Catalogue illustré de l'exposition des arts incohérents (1884)  

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Catalogue illustré de l'exposition des arts incohérents (1884)[1] was one of the Exhibitions of the Arts Incohérents.

It exhibited "Récolte de la tomate, sur le bord de la mer Rouge par des Cardinaux apoplectiques" and Les grandes douleurs sont muettes. — Marche funèbre incohérente, both by Alphonse Allais.

See incohérents and Exposition des Arts Incohérents

Full text

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Il, Rue Lacondamine 1884


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DE L'EXPOSITION


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PARIS

E, BERNARD ET 0'=, IMPRIMEURS - ÉDITEURS

11, RUE LACONDAMINE, 71 I 8SiS


TABLE ALPHABÉTIQUE


Pagas.

Alesson. — Une veuve vue de son épicier 102

Allard (E. J. N.). — Pile et face 49

Allard (G.). — Comment on prend son thé à l'au-

glaise 78

Allard (G.) Comment on prend Son Tay à la fran- çaise Tè

Angrand. — Troua à la lune 93

AsTRHC. — Vae Victia 113

Baduflk. — Portrait en pieds 107

Bègue (A. Le). — Projet de plafond pour le palais

de juatice 52

BÉzODia. — Crépuscule 45

BiLHAUD (P.). —La fille aux oranges 141

Bilhaud (P.)> — L'art appliqué à l'industrie. . . . 151

BoissT. — Le moulin de la Galette 95

Bourbier. — Portrait en pieds de Lassouche. . . . 149

BouTET. — Polichinelle 41

BooTET. — Carte de la presse 117

BoUTET. — Carte d'invitation 161

Bridet. — Essai de peinture mouvementiate . ... 51

Bridet, — Porc trait par Van-Dyck 118

Caporal de la 1" du 2*. — Portrait de la belle ma- dame X 97

CaJian-D'Ache. — Peinture d'histoire 159

Carrier de Joncreuil. — Le rêve de la Liberté . . 37

Carrier de Joncreuil. — Le tambour d'une étoile. 101

César 0, Binocle. — Exposition des bébés. . . . 157

Charlet. — Le remords de Caïn 130

Choubrac. — On dirait du veau 62

Cohl (Emile). — Le grand Mogol 61


COHL (Emile). — La salle Graffard 112

CoHL (Emile), — Pauvre pécheur 121

Debelly. — En quarantaine . 109

Debellt. — Les beaux esprits (Sapho) 90

Delacodbt. — Un bal chez les Batraciens . . 84

Delbet. — L'affamé 163

Delbey. — La récolte du tabac dans les campagnes

de Bruxelles . . 14T

Deschaumes. — La mer, à Fécamp . . • 155

Detouche (H). Ceux que je ne puis, en dépit de

Bossuet et de Maistre considérer comme des gens

droits 85

Detouche (Henry) — Lu foi en Dieu seul soutient. 69

Detouche (Henry). — Une rencontre 13

DiLLON (Henri). — Fantaisie incohérente ... 105

Dupuis, — Débardeur infatigable 142

Febdinandus (F). — Frontispice

GoDiN LÉONTINE, — Les deux fez 39

GiEFFE. — L'âme que cherchait Satan. . ... 48

GiEFFE . — La tortue et les deux canards 57

GiLBAULT. — LeD'Monin 142

Gray (H). — La marchande de pommes 40

Gray. — Carte du vendredi 116

Gray. — Pantalonnade 123

Habert. — La cigale 87

Habert. — La vérité 99

E. Habert. — Saint Denis se rase 111

Hilaihe. — s... pris de vin 47

Hope. — Croquis de l'affiche 120

Hope. — Fondation du mérite vinicole 134

Ihly. — Le pitre 65

Japhet. — Le char de Vénus 137

JULLIEN. — Sans avoir de chagrin, elle en a gros

sur le coeur 53

JuLLlEN. — Céramique pourvoyante 75

JuLLiEN. — Une victime du devoir 81

EoTEE. — Projet de plafond pour l'Académie .... 91

Lanolois (frères), — La famille de Lesseps .... 153


Le Copain Charpentieh. — Le rêve des peintre?. . 140

Leroy (Ch). — God save the couenne gg

LiVET (Guillaume). — Malheur aux vaincus . . . .133 LoRiN. — Planche hors texte en phototypie.

