON (Folâtre, amusant).


« Quand on a eu le malheur d'épouser un piano mécanique qui met en fuite le monde, on serait bien bote de ne pas se faire ail- leurs un petit intérieur drolichon où l'on puisse recevoir ses amis en pantoufles. »

E. ZOLA (Pot'Bouille).



^iA


SbOULÊ, éboulée [Étendu paresseuse- ment).


« Elle gisait depuis viagt minutes éboulée sur un amas de coussins... »

HUYSMANS (Marthe).


m LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


t


CORCHE-CUL (Se frotter à /'). Se rouler sans ménagements.


<r.... Les enfants se frottant à Técsorche* cul dans Teau des ruisseaux.... y>

HDYSMANS (Les Sœurs Vàtard).


BcUELLÉE D'ORDURES (Enumération d'épithètes injurieuses),

«... On se déverse sur la tête de pleines éouidlées d'ordures. »

nUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 91


i


GCULÉ (Fatigué).


« Les ouvrières brisées par la fatigue, éonlées par les sommes, la tête dans les poings.... y>

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


SmBALLÉ (Éloigné). Se dit des gens dont on parvient à se débarrasser.

« Enfin, les deux vieux étaient emballés t »

E. ZOLA (Nana).


in U FLORE PORNOGRÂPflIQHE.


SMBALLÉ, emballée (Être emballée, être arrêtée par la police) .

«c .... Le départ effaré d*un troupeau de femmes brutalement emballées par les agents.... »

E. ZOLA (Nana).


I


MMERDER (S'). S'ennuyer.


« Que fais-tu donc là, Satin?

— Je m'emmerde, répondit Satin tran- quillement, sans bouger.

« Les quatre hommes, charmés, se mirent à rire. »

E. ZOLA (iVana).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 93


I


MMERDEUR (Personnage ennuyeux).


« Frappe trois coups, parce qu'il y a un tas d'emmerdeiirs. »

E. ZOLA [Nana).


IMPAILLÉ {Lair empaillé, Vair fier).


« La mère de Caroline, très digne, Pair empaillé. ;>

E. ZOLA (Nana).


M LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


&MPAUMER (Empaumer quelqu'un, faire sa conquête).


m Et ça empaamalt des chefs de bureau par ses airs modestes. »

E. ZOLA (Nana).


f\ SmPOCHER (Recevoir des coups).


« Frontan lui lâchait des claques. Elle, accoutumée^ empoekait ça. »

E. ZOLA (ZVana).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 05


SmPOCHER (Empocher un homme, V agréer).

a Cette grosse bête de souillon empooliait les hommes, comme les gifles, réchine tendue. »

E. ZOLA (Pot'Bouille).


SmPOIGNEU (Empoigner quelque chose). Être atteint d'une maladie véné- rienne.

« Au dehors on ne sait pas ce qu'un jeune homme peut empoi^^ep quand il commence trop jeune ! »

E. ZOLX (Pot'Bouille).


Od LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


i


PONGE (Synonyme de maîtresse).

« ... que je te fasse voir mon épon^^... » HDYSMANS (Les Sœurs Vatard).


I


POUSSETER (Se faire). Avoir un amant.


« .... Son chameau de bonne.... Peut-être bien que le bel Octave l'époussette aussi dans les encoignures. Le patron a dû l'em- baucher pour faire les enfantS; ce grand serin-là l »

E. ZOLA (Pot'Bouille).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 97


Inra


GER (S'). Devenir éperdument amou- veux.


« Prulliëres^enrageaitaprèsses jupes. »

E. ZOLA (Nana).


%


TALA6E {Pour une femme signifie : exhibition de ses charmes) .


« Celles des femmes dont les rondeurs sont suffisantes viennent là montrer à nu leur étalage et faire le client. » GUY DE MADPASSANT (La Femme de Paul).



98 LA FXORE PORNOGRAPHIQUE.


I


TEINDRE DE LÀ BRAISE (Ramasser de r argent).


« Eh! Confiât? cria-t-il au garçon, voilà de la braise, ételns-la, il y a cinq chopines à payer... »

HDYSMANS(ilfar^Ae).


i


TRENNER (Attraper une vilaine maladie) .


« Ce butor de cocher qui les prend toutes, a étrenné également, au point qu'il en tire encore la jambe.... »

E. ZOLA (Pot'Bouille).



3189B



"aire (FAIRE UN AMANT). Se rattacher ou le prendre à quelqu'un.


« Est-ce que, du moment où deux femmes se trouyaient ensemble avec leurs amants, la première idée n'était pas de se les faire. »

E. ZOLA (Nana).



i02 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


I


AIRE BOUM (Se laisser aller).


« Il n'ignorait pas comment se pratique celte agréable chose que les ouvrières appel- lent fidre bomn. )i

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


Il AIRE ÇA (Synonyme de bagatelle et de faire boum).


E. ZOLA (Nana).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. i03


«A^^WW^WWW^VMV^^^fWMMV^^VMMWV^^WW^V^^^MMMMMAMAMMMAAAMAMAAMMM»


I


AIRE LE CLIENT (Séduire un homme).


GUY DEMAUPASSANT (La Femme de Paul).


"aire son heure (Signifie, pour une prostituée, se promener pendant une heure, sur le trottoir de la maison, afin d'attirer les passants).


oc Au dehors, qu'il plût, qu'il neigeât,

qu'il gelât, Élisa était tenue de faire tsMin beure.... »

E. DE GONCOURT (La FiUe Élisa).


104 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


K AITË (ÊTRE FAITE). Être séduite.

« Ce n'est pas moi bien sûr ; c'est l'aulre qui TOUS l'a fidte. »

E. ZOLA (Nana).


I


ALOT, FALOTE (adjectif). Luisant.


« .... Ses camarades, des beautés falotes et vulgaires, des caillettes agaçantes, des hommasses et des maigriotes, étendues sur le ventre, la tête dans les mains, accroupies comme des chiennes, accrochées comme des oripeaux sur des coins de divans.... »

HUYSMANS(ilfar^Ae).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 105


f


AUBOURG (Synonyme de derrière).


« Je vous détruirai le teaboorfl^ à coups de bottes. »

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


f


LAMBE (Synonyme de flammé).


« .... Le pompier avait^des flambes dans les yeux quand il regardait le dessous des jupes des danseuses.... »

HDYSMANS (Marthe).




106 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


ff


LEUR DE MARI (Virginité).


HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


f


OSSE (Dessous des bras).


« La fosse des aisselles à jour sous la chemise craquée. »

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 107


iPoniLLE-AU-fOT (Débauché qui aime à palper les femmes).


« Un vrai fooille-au-pot, qui tâtait sa jupe par derrière, dans la foule, sans avoir Tairderien. »

E. ZOLA (U Assommoir).


ÎOUILLONNÉ {adjectif). Chiffonné.


