Jean-Claude Zylberstein  

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Né à Paris le 17 novembre 1938, Jean-Claude Zylberstein est un avocat, journaliste et éditeur français.

Biographie

Élevé dans une famille de petits commerçants d’origine juive et devant se cacher durant l’Occupation, il tire de la lecture du magazine L'Illustration un goût pour la littérature qui l’oriente d’abord plus vers des auteurs classiques (la Comtesse de Ségur, Jules Verne, Jack London, Alexandre Dumas) que de romans policiers.

Après des études secondaires aux lycées Voltaire (Paris) et Lakanal (Sceaux), il suit d’abord des études scientifiques et obtient un certificat de physique, de chimie et de biologie. Il se réoriente ensuite en Droit mais n'obtiendra son diplôme d’avocat qu'en 1973. Dans l'intervalle sa passion pour les lettres l’a conduit à devenir un temps le secrétaire de Jean Paulhan, ce n'est donc pas pour ses compétences en droits d'auteur qu'il va réintégrer le milieu de l'édition.

Ainsi, son premier travail dans l’édition consiste à lancer, pour le Cercle du livre précieux, le premier volume des œuvres complètes de Jean Paulhan. C'est d’ailleurs à cette occasion qu’il fait la connaissance de Guy Dumur, alors à la recherche de quelqu’un pour s’occuper d’une rubrique “romans policiers”. Tout en poursuivant ses collaborations épisodiques au Magazine littéraire, à France-Soir ou à Combat, il entre donc au Nouvel Observateur en mai 1967. Là, outre les romans policiers, il assurera jusqu'en 1986, le plus souvent de façon anonyme (mais il reste dans l'ours du journal) la critique des disques de jazz. Ces activités vont lui ouvrir les portes de l'édition : d'abord lecteur chez Gallimard, il effectue ensuite un bref séjour aux Presses de la Cité qu'il quitte en 1970 pour reprendre ses études de droit.

Devenu avocat à la cour d’appel de Paris à partir de 1973, il fera son stage chez Georges Kiejman et il va plaider principalement dans des affaires de diffamation et de vie privée, et ponctuellement dans des affaires de plagiat. Mais sa passion sera la défense des créateurs : de Salman Rushdie à Françoise Sagan, d'Yves Navarre à Daft Punk ou la succession de Jacques Brel. Conseiller juridique de la Société des lecteurs de Jean Paulhan à partir de 1977, il est aussi, à partir de 1980, aux comités juridiques de la Société des gens de lettres et de la SACD.

Conseiller littéraire au Le Livre de Poche de 1970 à 1975 et aux éditions du Champ libre de 1973 à 1977, il devient en 1976 conseiller d’édition chez Julliard. Mais sa rencontre dès 1970 avec le directeur général du groupe livres d’Hachette, Bernard de Fallois, qui cherchait alors un conseiller littéraire pour le livre de poche policier, l’amènera en 1980 à travailler pour les éditions 10/18 au sein du groupe des Presses de la Cité dont Fallois ayant quitté Hachette est devenu le directeur général. Le meilleur de sa carrière d'éditeur est maintenant devant lui : avec Christian Bourgois – dont il est conseiller littéraire pour sa propre maison d’édition –, il oriente sa stratégie éditoriale vers la réédition d’œuvres oubliées et l’ouverture à la fiction romanesque étrangère. Il lance ainsi l’année même de son arrivée une nouvelle collection (“Domaine étranger”) afin de faire (re)découvrir les meilleurs textes de la fiction internationale contemporaine.

Un an plus tard, il lance une autre collection policière, “Grands détectives”, pour publier des auteurs inédits (tels Ellis Peters, Lilian Jackson Braun ou Robert van Gulik) ou quelque peu oubliés (comme Dashiell Hammett, William Irish). Mais il a aussi l’idée d’y proposer l’image d’un « héros positif anti série noire [...] qui ramène l’ordre, dans un monde, où le crime a produit une espèce de chaos  ». Cette nouvelle direction l’oblige alors à quitter ses fonctions chez Julliard d’autant plus que, l’année précédente, il est devenu chargé de cours en droit du cinéma à Paris I – Sorbonne. En 1986, il quitte ses fonctions universitaires et abandonne sa collaboration au Nouvel Observateur où il a continué d'assurer la critique des disques de jazz. Il va alors entrer, pour huit ans, au Comité de Rédaction de Globe. Plus tard il figurera au Comité de rédaction de La règle du jeu la revue de Bernard-Henri Lévy et participera à l'éphémère revue Le Lecteur de Samuel Brussel.

Officier dans les ordres des Arts et lettres et du Mérite, il a reçu la croix d'officier de la Légion d'honneur des mains d'Hubert Védrine, alors Ministre des Affaires étrangères au Palais d'Orsay en septembre 2000.

Aujourd'hui son cabinet est renommé pour ses compétences dans l'ensemble des industries culturelles : édition de livres sous ses divers aspects, audiovisuel, musique, arts graphiques. Par arrêté du 1Template:Er janvier 2007, le Ministre de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres, l'a promu Commandeur dans l'Ordres des Arts et des Lettres en sa qualité d'avocat à la cour d'appel de Paris.

Fin mars 2007, à l'occasion du Salon du Livre, Zylberstein crée aux Editions Tallandier une nouvelle collection au petit format "Texto" sous titrée "le gout de l'histoire" (l'éditeur lui a offert un site web) est consacrée à l'Histoire avec notamment des rééditions d'ouvrages devenus introuvables comme Histoire de France de Jacques Bainville et la reprise de textes fondamentaux comme Des hommes ordinaires de C. Browning ou La chute de Constantinople de S. Runciman et un Sénèque de Paul Veyne.




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