L'Homme libre  

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Fondé en 1913, L'Homme libre fut le journal de Georges Clemenceau. Son directeur était un homme des milieux d'affaires, Nicolas Pietri. En raison de ses critiques, le journal fut censuré au début de la guerre de 14 et transforma alors son titre en L'Homme enchaîné. En 1920, le directeur est Eugène Lautier, futur député de la Guyane. Le quotidien cessa de paraître en 1939 mais le titre réapparut comme hebdomadaire de 1951 à 1953.


Le journal de Clemenceau

Le 6 mai 1913 paraît le premier numéro de L’Homme libre, journal parisien. Clemenceau y publie quotidiennement son éditorial, et ne cesse d'avertir la France du danger encouru par la menace allemande (« Pour la défense nationale », 21 mai 1913; « Vouloir ou mourir », 24 mai; « Ni défendus ni gouvernés », 15 juillet, etc.). Il devient ainsi un ardent défenseur de la loi des trois ans, qui augmente la durée du service militaire, et qui est votée, avec l'appui de la droite contre les deux-tiers des députés radicaux-socialistes, le 19 juillet 1913.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en juillet 1914, Clemenceau défend dans son journal l'Union sacrée et la prééminence des civils sur l'état major. Déterminé à se battre, il est loin de l'image de la « fleur au fusil »: « La parole est au canon (...) Et maintenant, aux armes! Tous. J'en ai vu pleurer, qui ne seront pas des premières rencontres. Le tour viendra de tous. (...) Mourir n'est rien. Il faut vaincre. » (L'Homme libre, 5 août 1914). Le 26 août 1914, il refuse la proposition de Briand d'entrer dans le cabinet Viviani: la présidence du Conseil, sinon rien!

Il va reprocher jusqu'au ministre Malvy de n'avoir pas arrêté les militants fichés au « carnet B », alors que l'ultra-majorité de la gauche socialiste s'est ralliée à l'Union sacrée. Malgré cela, après avoir dénoncé les insuffisances du service sanitaire aux armées, qui faisaient voyager les blessés dans les mêmes wagons que des chevaux atteints du tétanos, son journal est suspendu par Malvy du 29 septembre au 7 octobre 1914, en application de la loi du 4 août qui réprimait les « indiscrétions de la presse en temps de guerre ». Le journal reparaît le 30 septembre sous le titre L'Homme enchaîné; immédiatement saisi, il reparaîtra sous ce nouveau nom le 8 octobre à Paris. Son quotidien sera suspendu à nouveau en août 1915. Clemenceau enverra alors les articles aux parlementaires .

Les journalistes

La rédaction est réduite et se compose de fidèles de Clemenceau: Gustave Geffroy, Georges Mandel ou Auguste Bernier. Charles Muller (1877-1914) y a été critique dramatique.

Voir aussi

  • La Justice, fondé par Clemenceau dans les années 1880




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