« .... La couche était défaite, les couver^ tures fooilloimées au hasard des plis, les oreillers aplatis, les cornes en avant. »

HUYSMANS (Marthe).


108 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


«RÉTILLER DE LA CROUPE {Remuer le der- rière en dansant).

« Et elles balançaient leurs ventres, IMtlllaIeiitdela<5ronpe, secouaient leurs seins, répandant autour d'elles une senteur énergique de femmes en sueur. » GUY DE MAUPASSANT {La Femme de Paul).


«RIPONNER {Se caresser, s'agacer). Ce que nos ancêtres appelaient « la petite


oie ».


«... Après qu'ils eurent firiponné dans des endroits noirs^ ils devinrent amants, un jour qu'il pleuvait et qu'il s'offrit à lui aller chercher du fromage de cochon pour son déjeuner. »

HUYSMANS (Les Sceurs Vatard).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 109


I


RIPOUILLE (Individu malpropre).


c .... Sa comtesse le fait cocu avec cette firiponille de Fauchery. »

E. ZOLA (Nana).


ilDMET (Parfum de la femme).


c Des effilés et des dentelles un fnmet de femme mûre se dégage et de chair amou- reuse délicieusement faisandée. »

HENRY CÉARD [Soirées de Médan).


l



€ab


ION {Synonyme de grosseur).


« Madame Yoblaty un £^abion de suif, une bombance de chairs mal retenue par les douves d'un corset.... »

HDYSMANS (Les Sœurs Vatard).


8


114 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


c


ACHEUSE {Femme dépensière).


E. ZOU (Nana).


ItADOUE (Synonyme de merde; s'emploie comme épithète injurieuse).

« Attends, g^adoue ! »

E. ZOLA [V Assommoir).



ALBE {Contour d'une femme) .

« Le i^be de Nana.... »

E. ZOLA (Nana).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 115


^ALE (S'emploie dans le sens de nuUadie morale).

«.... Elle gardait le bagou parisien, une

sale de drôlerie attrapée en se frottant

aux hommes. »

E. ZOLA (Pot'Bouille).


« 


AMER (Ganter quelqu'un^ le séduire).


c Gante, comme j'ai fait, un vieux qui soit mariéf ou un petit jeune homme qui ne se lassera qu'après s'être laissé ruiner. »

HUYSMANS (Marthe).


il6 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


HâRCE (Actrice du second ordre dans un théâtre de genre).

« Lorsqu'une de ces petites femmes ne marchait pas di^oit, il lui allongeait un coup de pied dans le derrière. Autrement, pas moyen de vivre. Il en vendait. Il savait ce qu'elles valaient, les ss^roes! »

E. ZOU (Nana).


« 


AR6AMELLE (Bouche).


«... Ginginet s'était teint la i^rfl^amelle d'un rouge des plus vifs ; il prétendait avoir dans la gorge des dunes qu'il arrosait à grandes vagues de vins.... »

HUYSMANS (Marthe).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 117


CâRGOULETTE (Synonyme de visage de femme).

<€.... Ces énormes truies dont les soies craquent sur les chairs massées et qui gouaillent, le bec en Tair, avec des rires qui leur secouent la fi^argoulette et leur font danser le ventre. »

IIUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


€aULE-BON-TEMPS (Homme d'une gaieté triviale et communicative).

«.... Ce diable d'homme était si déluré, si jovial, il avait l'air d'un si vrai s^ule- bon-temps, qu'elle finit par lier conversa- tion avec lui. »

IIUYSMANS (Marthe).


118 LA FLORE PORNOGRÂPfflQUE.


€a


ULER LE FESSIER {Battre qudqu'un)-


«.... Celui-là lui gaula le féasler à

coups de bottes. »

HUTSMÂNS {Les Sœurs Vatard).


« 


AUPE (Synonyme de femme dévergondée),


« Un soir, dans un bal où elle cherchait fortune en compagnie d une grande

HUYSMANS {Marthe).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 119


^AVIOT {Gorge. Serrer le gaviotj étrangler; faire payer les hommes).


« Serrez-leur le fl^Tlot. »

E. ZOLA {Nana).


m0


GmmE {Cri d'amour).


« Marthe ne mentira pas maintenant qu'elle n'aura plus l'occasion de simuler les fl^eifl^eries du parfait amour. »

HUYSMANS {Marthe).


i90 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


c


I60LETTE (Femme de mauvaise vie).


c Maison bondée de roulures ou foisonnant de i^ig^lettes propres à dégourdir un homme. »

HDYSMANS (Les Soeurs Vatard).


Glousser (Synonyme déparier).


« Qu'est-ce qu'elle a à glonaaeVf celle- là?»

V. MEUNIER (Les Baisers tristes).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. iSl


m


OLLE (Femme bête).


HUTSMANS {Les Sœurs Vatard).


« 


ODâILLER (Paire bonne chère) .


E. ZOLA (Pot-Bouille).


« 


ODAILLEUSE (Femme gourmande).


<K .... Céline la fi^odaniense, dont le sang fourmillait dans les veines.... »

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


Itt U FLORE PORKOCRAPHIQUE.


« 


ONSESSE (Synonyme de câlin).


€ Tous des portiers et des lampistes, et avec cela des ^f^onsesses en soie et des pommadins! »

HUYSMANS (Marthe).


« 


OUAPE (Synonytne de coquine).


HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 125


« 


lOUGE (Prostituée).


« Il fut presque sur le point de retomber sous le charme, tant elle était fascinante, cette i^ufipe aux prunelles claires. »

HUYSMANS (Marthe).


€re


LUCHON (Le greluchon de Nana) .


« Garçon qui a mangé trois cent mille francs avec les femmes et qui ensuite bibe- lote à la Bourse pour leur payer des dîners de temps à autre. »

E. ZOLA (Nana).


iS4 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


IhRUE (Terme injurieux lorsqu'il s* adresse à une femme).


« Salesrael »

E. ZOLA (Nana).


« 


UENULE {FUle mal mise).


« 


Des snenlUes de figurantes. »

E. ZOLA (Nana).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 125


fi


DENON (Synonyme de femme légère) .


HENRY GÉABD (Soirées de Médan).



UEULE (Vilain visage).


« Je le vois, dit-elle. Oh I cette iraenle ! »

E. ZOLA (Nana).


r




Infect, infecte (Acteur ou actrice qui rC est pas du goût des spectateurs).


« Infeote! Elle est infteote! ■»

E. ZOLA {Nana).


130 LA FXORE PORNOGRAPHIQUE.


  1. EUNER {Être chaste).


« Ce cafard ! ça vous a pris des habitudes ; ça ne peut jeAner seulement huit jours ! »

E. ZOLA (Nana).


— O»—


WONQUILLE (Fleurir de) (Trompe)* un homme),

« En échange de toutes ces liches, de

toutes ces bitures, tu me turlupines comme

un gogo, tu me flenrto de jmtquille, en

veux-tu, en voilà I C'est guignolant à la

fin! »

HUYSMANS(Afar//i^).