La Comète.

Un effet de lune.

LoYS. — Le comble de la réclame. ...... U,")

Marandet (A), — Portrait sans pieds d'un sociétaire

de la Comédie française , -57

Marcotte. — Impressionisme . 58

M.\rcotte. — Le clown Bibb 84

Mariani (Berthe). — Souvenir de Trébizonde . . .38

Maygrier. — Utopie 55

Meruni. — Le spectre de Banco 83

Mesplès. — L'honnête femme et l'autre. I54

Monin (E). - Le lapin aérostatique . 128

MoYNET,(G) . — Un ver de terre amoureux d'une étoile . 144

Nair (N). — Une Nymphe. 114

Natuan,— Le cintième acte de la Dame aux Camélias. 160

Olivier (P). — Une vieille compresse 133

Paqueau {G\ Moucherons .43

Paqueau (G). — Chien de temps .129

Pille (Henri). — Le roi Dag:obert. . 35

Rainaud. — Les grandes manœuvres 122

Ri-Ki-Ki. — La sultane validée . . 57

Sage. — Nature très morte 9^

Sargdes. — Idylle incohérente 95

Sinus Franck. — Un drame sur un siè^^e 127

Taluet. — La cigale et la fourmi 59

ToNlM (J). — Une trompette sous un crabe . . . . 71


LORIN (Georges)


UN EFFET DE LUNE


LA COJVIÈTE


Au clair de la lune, Mon ami Pierrot, Emmène sa brune. Pour lui dire un mot.


Pierrot infidèle A fait mille tours ; Il calme sa belle Dans un long discours.


La brune, facile, Veut bien s'apaiser Et se fait docile; Ci : premier baiser


L'histoire se corse On n'y voit plus rien. Serait-ce un divorce ? Demandez au chien .


AVANT-PROPOS


Les deux critiques distingués, qui ont assumé la tâche difficile de formuler une opinion quelconque sur les œuvres d'art qui suivent, sont deux aveugles avérés, constatés et patentés.

Ils se défendent d'appartenir à une école quel- conque et se moquent autant du dessin que de la couleur. Ils ne sont ni impressionnistes, ni essa- yistes, ni voyistes, ni intentionnistes , ni bar- bouillistes, ni quoique-ce-soitistes, et cependant^ ils appartiennent à l'art par une de ses branches ; ce sont des musiciens incohérents ; le premier pos- sède sur la clarinette un talent énorme qui le fait expulser de toutes les cours par des concierges fré- nétiques. Il a tenu longtemps une classe de solfège pour marchands de robinets ; c'est à lui qu'on doit


les virtuoses qui font l'honneur de cette corpora- tion.

L'autre s'escrime sur l'accordéon avec plus d'ar- deur que de succès. Trois caniches adultes qui lui ont servi de compagnons, sont devenus successi- vement fous mélancoliques à la fleur de l'âge. Il était impossible de trouver des gens plus autorisés, et nous sommes persuadés que leur début dans le métier de salonnier leur vaudra une place impor- tante dans les publications spéciales. Les critiques d'art, les plus consacrés, s'y entendent comme des aveugles; si ces messieurs sont pris au sérieux, c'est qu'ils distillent une quintessence d'ennui mor- tifère.

L'ennui, voià l'ennemi de l'incohérence, c'est la bête sauvage, l'animal atrabilaire qu'elle s'en va relancer, jusque dans les caves de monuments pompeux, coiffés de dômes qu'on voit se dresser à des extrémités de pont.