/



k


CHER (Lâcher quelqu'un^ U abandonner) .


€ Diane se plaint que Mars la lâche pour Vénus. »

E. ZOLA (Nana).


134 U FLORE PORNOGRÀPOIQUE.


«ACHÉ, LÂCHÉE (Abandonné).


« Cela sentait la fille lâchée trop tôt par son premier monsieur sérieux. »

E. ZOLA (Nana).


i


ACIIER SA PEAU (Se négliger).


« D'affreuses vieilles ballonnées, lAchan* leur peau. »

E. ZOU (Nana).


L\ FLORE PORNOGRAPHIQUE. 135


IlANÇAGE (Début (Tune fille [dans la galanterie).

a Liançage manqué, entravé par des refus de crédit et des menaces d'expul- sion. »

E. ZOLA (Nana).


i


ANTIPONNER (Flâner).


« Us lantiponnaieiit, bras dessus, bras dessous, et récitaient à mi-voix, au fil des murailles, les litanies balbutiantes des tendresses. »

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


136 U.FLORB PORROGRAPfllQUS.


ilEVÉ, LEVÉE (Se faire lever). Provoquer un homme et se faire emmener par lui.


«.... Des débutantes levées dans un bastringue. »

E. ZOLA (Nana).


i


IGHADE (Actton de boire).


< ... De copieuses llcluides qu'ils s'offrirent au tourniquet.... »

HUYSMANS (Les Sœurt Vatard).


LÀ FLORE PORNOGRAPHIQUB. 137


l


IlfACE (Synonyme de dame de charité)


HUYSMNS {Les Sœurs Vatard).


l


IMÂNDE (Synonyme de femme maigre}.


UUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


158 LA FLORE PORNOGRAPfflQUE.


BlOFFIAT (Synonyme de Lovelofie de bas étage).


« C'était un homme sale, un lofllat.... » HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


i


OUP (Voir le loup). Perdre sa virginité.


« Nana reniflait, se grisait, lorsqu'elle sentait à côté d'elle une fille qui avait déjà TU le loap. »

E. ZOLA (UAssomtnoir).


LA FLORE PORNOGRAPQIQUE. 159


!.


UISARDE {Synonyme d'étoile de théâtre).


« .... Si elle a un tantinet de voix, je l*engagc séante : une Inisarde ramassée <:liez un mannezingue {marchand de vins). Je lui apprends le chant et Tart dramatique •en quinze jours. »

HUYSMANS {Marthe).



HADAME {Directrice d'une maison de prostitution).


la grasse et bedonnante Madame, occupée à se rassembler, à se ramasser , repêchant autour d'elle sa graisse débordante, calant avec un revers de table des coulées de chair flasque; Madame toute la soirée, remontant ses seins avachis, d'une main.... >

E. DE CONCOURT (La Fille Éliaa).


144 LÀ FLORE PORNOGRAPHIQUE.


S


AGNES (Manières).


<K En v'ià une qu'est tannante... As-tu Uni tes maires ?. . . II t'a lâchée» ça prouve qu*il avait assez de toi; \oilà ! »

V. MOECNIER {Les Baisers tristes).


m


AQUEREAU {Homme qui vit des femmes).


E. ZOLA (Nana).


LA FIORE PORNOGRAPfflQUE. 145


^S


ARINER (Synonyme de flotter) .


« ... Une actrice énorme dont le nez marinait dans un lac de graisse. .. »

HDYSMANS (Marthe).


S


ATINE (Femme ardente).


«... Une grande mAtine qui avait couru aux hommes dès les premiers frissons de sa puberté. »

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


!•


I4G U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


Ma


TOU (Synonyme d^ homme passionné).


« Ah ! le matoa venait pour NanaS Eh

bien! c'était gentil à quinze ans et demi de traîner des hommes à ses jupes I »

E. ZOLA (V Assommoir).


■tiCHÉ (Amant de passage qui paye une femme galante).

« Peux-tu dire que j' t'ai pas toujours apporté toute la braise que les mioliés m'aboulaient ? »

y.mMfSSi(Les Baisers tristes).


LA FLORE PORNOGRàPHIOUB. 1 H


SiSTOUFE (Bataille^ synonyme de crêpage de chignon).


« Oh ! zut ! va y avoir un coup d'mi»- toufe! »

Y. MEUNIER (Les Baisers tristes).


JnONSIEUR (Synonyme de client d'une femme galante).


Il y a un MontAear. Le Honaleur.

E.Z01A (Nana).


148 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


I


ONTANTS DE SOIE (Bas de soie).


« Des montants de soie dans de vieux ripatons » (jambes).

UUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


JnONTRER (En montrer trop^ être trop décolletée)^


E. ZOLA (Nana).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 140


Morceau de bois {Homme ou femme insensible).


c Et tu crois que ta femme est un vrai mopoean de bois! »

E. ZOLA (Nana).


Morde (ÉpUhète injurieuse).


€ Je vas te dessaler, grande morne t »

E. ZOLA (U Assommoir).


150 LA FLORE PORKOGRAPHIQUE.


1


OUCHER (Adion amoureuse).


« .... Oui, petite garce, j'avertirai Clé- mence. Elle t'arrangera... Quelle dégoûta- tion I ça monclie déjà des hommes, quand ça aurait encore besoin d'être mouchée ! »

E. ZOLA (Pot'BouiUe).


SOULE (Être moule ^ être niais).


<K Elles me disent que je suis rudement moule de m'faire tant de bile à propos d'un homme ! »

V. MEUNIER (Les Baisers tristes).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 15^


Moule ENSALOPÉ (Tête d'ouvrière).


« .... Les femmes étaient étomiées de sen- tir bon comme si une larme de musc et

d'ambre avait pu modifier le moule ensa- lopé de leur tète.... »

HUYSMANS (Les Soeurs Vatard).


S


UFE (Personnage grossier).


E. ZOLA (Nana)


I



HéANT (Maigreur de la poitrine).


« Le néant d'une vierge mangée d'ané- mie ».

E. ZOLA (Au Bonheur des Dames).


150 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


M


ETTOYER (Nettoyer quelqu'un, le ruiner).


c Elle vous nettoyait un homme, rien qu'à souffler dessus. »

E. ZOLA (Nana).


mEZ (Avoir le nez^ avoir de la finesse pour découvrir parmi les passants celui qui paye cher).


E. ZOLA (Nana).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 157


M


OCE (Orgie).


« Un bruit de noce à fout casser sortait par les fenêtres. »

E. ZOLA (Nana).


M


OURRISSEUR (Entreteneur).


c Oui, je sais bien, tu as un nonnis- qui te Vésuve des jaunets, quand tu lui dis : Mon prince. »

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).



Kl^^^



vFFRIR {Se Voffrir^ synonyme de se la payer, obtenir les faveurs d'une femme).


(n y me roCCrirais ben tout d'méme. » V. MEUNIER (Les Baisers tristes).


il


162 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


WINER DE LA HURE (Approuver de la tête).


UDYSMANS [les Sœurs Vatard) .


« 


RDURE {Mot grossier, lâcher une ordure).


« Maria Blond lâcha une ordare, tandis que Lucy se fâchait, déclarant qu'il fallait honorer la vieillesse. »

E. ZOLA (Nana).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 163


« 


RDURE [Synonyme de liaison amoureuse).


<c Coupeau, que ne lâchait pas le désir d'avoir Gervaise, plaisantait, tournait tout à Tordare. »

E. ZOLA (U Assommoir).



V



ÎaILLASSE a soldats (Prostituée au service des soldats).


E. ZOLA (U Assommoir).



170 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


9


AIN DE GRAISSE (Femme colosse).


IIUYSMANS (Les Sœurs Valard).


-ii>


"aNIER aux crottes (Synonyme de der rière).


« n aperçut la mâtine qui filait vile vers le bas de la rue, en secouant son panier aux carottes. »

E. ZOLA (U Assommoir).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 171


9


AQUET (Poitrine de femme).


« Anatole, très réjoui, soupesa la poitrine

de sa femme et cria : A papa, tout le paquet! »

HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


-4I--


A ASSADE {Liaison d'une nuit ou d'un moment).


E. ZOLA (iVana).


170 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


9


ASSEB (Y passer, se laisser séduire).


E. ZOLA (Nana).


-i\


ÏaSSER QUELQU'UN. (S'en débarrasser en r abandonnant à une autre femme).


« Si elle pouvait le passer à sa bonne, je vous assure qu'elle se débarrasserait vite de la corvée. »

E. ZOLA (Pot-Bouille).


— <;&►—


LA FLORE PORNOGRAPHIQUB. 171


f


ASSER DEVANT LA GLACE {Ne pas payer).


« Elle n'avait jamais donné à un homme le droit de passer devant la ^lace,

expression qui désigne l'entrée de faveur accordée, par la maîtresse d'une maison, à l'amant d'une fille. »

E. DE CONCOURT (La Fille Êlisa).


"aVÉ (GÉNÉRAL). (Synonyme de rue).

« Ton entreteneur à toi, c'est le Glénépal Pavé. »

HUYSMANS(J>s Sœurs Vatard).


172 U FLORE PORKOGRAPHIQUB.


O AYER (Se payer quelqu'un, se le procurer ou gratuitement ou avec de V argent).


a Tu te paies des hommes ; c'est

clair! »

E. ZOLA (Nana).


«4t


ft EAU (Avoir quelque chose dans la peau, êtreenproie à des passions violentes)*


E. ZOLA (Pot'Bouille).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 173


y EAU NEUVE [Faire peau neuve, changer d'amant).

« Elle parlait des deux anciens messieurs de Madame, du négociant et du Valaque, que Nana s'était décidée à congédier, certaine de l'avenir, désirant faire peau neuire comme elle le disait. »

E. ZOLA (Nana).


-44-


A ERSIL (Faire son). (Faire le tour du lac, en voiture, pour raccrocher des hommes).


« 


.... Elle faisait son persil. ... »

E.ZOLA. (Nana).


17i U FLORE PORNOGRàPHlQUB.


f


IGNOUF (Homme peu à son aise).


« Je Tai mis dans le cabinet du fond qui n'est pas meublé. C'est là que je loge les pif^oufls l »

E. ZOU (Nana).


«IMPER (Pimper des prunelles , regarder effrontément).


WYSMANS (Les Sœurs Vatard).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 175


f


INCE-CUL {Bal public).


HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


-*>


aINCÉE (Être pincée; femme qui devient enceinte).


E.lOlA{Nana).


i


170 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


a INCER (Pincer quelqu'un^ le prendre en faute) .

« Junon, en fermière, pinçait Jupiter avec sa blanchisseuse elle calottait. »

E. ZOLA (iVana).


— <^î»—


f


lOLLE (Maison de prostitution).


« 


Je t'ai tirée de la pioUe où tu gisais les quatre fers en l'air; je t'ai fait rayer des contrôles de la Préfecture. »

HUYSMANS (Marthe).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 177


r joH/xfwxfUKfU'tfvxrLr^/u^rfV'tf'w'^'^'M*»^^^**^^ **^***^^"*"^**"^^^^^^^^^^^^-*^^^^^*^^^^


f


IS (Synonyme de sein de femme).


<r Des femmes, le pis en Tair.

HUYSMANS (Ic« Sœwr« Vatard).


ISSER A L'ANGLAISE (S'échapper).


(( Elle avait demandé à son vieux trois sous pour un pelil besoin et le vieux Tallen- dait encore. Dans les meilleures compagnies on appelle ça pimieF à, l'anglaise. »

E. ZOLA (VAssommoir).


13


178 U FLORE PORNOGRAPflIQQK.


f ISSER DES ENFANTS (Être mère).


a Si nous voulions nous offrir le luxe de ne pi— Cirque deg eaÊÊakimlégkUa^em... »

HDYSMANS(I«« Sœurs Vatard).


f


IVOINER (Devenir rouge).


HUYSMANS {Let Sœurs Vatard).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


179


f


LAISANTERIE {Se dit des hommes qui ne payent point les femmes).


« Cette fois il fallait ouvrir l'œil, car les hommes ne songeaient qu'à la plaisan- terie. »

E. ZOLA (Nana).


-^>-


«LEIN, PLEINE (Être plein, avoir trop bu).


E. ZOLA (Nana).


-4*-


ISO U FLORE POUNOGKAPHIQUE.


f


OILS (Expression poétique)^


« Nana levait les bras; on aperceYail aux feux de la rampe les poilii d or de aUHBelles. y>

E. Z0L4 (Nana).


-~4'l—


î


OINTE (Etrtrémité du sein).


« Sa gorge d'amazone dont les pointes roses se tenaient levées et rigides comme des lances, ses larges hanches qui roulaient dans un balancement voluptueux, ses cuisses de blonde grasse, tout son corps se devinait, se voyait sous le tissu léger d'une blancheur d'écume. »

E. ZOLA (Nana).


LÀ FLORE PORNOGRAPHIQUE. 181

%


f


OLISSON (Adjectif). Excitant.


• <t La valse de l'ouverture, cette valse au rythme polisson. ...»

E. ZOLA (Nana).


f


OSER, FAIRE POSER (^e rien accorder)


' Cela l'enchantait de faire poser les hommes. »

E. ZOLA {Jiana).


i82 U FLORE PORNOGRAPHIQUE, i


a RISE (Être prisé). Verbe. Ne pouvoir dis- poser de sa nuit.


« Pas possible, ce soir, mon chérie je suis fitee! »

E. ZOLA (Nana).


f


UTAIN (FiUe publique).


E. ZOLA (Nana}.


-H»-


}



Quelque part (Avoir quelquun, ou quel- que chose y quelque part : en faire fi, le prendre en grippe).