Les gens de bon sens, fiers de leur épaisse raison, ont poussé des cris de paon ; des artistes commer- çants qui se sont fuit une spécialité de l'art bassi- nant, sous le prétexte spécieux d'archéologie, de philosophie et d'autres balançoires en «e, ont beu- glé comme des sourds, et le troupeau des moutons de Panurge, qui pâturent en plein art officiel, ont bêlé de concert.


Bon Dieu! pourquoi tant de colères; l'incohé- rence gêne-t-elle ces messieurs dans l'exercice de commerce. A-t-on vendu une bondieuserie de moins? Est-ce que les bonshommes coiffés de casques qu'on nomme des grecs ne seraient plus d'une défaite facile ?

Hélas, non, et les musées de province, nous le prouvent d'une façon désastreuse.

On s'est mépris avec une bonne foi charmante; on a affecté de croire que les Incohérents se pre- naient au sérieux et qu'ils voulaient élever autel contre autel. On a dit qu'ils étaient incapables d'autre chose que de mauvaises plaisanteries; comme si parmi les incohérents ne se trouvaient pas des artistes véritables, dont les preuves ne sont plus à faire, et qui brillent au premier rang.

Lâchez nous le coude, bonnes gens ; peinturez sérieusement et n'empêchez pas l'incohérence de zigzaguer dans les chemins de fantaisie ; elle ébor- gnera la raison, tout à son aise, et si c'est drôle le public rira à ventre déboutonné.

Le public voilà le seul juge dont nous nous récla- mions. Quand Jules Lévy lança cette idée mirifique, il n'avait à sa disposition qu'un local restreint, dans une maison tranquille. Les locataires paisi- bles du dit endroit, contemplèrent, avec un [effare- ment qui ne se décrit pas, deux mille personnes


s'étouffant le jour de l'ouverture, dans un escalier médiocrement large.

Le même Jules Lévy transporta, l'année sui- vante, les incohérents et leurs produits dans les salons de la galerie Vivienne ; là on s'étouffa de- rechef, et vingt mille entrées payantes, dont profi- tèrent les pauvres de Paris, accusèrent un succès triomphal que les plus optimistes n'osaient espérer.

Cette année, l'incohérence a trois ans ; c'est un bel âge ; elle brandit son oriflamme avec plus d'entrain que jamais; les salons du passage Vi- vienne reverront la foule d'antan, et les plafonds trembleront sous l'écho des rires; pourvu qu'ils n'éclatent pas.

Un dernier mot : les deux aveugles ont longtemps exercé sur le pont des Arts ; c'est le seul rapport qu'ils aient jamais eu avec l'Institut.


CATALOGUE


DE L'EXPOSITION


DES ARTS INCOHÉRENTS


ABRIAL (Sthéphanie), aqua-fortiste . — 6, rue

Éblé. t — Barbillon pris au pont de l'Aima.

ALESSON (Jean), nez apparent, élève d» son

fils. — Au bureau de la Gazette des Femmes. S — Une veuve à son balcon, vue de son épicier.

ALLAIS (Alphonse), et puis après ! ! ! né à Hon- fleur, à minuit pour le quart, élève des Maî- tres du XX= siècle, 3, Place de la Sorbonne.

3 — Récolte de la tomate, sur le bord de la mer Rouge par des Cardinaux apoplectiques.

{Effet d'aurore boréalt).

Offert à S. s. Léon XIII, comme denier de s.Éint Pierre.

S — Les grandes douleurs sont muettes. — Marche funèbre incohérente.


_ 2 —

E. J. N. A. L'ART, n'est plus à naître, étant né il y a 20 ans, élève des Lapins. (Voir l'Art de s'en faire 3.000 livres de rente, habite à Paris, 58, rues — la nomenclature serait trop longue). 6 — Tableau peint frais, {pas à ritutlp). T — Le comble de la distraction chez un pompipi'. — Courir prévenir les pompes funèbres pour éteindre un incendie.