E. ZOLA (Nana)


/


--W—


180 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


^ELQWm (Client de passage), Expres- sion de proxénète.


« — J'ai ^pielqanit pour vous aijyour- d'hui.... Voulez-vous?

— Oui... Combien? • — Vingt louis.

— Affaire entendue. »

E. ZOLA (Nana).


-4*-


\


■Ml»



O.'î)


1


ABLE (Derrière de femme).


« Coups de pied dans le râble, tel était son lot. »

HUYSMAKS (Les Sœurs Vatard).


-^es—


190 LV FLORE PORTtOGRAPHIQUE.


^^.^^^i^»%« 


AACCROCHAGE (Synonyme de levage: action qui consiste, pour une femme galante^ à attirer les hommes chez elle^ par des regards ou des gestes).


E. ZOLA (Nana).


AAFLE (Arrestation des prostituées sur la voie publique).


E. ZOLA (Nana).


--^—


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 191


i


ATELIER (Restaurant).


ce II sortait du râtelier, dégoûté et las... »

HUYSMANS(Jlfar^Ae).


4>-


mLAYIGOTE (Action de se parfumer le vi- sage).


« Une mirigote pour accommoder les basses viandes. »

HUYSMANS (Les Sceurs Vatard).


-4*-


^ammi


103 LA FLORE PORNOGRAPHIQUE.


fi


AVINE (Trace de coup sur la face).


Cf.... Un pochon, ou des ravines sur le

visage. »

nUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


-<>-


,E COLLER (Se). Contracter de nouveau une liaison.


E. ZOLA (Nana).


-Alh-


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. i05


MlK6ALADE(il la). Pourrirez en riant.

«c II s'en fut boire, à la régalade, le cognac et Tamour d'une charbonnière. » HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


AETâPE (Synonyme de raccrochage; appel fait aux passants par les femmes galantes).

< C'était la grande retape, le persil au clair soleil, le raccrochage des catins illus- tres.... »

E. ZOLA (Nana).


13


196 LA PLORB PORNOGRAPHIQUE.


1


OMPRE SA LONGE {Se iéparer).


HUYSMANS {Le» Seeurs Vatard)


OtOSSE {Épithète injurieuse).


< Collez une amende à ces rosses de Fernande et de Maria. »

E. ZOLA {Nana).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 197


<^^*\^^^^^^^^^V\^^^^^^^^^^»^/\^^^^>^^^^/W^^^^^>^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^AA^


fi


OSSIGNOLER DU NEZ (Chanter du nez).


(c.... Bourdeau qui butait des savates, possin^olait du nez, bedonnait du ventre, dandinait de la hure. . . . »

HDYSMANS [Marthe).


fi


OUCIflE {Synonyme de fille publique).


E.ZOLA (L'Assommoir)»


198 LA FLORE PORNOGIUPHIQUB.


mOCLER iSe). (S'enfoncer dans la dÛtautke et s'y contflaire).


E.^OLA (Aana).


AOULEUSE {Fille publique).


« Une ronlease de boulevard... »

E. ZOLA (Nana)


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 199


aOUUS DE CHAIRES MOLLES (Femme grasse).


HUYSHMS (Les Sœurs Vatard).


1


OULURE (Femme de bas étage).


« Laissez donc» mon cher, une roulure! Le public va la reconduire.... »

E. ZOLA (Nana).


200 U FLORE PORNOGRAPHIQUE^


I


ODPIEUX, ROUPŒUSE. (Qui a la roupie).


«... Yoilà une lettre que l'ouvreuse m'a dit de vous remettre, grasseya une grosse

fille roupleuae. »

HUYSM^S (Marthe).


I


OUSC AILLER (Synonyme de faire la noce).


« Il l'empêcherait bien de rouacalUer, lorsqu'il devrait lui casser les pattes. »

E. ZOLA (L'Assommoir).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 201


I


UT (Excitation féminine).


« Peu à peu Nana avait pris possession du public, et 'maintenant chaque homme la subissait. Le rat qui montait d'elle ainsi que d'une bète en folie s'était épandu tou- jours davantage, emplissant la salle. *

£. ZOLA {Nana).


-■i

» ■


I î


!

.1 i.



I


ALAUD (Adjectif) Malpropre.


« Les hommes sont des salauds. « Us aiment ça. »

E. ZOLA (Nanay


200 U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


OALETÉ (Synonyme de liaison amoureuse).

<r Vous ne songez qu*à la saleté. »

E. ZOLi (V Assommoir) .


BALON (Synonyme de maison de prostitu- tion^ en province).

« ... En province, la maison de prostitu- tion n'est pas absolument pour le jeune homme, le lieu où il rassasie un besoin physique ; elle est avant tout, pour lui, un libre salon, dans lequel se donne satisfac- tion le tendre et invincible besoin de vivre avec l'autre sexe. »

E. DE GONCOURT (La Fille Élisa).


LÀ FLORE PORNOGRAPHIQUE. 207


8


AUT (Faire le saut, se débaucher).


« Ces conversations i'échauffaient et lui donnaient plutôt envie de faire le saut. »

E. ZOLA {V Assommoir).


BaUTER le fossé (Se marier).


HUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


tSaS U PUttB POMOGRAPHIQrC.


^'^^^^^^^f*^^^^A^^^0^^^^^*0^0t0^0^0^0^^^0^0^0t0*^*0*^^^^0t0*0*tt0^0^0»0^0wmtt0^m0^m0^m


Seringue {Une vraie seringue, urne ft bêU).


E. ZOLA (Nama).


I


EXE (Instrument de travail) .


« ••• Des êtres qui paraissaient avoir laissé dans leur chambre leur sexe, comme l'outil de leur travail... »

E. DE GONCOURT (La Fille Élisa).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUE. 20!l


SIUÇON (Trace que laiêse sur la peau un baiser trop ardent).


« La mâtine osait dire que ce n'était pas un suçon! Oui, elle appelait cela un bleu, tout simplement un bleu ! »

E. ZOLA (L Assommoir).


-<:>-


Surcroît de bagage (Avoir un suraoU de bagage, être enceinte).


E. ZOLA (VAssommoir).


14



Taches azurées des truffes

(Synonyme de plaques bleues sur la . peau produites par des coups).


IIUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


,1



Taches azurées des truffes

{Synonyme de plaques bleues sur la . peau produites par des coups).


IIUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


su U FLORE PORNOGRAPHIQUE.


T


ATEZ-Y (Bijou).


« Cœur, en doublé, que les filles se mettent entre les deux nénais. »


E. ZOLA. {V Assommoir).


Terrine pleine de vices (Gros homme débauché).


IIUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


U FLORE PORNOGRAPHIQUE. 815


Tirer des enfants {Faire un accou- chement).


E. DE CONCOURT (La FiUe Élisa).


T


OQUADE (Amow^ passager).