8 — Grande fête de nuit, bal champêtre. — Éclairage

électrique etc.

Divertissement. — Jeux forains.

Un mauv.iis plaisant ayant coupé les fils conducteurs de rélec- trit-ité, la fùte se trouve d.tns une obscurltu cumplètc.

9 — Une page du Dottin incohérent.

ALLARD (Georges), cherche une place n'est pas fier, élève d'une de ses cousines (21 ans). — 58, rue Lafontaine, au second.

10 — Comment on prend Son Tay; à la française. lO bis. — Comment on prend son thé, à l'anylaisc.

10 ter. — Pile et face.

AMBROISE (pas Tliomas), (Jules), élève du pro- fesseur d'un autre que le sien, — rue Maza- rine, 28.

11 — L'Enfant prodigue. — Peinture à l'huile d'olive.

ANGRAND (Charles), peintre, néauxBatignolles, y demeure. — 45, Boulevard des Batig-nolles.

Iî5 — Paysage financier ; — fragment.

ARTHUS (Albert-Louis, né GOCIAN), élève des ballons dirigeables, né au Rama (Pérou), A Paris. 81, rue Taitbout.

Exempt du jury d'admission. — l'" cinquième médaille en 1881. — Peinture.

13 — La famille Lard;

Le dieu Lard ; Le gueux Lard; Le [ou Lard.

(Ecole païenne] . 13 bis. — 2° Vue de Cythère.

(Appartient à l'École nationale de Guignon)


— 3 —

IS t'r. — Portraits de famille.

1° La trompette de mon beau-père. 2" La bobine de ma belle-mère. .1° La bille de mon petit frère. 4° Ln bille de ma petite sœur.

13 quater. — Récolte des pets de none chez les Carmé- lites.

13 quinter. — Ou'Ja tête a passée, passera bien le corps.

ASTRUC ( ), peintre, né élève. . .

rue ou boulevard ou avenue. . .

ou quai ou place etc., etc.

14 — Vœ Victis.

BACONNET (Charles-Arthur), né au centre de la France, mais n'a jamais pu y rester, perche en ce moment à Montmartre, — 21, rue Mul- ler. — Élève de Pierre Corneille.

15 — La neige tombe.

BADUFLE (Isidore), caricaturiste, né léphant, élève de Pierre Corneille, demeure rue Mon- sieur-le-Prince, 22.

IG — Un portrait en pie!.

BAHUET (Alfred), pédicure, né à Souloignon, (Auvergne), élève des coco tes sans basse- cour et de A. Jullien.

l'y — Mon portrait en pied et tout nu.

Dédié ;i M. A. Jullien

BARON (Paul), dessinateur, né coûte que les bons conseils, n'élève pas d'objections, a braqué son objectif. — 1, rue du Louvre.

\H — Un baste.

BERTOL-GRAIVIL, journaliste, néviable, élève de Corot (pied). — 167, rue de Rome.

19 — Peinture inten'iinmste. — Lr.^ quatre saisons; l au- tomne fait pressentir l'Iiiver, regretter Vêlé et désirer le printemps.


BÉZODIS (Georges), chaDgeur, né jamais où on le cherche, élève de Pierre Corneille. Si vous voulez savoir son adresse vous n'avez qu'à lui écrire .

50 — Crépuscule.

BILHAUD (Paul), poëte, auteur de Gens qui rient 1 vol. in-12. Barbré 3.50, né en riant, demeure rue des Rigolles pour le vulgaire, et 76, rue de Seine, pour les gens sérieux.

51 — La fille aux orangct.

Pour calmor la soif de ton cœur, P.iuvre tille, tu peux in;meer Tou.s les fruits d'or de l'urariger, Ç.i ne t'en rendra pas la ileur

88 — La vie; — croquis philosophiques.

S" ter — L'art appliqué à l'industrie.

S8 quater. — Monsieur, Madame et Bébé; —problème.

BOGINO (Emile-Louis assez), sculpteur, né

pas content de son sort, élève de M'i« Yvonne, du théâtre du Palais-Royal. — 51, rue du Moulin-Vert.

23 — La jeunesse n'a qu'un temps; — cire —plâtre — faïence — porcelaine).

BOISSY (Adrien), homme de lettres, né dans le quartier du Gros-Caillou, élève de Pierre Corneille. — 16, rue des Poissonniers.

84 — Ma mie.

85 — Le Sacré-Cœur et le moulin de la Galette.

8G — Trois grands peintres. {Oh ! oh I)

Noie du jury.

8^ — Portrait flatté de M. Henri Mayence. (Eh! eh!).

Noie dujury.


— 5 —

BOUNNEH'L, joueur, habite chez M. Kotek. — 4, Place de la Sorbonne.

"** — Cartes incohérentes.

BpNNEROUE (Ch.), iaconnu, a du talent, arrivera, il demeure, 16, rue de Rivoli.

"î* — L'idyllr interrompue.

« Voyom Totor.i as-tu fini vilain sale I »

BOUDIN, né pa? blanc, et pourtant pas de Nancy, préfère celui de table, môme adresse que son ami.

îlO — Ça mord.

BOURBIER (Paul), futur rentier. — 24, rue du Sentier, — élève de Jean Goujon, devait faire deux choses n'en a fait qu'une .

•*• — « J'oiens d'trouver un émail, mon vieux!; »

BOUTET (Henri), aqua-fortiste sans en avoir l'air, né à la campagne, élève des poule? et des coqs' fait pondre. — 12, rue Troyon, à Sèvres.

38 — Polichinelle; — pointe sèche.

33 — Calendrier 1885 ,- — pointe sè-he.

34 — Fantaisie incohérente; — suite de pointes sè-hcs (croquis parisiens).

33 — Timbale de menus à la pointe sèche; — menas parisiens.

BRIDET (Boquillon), caricaturiste, né à Paris, élève de sa tante, renonce à ses oeuvres, mais pas à ses pompes. — 4, rue de Calais.

36 — Mon bilan.

Acquis par la Compagnie des Omnibus

37 — L' encouragement porté à la dernière extrémité.

Appaiiient à la famille Gudillot

38 — Porc trait par Van Bick.

Appartient au marchù de la Villelte


CABRIOL, 6'ève de Georges Lorin, né en l'air

cirque cuit.

îî> — Un ejjct de lune (tctraptique). (1)

CAPORAL, élève de Fourrier, caserne de la Pépi- nière.

40 — Portrait de la, belle Madame X..., ou t'cndez- vous s'qae j'vous parle !

CARAN-D'ACHE, ué militaire, élève caporal. Hors concours, membre du Jury. Auteur de l'Essai de réglementation de la jufuilaire dans les troupes de toutes armes, au point de vue des exigences de la tactique moderne dans le but de développer la stratégie des fractions constituées en laissant toutefois l'initiative in- dividuelle de la colonne en marche en temps de guerre. — 6, rue Aumont-Thié ville.

%1 — Peinture d'hisloire.

L'empcnur I^'upolcun P' haranguant le 47^ de ligne, la veille de la balinlle de Manmjn : u Soldats ! », dit- il, et le colonel cmujusques aux larmes lui répond : « Oui, sire ! ». ■4S — Le même, p ir un temps de neige.

CARAN-D'ACHE (M^e Nelly), élève de son père. 4ÎÎ — La loge de M. Paulus {comme on v^it que le grand artiste devait y être mal à ton aise).

CARRIER DE JONCREUIL (Raymond), né au Japon, le 21 mars 1855 (anniversaire du mar- ronnier dos Tuileries)^ élève de Li-Hong-Chang. — 56;, rue Nollet.