« Les toquades gâtent l'existence. »

E. ZOLA (Nana).


ilU U FUmS PORNOGRAPHIQUB.


Toquer (Se). Se toquer d'une femme, Vaimer.


E. ZOLA (Nana).


A ORCnON {Jeune fille galante qui manque

m

de tenue).


« Mathildc, un petit torelioii dlngénue, venait de casser sa cuvette. »

E. ZOLA (Nana).


LA nORE PORNOGRAPHIQUE. 217

---'-■'—-■'--'■'-—-■'-- i ~ iri ~ i r i ~ i ~ if * i r i r ii ~innnr i innfi~ i r i nnr i n i " i rin nAïuin.


T


ORTUE (Synonyme de maîtresse).


« .... Ma tortue .... »

IIUYSMANS (Les Sœurs Vatard).


T


RAINÉE (FUle publique).


« Je t'ai vu entrer au Grand Balcon avec cette traînée d^Adèle. »

E. ZOLA (V Assommoir).


218 U FLORB FORNOGRAPHIQDB.


T


RAVAILLER (Exercer la proUUution).


« Depuis longtemps elle entendait les filles se servir avec une conviction si pro- fonde du mot trairalllep, pour définir l'exercice de leur métier, qu'elle en était venue à considérer la vente et le débit de Tamour comme une profession.... » E. DE CONCOURT (La Fille Êlisa).


T


RIPOTER {Tripotei' une femme y la serrer dans ses bras).


E. ZOLA (Nana).


LA FLORE PORNOGRAPHIQUe. 310


Trottoir (Ueu où s'exerce la prostUu' iion).

« . . . . Les trottoirs autorisés des salons bourgeois. »

E. ZOLA (Pol'Bouille).


-4»-


TrOUILLOTER du goulot (Sentir mauvais de la bouche).

« .... On la plaçait près d'Augustine, qui bien sûr devait avoir mangé ses pieds, tant elle trouillotait da s^oulot. ».

E. ZOLA [U Assommoir) .


'2*20 ^ LA FLORE POnNOGRAPHIQUK.


TuCKER DE LA MORGUE (Le). (Les dalles de la morgue. — Tucker est employé comme synonyme de sommier) (1).


« Te vois-tu sur le Tucker de la Morgue. »

HUYSMANS (Marthe).


(1) Serait-oe ud€ réclame T



f


ACHE (Synonyme de prostituée).


« Grosse vache ! Tu étais Irop contente de m'avoir pour faire sauver tes hommes ! »

E. ZOLA (Pot'Bouille).


Sll U FLORE PORNOGRIPHIQUE.


1


EAU {Synonyme de fiUé publique).


« Faut41 qu'un homme aime le crevé ! »

E. ZOLA (Pot'Bouille)


"eNDANGER des GRACES (Obtenir les faveurs d'une femme).


HDYSMANS (Les Sœurs Vatard).


U FLORE P0R2I0GBAPHIQUE. 2S5


Ventre (Avoir quelque chose dans le ventre ; avoir du talent).

« .... Un rôle de rien du tout..., un rôle de cocotte I Toujours des cocottes I On dirait vraiment que j*»l seulement des cocottes dans le irentre. »

E.IOIA (Nana).


WÉNUS (Une venus).


« • . . • Une peau ! Oli ! une peau ! Tu ver- ras, toute la salle tirera la langue. »

E. ZOLA (Nana).


15


SSO U FLORE PORN OGRAPHIQDE.


1


lANDE A COCHER {Petite fille du peuplé)


E. ZOLA {Pot-Bouille).


f


OLAILLE {Femme bête).


ff .-.. Cette volaille t »

nUYSMANS {Les Sœvrs Vatard)


82C8 — Imprimerie A. Lahure, lue de Fleurus, 9, à Pari».


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LA PRESSE

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LA FOLIE

LE FLUIDE

LES EÉVOLDTIOKS


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LES HUSICIEKS

LA MODE ET LES COSTUMES

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NOTA. — Chaque volume se vend séparément : i fr. 50.

(Voir les titres et sommaires détaillés aux pages sui- vantes du catalogue.)

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489 me ChampollioDy â Paris


L'AMOUR


XJxx -voliaxxxe ixx-X8


IMPRIMÉ EN CARACTÈRES NEUFS


Pr» : 1 fr. M o.


SOniAIRB


Ce que c'est que Tamour. — Moyens de se faire aimer ; conseils d'un père à son fils. — Ce qui est le plus agréa- ble en amour. — Le toucher, la vue, la parole. — Courtisanes grecques. — Aspasie, Phryné, Sapho, Laîs, Hipparchie, etc. — La femme habillée et la femme nue.

— Les philtres amoureux. — La galanterie chrétienne.

— Prostitution publique et prostitution clandestine.

— Ruses des entremetteuses. — Une soi-disant arra- cheuse de dents. — La dame de charité. — Bonnes.... à tout faire* — Singuliers ateliers de peinture. — Lingères, couturières, blanchisseuses pour rire. — Mademoiselle deFol-Edredon. — L'amour antiphysi^ue.

— Le Socratisme. — Le Saphisme ou amour Lesbioi.

— L'amour à 80 ans.

NOTA. — Ce volume, qui fait partie de la Bibllotkè- qve des €arloslfés, se vend séparément 1 fr. 50. — Pour le recevoir franco par la poste envoyer douze tim- bres-poste de 15 centimes à la librairie DOUBLELZÉYIR,

13, rue Champollion, A Paris


LA BEAUTÉ


XJxiL -volxarxi-o ixiL-X8


mPRIHÉ ETÏ CARACTÈRES NEUFS


Prix t 1 ffr. 50 e.


somuiRE.


Téous. — Hélène. — La maltresse d'Anacréon. — La maîtresse de Péronne. » Salambô. — Rébecca. — La Petra Camara. — Harion Ddorme. — Madame de Mon- tespan. — Madame ae Pompadour. — La Vénus de Mifo. — La Callipyge. — La beauté en détaiL — Les Bayadéres de l'Inde. — Thétis. — Le pied chinois, etc. — La beauté n'appartient qu'à la femme. — Le plus beau corps du monde. — Du cou, des épaules, de la taille, des seins, de la chevelure, du front, des yeux, des dis, des sourcils, du nex, des lèvres, de la bouche, des oreilles, du teint, des mains, des ongles, etc.


NOTA. — Ce volume qui fait partie de la Bibllo- tlié<q|«e des CnrloslléB, se vend êéparémeni 1 fr. 50. — Pour le recevoir franco par la poste, envoyer douze imbreth-poête de 15 c. à la librairie DOUBLELZÊYIR,

f S, me CliaBipollioii, A Paris


LIVRESSE


ET


LES IVROGNES


1 T«l ii-i8, tef riaé en carictères leids


Fris : 1 fr. M o.


SOXMURE.


Les missions de Tivresse. — La Famille de FÎTrogne. — L'Assassin. — Horrible Teng^eance. — Opium et Ha- chisch. — Théophile Gautier. — L'absinthe. — La Né- mésis de l'orgie. » Les combustions spontanées. — Le Cochon fidèle, — Le Lapin blanc. ~ L'Académie des pochards. — Lampeurs et Cheniqueurs, etc. — Les victimes de l'alcool. — L'enfant de cinq ans. — Le pari de deux litres. — Paralysie. — Abrutissement. — Hal- lucinations. — Le meurtrier de son enfant. — Dévoré par les rats. — La femme ivre. — L'ivresse du rire. — L'opium des anciens. — Lès ennemis de l'ivresse. — Paris buveur. — Anecdotes diverses.

NOTA. — Ce volume, qui fait partie de la BIbllo- théqve des Curiosités, se vend iéparément 1 fr. 50. — Pour le recevoir franco par la poste, envoyer dotue timbres-poile de 15 cent, à la librairie DOUBLELZËYIR,

13, rue Champollion, A Paris


LA TABLE


LMPRIMÉ EN CARACTÈRES NEUFS Prix : 1 ffr. SU c.


SOMMAIRE.


La table chez les Grecs. — Le plat de lentilles d'Esaû. — Les YiD(rt-deui services d'Héiiogabale. — La table chez les Carthaçinois. — La table chez les Français. — Les petites maisons et les femmes entretenues. — Festin de Grimod de la Reyniëre. — La table chez les Chinois et les Japonais, etc. — Les ustensiles de cuisine. -- Les lits de table à Athènes. — Les festins. » Les discours.

— Les chants. — Les danses. — Les vins. — Les femmes. — Le premier service. — Le second service.

— Le troisième service. — La satire V de Juvénal ; les parasites. — Virron; sa tasse à quatre becs. — Le jiain ; les poissons ; les asperges ; Voie ; les chapons ; le sanglier; les poulets ; les lièvres; les truffes. — Les mousserons. — Le champignon d'Agrippine. — Les femmes dans les festins. — Déjeuners à la fourchette, etc.


>'OTA. — Ce volume, qui fait partie de la BiMio- tliéi|«e des Curiosités, se vend séparément 1 fr. 50. — Pour le recevoir franco par la poste, envoyer douze Hmbreê'poste de 15 cent, à /a librairie DUUBLBLZÉVIR,

f B, me Champollion, A Paris


L'IVRESSE


ET


LES IVROGNES


1 T«l. ii-i8, iBf riaé en caractères leaTs


Prix : 1 fr. M o.


SOXMURE.


Les missions de l'ivresse. — La Famille de rivrogne. — L'Assassin. — llorrible Tengeance. — Opium et Ha- chisch. — Théophile Gautier. — L'absinthe. — La Né- mésis de l'orgie. » Les combustions spontanées. — Le Cochon fidèle, — Le Lapin blanc. — L'Académie des pochards. — Lampeurs et Cheniqueurs, etc. — Les victimes de l'alcool. — L'enfant de cinq ans. — Le pari de deux litres. — Paralysie. — Abrutissement. — Hal- lucinations. — Le meurtrier de son enfant. — Dévoré par les rats. — La femme ivre. — L'ivresse du rire. — I/opium des anciens. — Lés ennemis de l'ivresse. — Paris buveur. — Anecdotes diverses.

NOTA. — Ce volume, qui fait partie de la Biblio- théqve des C^riosUés, se vend iéparément 1 fr. 50. — Pour le recevoir franco par la poste, envoyer douze timbre$-po$i€ de 15 cent, à la librairie DOUBLELZÉVIR,

13, rue Champollion, A Paris


LA TABLE


LMPRDIÉ EN CARACTÈRES NEUFS Prix : 1 fr. SU c.


SOMMAIRE.


La table chez les Grecs. — Le plat de lentilles d'Esaû. — i^s yin(rt-deui services d'Hétiogabale. — La table chez les Carthaginois. — La table chez les Français. — Les petites maisons et les femmes entretenues. — Festin de Grimod de la Reyniëre. — La table chez les Chinois et les Japonais, etc. — Les ustensiles de cuisine. — Les lits de table à Athènes. — Les festins. — Les discours.

— Les chants. — Les danses. — Les yins. — Les fenunes. — Le premier service. — Le second service.

— Le troisième service. — La satire V de Juvénal ; les parasites. — Virron; sa tasse à quatre becs. — Le nain ; les poissons ; les asperges ; Voie ; les chapons ; le sanglier; les poulets ; les lièvres; les truffes. — Les mousserons. — Le champignon d'Agrippine. — Les femmes dans les festins. — Déjeuners à la fourchette, etc.


>'OTA. — Ce volume, qui fait partie de la Biblio- tlièqve des Curiosités, se vend séparément 1 fr. 50. — Pour le recevoir franco par la poste, envoyer doute /imbreê'poête de 15 cent, à la librairie DUUBLBLZÊVIR.

IB, rue ChampoUion, A Paris


LA €HASSE


BT


LES CHASSEURS


1 Tol. ii-iS, iipriié ei einctèns Mifs


rriz t t ftp. &• e.


Histoire da droit de chasse. — Peines édictées contre le braconnage. — Oiasses bisarres et curieuses. — Le Hapo ou chasse à la tranchée. — La chasse au toI en Perse. — La chasse au Castor. — La chasse au Chamois.

— La chasse au Poisson. — Une chasse extraordinaire.

— Un triple hallali. — Les chasses terribles. — La chasse à rslèphant; — à l'Hippopotame; — au Croco- dile ; — au Rhinocéros. » La chasse pour rire. — La chasse dans la plaine Saint-Denis ; une grenouille de six cent soixante francs. — Mélanges. — Les rois chas- seurs. — Charlcmagne, Louis XI, Charles IV, Fran- çois !•'. — Charles IX, Henri IV, Louis XIII, Louis XVI, Charles X. — Anecdotes. — Ouvrages rares et curieux relatifs à la chasse, etc., etc.

NOTA. — Ce yolume, qui fait partie de la Blbllt»- théqne des €vriositéa, se vend êéparémeni 1 fr. 50. — Pour le recevoir franco par la poste, envoyer douze timbres'poête de 15 cent, à la librairie DOUBLELZËYIR

189 me Champollion, A Pauifli


LA PÊCHE


ET


i Tol. in-iS, impriné en eanetères neafs


Prix t 1 fr. &• e.


SOMMAIRE.


Grandes pêches. — La Baleine. — Le Requin. — Le Horsc. — La Tortue. — Le Thon à la madrague. — Le Saumon.

— Poches singulières et bizarres. — La pêche au fusil.

— Les pêches de Balouki. — La Lamproie. — La carafe à goujons. — La pêche au balancier. — Les oiseaux pêcheurs. — Le Cormoran. — Le Pélican. — La pêdhe du corail et les éponges. — Pisciculture. — Calendrier des pêcheurs indiquant le genre de poissons nue l'on doit pécher avec succès pendant chaque mois de l'année.