44 — Le Rêve de la Liberté {op-wii). 43 — Le tambour de l'Etoile.

Apparti'-nl à Mlle Léonnide Leblanc


(1) La collection de faux cils envoyée par M. Cabriol a été confis- qué» parla censure.


CHAKLET (Georges), élève de Michel- Ang-e, né à Croupy (Bas-Rhin). Bonne exposition en 1883. (Voir le catalog-ue de l'au passé).

46 — Remords de Cuïn.

CHIDUR (ça se prononce ki) Émiliano-Roméo, élève le lapin à la hauteur d'un principe, né à Plâtre, canton Conspire.

48 — Exposilion des bébJs.

CHOUBRAC (Alfred), peintre, né Rose, élève de Pierre Corneille. — 17^ rue de la Reine-Hen- riette, à Colombes (Seine).

50 — On dirait du, veau!!!

CHOUBRAC aînéj'Connu sous le nom de Hope.

51 — Ba chus.

49 — L'aveugle et le paralytique.

COHL (Emile), caricaturiste, né Patant, quand il se mouche. Demeure dans l'allée principale au Père-Lachaise, 3« tombeau à droite eu entrant. Pour la terme se fait adresser ses lettres char- gées ou non, ^8, boulevard Richard-Lenoir (près la Bastille, 14 juillet 1789... Saluez!!!) Membre du jury.

S3 — La salle Graffard, (carton, d'après J. Déraud).

t L'i.rtiste a rendu avpc un art véritable le3 types si connus d'anarchistes. \ remarquer le cadre fait en bois des lies. (Iles des Pins, Noamea, etc.)

53 — La Nuit do Xoces du brace chiibonnier. (Grande composition tragico-comiqiie) .

54 — Le pauvre pécheur dans rembarras. Grosse caisse de Basque, (i l'usage d'un grand théâtre. Le poisson vient de chez Potin et la ligne a tire plus d'un goujon


— 8 —

à La Varenne, ce qui fait enrager Daubrny qui ne prenait que des ablettes.

A part ça et eolre nous, tout ca n'est pas drôle jiour » sous m is il faut dire aussi que Cohl a fait ses 28 jours et qu'on lui a coupé 1-s cheveux; de ragp, il laisse pousser sa baibe. Il enverra sa photi graphie à loutes les D.imes qui en feront la demande, moyennant U,50 c. au profit des petits chinois de la mère Morean.

COQUELIN (Cadet) de la Comédie Française, très rigolo !

34 bis. — Sarah Bernliardt en nbe blanche; — pein- ture sèche.

COLONNA DE CÉSARI (Raoul pour aucune — il est en disponibilité). Né à Paris, comme l'an passé, littérateur sentimental les lundis, mer- credis et samedis, sceptique les mardis et jeudis, macabre le reste de la semaine. Toujours discret (qu'on se le dise), front ordinaire, nez ordinaire, iDOuche ordinaire, taille l'",70, signe particulier n'a pas collaboré auFir/aro. Désirerait emprunter de l'argent. — Envoyer mandat, 194, rue Le- courbe. Inutile d'affranchir.

5S — Ballon digérablc.

se — Vue prise ùl'Expostion des bébés.

C'est pour ça qu'on en a empêché l'ouverture; c'est Sapeck qu'était- pas content!!)

•COUECHÉ, l'an dernier de Fiacre, cette année d"Omnibus. Né sur un siège (on ne dit pas le- quel), élève de L. Loir. — Habite, 3, rue Bé-


58 — Faux trompe l'œil.

DADA (U.-O.-U.), cavalier, né à Califourchon-en- Cellc, élève des chevaux, à Chaillot.

59 — Vénus.

60 — Calendrier incohérent.

Cl — Mam'zellc Pierrot (cire peinte).