NOTA. — GoToliime, qui fait partie de la Bihllo- tlièqve des Corloaltés, se vend séparémetU 1 fr. 50. — Pour le recevoir franco par la poste, envoyer douze timbreê-poête de 15 cent, à la librairie DOUBLELZÉVIR,

13, rue Champollion, â Paris


LES THÉÂTRES


ET


LES ACTEURS ET ACTRICES


1 Tol. ii-i8, iapriié ei einetères leifs

Prix t S ffr. S# e.


sonuni.


Athènes. — Les Dyonisies. — Le Théoricon. — Billets et

Erix d'entrée. — Riche et pauyre. — Hareng saur. — ome. — Construction. — La scène. — Les loges. — Les ^leries et les coulisses. — Paris. — L'hApital de la Trinité. — Les Enfants sans-souci. — Les clercs de la Bazoche. — Gringoire et Jodelet. — Tiirlupin. — Gau- tier-Garguille. — Bruscambille et Guillot. — Gorju. — Molière. — Le théâtre Guénégaud. — Londres, Gons- tantinople, Pékin. — L'autel de Bacchus. — I^es mys- tères. — Polichinelle. — La mère Sotte. — Le Kara- gheuz. — L'Opéra. — Anne d'Autriche et Nazarin. — Perrin et Lulli. — Mlle de Montpensier et Mme de Mon* tespan. — Mlle Fontaine et ses adorateurs. — D«!;tails intimes. — Les secrets des coulisset. — La danseuse. — La claque, etc.

NOTA. — Ce volume qui fait partie de la Biblio- thèque des CuriosiCéti, se vend séparément, 1 fr. 50. — Pour le recevoir franco par la poste, envoyer douze timbres-poête de 15 cent, à la librairie bOUBLELZÈYlR,

13, rue ChampoUion, & Paris


LE DUEL


ET


LES DUELLISTES


1 Tol. in-iS^ imprimé eD caractères neofs


Prix t 1 fr. SO e.


SOMMAiaE.


Édits sur le duel. — Une lettre de Sully à Henry IV. — Extrait pour l'antiquité des duels, des maiières pour lesquelles ils étaient permis, et de la forme qui s'obser- vait en rexécution. — Coutumes singulières à Tétranger. Les tribunaux d'honneur en Prusse. — Les duels d'étu- diants en Allemagne. — Le duel en Orient ; en Belgique. — Duel étrange des Siamois. — Les Raffinés. — Duels bizarres et curieux. — Duels entre femmes. — DueU de trois frères. — Duels militaires. — Duels littéraires.

— Le moyen d'empêcher les duels dans les régiments.

— Anecdotes. — Opinions sur le duel. — Un duel pour l'orthographe d'un mot. — Les duels de Voiture, de Cyrano de Bergerac ; — Celui d'Emile de Girardin et d Armand Carrel; — d'Achard et de Fiorentino; de Ponsard et Taxil Delord ; de Villemessant et Naquet.

NOTA. — Ce Tolume, qui fait partie de la Blbllo- thèqne des Corloaités, se vend séparément 1 fr 50. — Pour le recevoir franco par la poste, envoyer dou%e limbreê'poête de 15 cent, à la librairie DOUBLELZÉVIR.

139 ^^^ Champolllon, à Paris



LA PRESSE


ET


LES JOURNALISTES


1 Til. ii-i8, nnyriié m einetèns leib


rriz t i Dr. S# c


SOHHAIBK.


Gomment se (kit un ioumal. — Le titre; le défis; les étoiles ; la copie ; les tartines. — Rédaeteur en chef; chroniqueurs ; reporters ; metteur en pages ; le cli- chage. — Cuisiniers. — Canardiers. — Le marbre. — Romains, Anglais, Italiens, Chinois, Indiens. — Les coquilles. — Néron historien. Le conseil des monstres ; un homme de rien ; Le ministre sur un gradin ; Les chats du crépuscule ; La culotte du prêtre ; Le rat qui reuTerse un nateau à vapeur. — Le twnquet de la yie. — Veuves à louer. — Le Père Duchène. — La Mère Duchène. — Journal de la canaille. — Le Joum;tlà deux liards. — L'Aimable Faubourien — Le Journal des Halles. — La Lanterne magique; La Républicrue des femmes. — Le Siècle. — La Liberté. — Le Courrier Français. — Le Figaro. — Le Charivari. — Amendes et prisons, etc.

KOTA. ~ Ce volume, qui fait partie de la BlUlo- thèqve des Cvriositéa, se vend séparément 1 fr. M). — Pour le recevoir franco par la poste, envoyer doute timbres-poste de 15 cent à la librairie DOUBLELZÉTIR,

IBj rue ChampoUion, â Paris


LA FOLIE


ET


LES FOUS


1 Tolume ii-iS, impriné en eaneières lenrs

Prix t 1 ffr. SO e.


SOMMAIBE.


DémoDomanie. — L'Inquisition. — Le délire des reli- gieuses. — Les mystiques. — Exorcismes. — Extase. — L'épouse de Jésus-Christ. — Correspondance avec le démon. — Les timbres-poste. — La police. — Le chou- rineur. — Loup-garou. — Pierre Burgot, le mangeur d'enfants. — Le loup dont les poils sont en dedans. — L'homme qui se guillotine lui-même. — Le Résurrecteur. — Honomanie musicale. — Les démons. — Incubes et succubes. — Les tueurs d'enfants. — Les lycantrophes anthropophages. — Le mangeur de cadavres. — Le guillotme. — Les rois fous. — Le mort qui mange. — Ërotomanie. — L'homme de beurre. — Le cœur réTé- lateur. — Charenton. — Bicétre. — La Salpêtriére. — Ghéel en Belgique. — La folie. — L'enfer et ses cercles. -^ Le rire. — La statistique; 50 p. 0/0 d'augmentation en 10 ans. — Les guérisons. — La classification de la folie.

NOTA. — Ce Tolume, qui fait partie de la BlMto- théqve des CTvrlcMliés, se yend iéparément 1 fr. 50. — Pour le reoeTOir franco par la poste, envoyer douze timhru-poste de 15 cent, à la librairie DOUBLELZÈVIR,

13^ rae Cliampollioli, â Paris



LE FLUIDE


ET


LE MAGNÉTISME


1 Tol. ii-iS^ inpriné ei unetères iHfs

PHz t t ffr. S# e.


soiUiAiie.


Hagnétiseurs et spiritei . ^ Comment on magnétise. — Préceptes généraux. — Gomment on magnétise une bague, un arbre, un verre d'eau, un chien, une bou- teille. — Petit réservoir maniétique. — l'antre de Trophonius. — Â la cour du Régent. — Xe baquet de Mesmer. — L'abbé Faria. — La seconde vue. — Une séance chez Abd-el-Kader. — Victor Hugo et le magné- tisme. — A six lieues de distance. —



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