— 9 —

DEBELLY (Albert), né à Quil(Aia), élève... autre- fois, maintenant professeur de langues vivantes à l'Ecole des sourds-muets, visible à sou domi- cile, dimanches, jours de fête et ordinaires ex- ceptés. Leçons intimes.

N.-B. — Prenez garde au concierge, il a un ckien-

Oî — Sapho, peinture académique. 63 — En quarantaine I

AVIS. — MM. les voleurs sont prévenus qoe tous les b:joux qui ornent ce tab!eiU nous ont été garantis parfaitempnt faux.

DORÉ (Gustave). Dessin garanti authentique. 64. — Je reviens de Pantoise (exposé par M. Vessollim).

DELACOURT (Frédéric), provincial, n'î loin de Paris, n'y a jamais habité, a un grand désir de connaître la capitale, espère tirer de ses envois la somme nécessaire à son voyage de Bray-sur- Somme à Paris.

GS — Un bal chez les Bntraciens.

66 — Une parade.

DELBEY (DÉSIRÉ), peintre, né à la campagne, près du Mont-des-Cats, élève des chevaut de bois. — 5, avenue Philippe-Auguste.

69 — La récolte du tabac dans la campagne de Bruxelles, paysage en ronde bosse, d'après et en na- ture.


DEMISETIER (André de), né pas content des af- faires, élève la voix quand il se met en colère, demeure d'amour pour vous, rue Minecom, un bœuf, numéro sbeaff.

68 — Petit grand tome de poche.


— 10

DESCHAUMES (Edmond), sans profession, né Bil- ieux, élève chronique. 69 — La mer, à Fécamp, le Vt jaillet.

Acquis par M. P. Doruulède

DETOUCHE (Henri- Julien), dessinateur, né il y a 35 ans, à Paris, élève de Pierre Corneille. 39, rue de la Tour-d'Auvergne .

■ÏO — Nocturne.

Vf — Une présentation.

78 — La Foi en Dieu seul souticAt.

'7S — Une rencontre le 13 octobre.

DILLON (Henri), peintre, né aux Colonies, élève deRibot le Blanc. — 84, Boulevard Roche- chouart.

Ç-S — Fantaisie nébuleuse.

DUPUIS (Félix), peintre. 31, Boulevard Ber- tliier.

93 — Débardeur infatigable, « qui m'aime, me suit. ! »

DUTHOIT (Paul-Cave), né Cadas, peintre, élève bien sa petite famille, plus réservé que réser- viste. 28j rue Va vin.

'76 — La comtesse Morphine.

f La morphine est parfois une morsure i

Lamartine.


EMERIC (Miss), élève de 29^ année, née de père et mère iroquois. Sur le pont de Sèvres (S. -et-0.) à droite en montant en face d'un tas de nei-


07 — Un éventail double face. — Jason au, jardin des Espcrides, (sur gaze et non sur ijaz.)


— il —

FOLOP (Jules). — 12, rue des Apennins.

"39 — M. Duniissein, dentiste, (ocinture à Veau sur marrons qu'un fit.)

GUILLOX, a exposé en 1883.

80. — Un wagon de fumeurs sous un tunnel.

GALIPAUX (Félix), joue à la Renaissance. Né dans le vif argent en disant un monoloo-ue, élève de Régnier, a eu son premier prix dans les Précieuses ridicules. 165, rue Saint-Honoré.

Wl — Cordon sanitaire, S'i — Saint Sipge.

GANDARA (Antonio), peintre, né pas espagnol, élève les jambes pour monter ses six étages, va déménager, habitera au premier, fait le por- trait sur commande, généralement la ressem- blance est garantie.

83 — Portrait d'un inconnu. {Peinture faite lundi dernier.)

GILBAULT DE BREST, quoique noble n'épakint personne, élève quand il peut. — 3, rue Bertho- let.

8î —Portrait-charge du D' Monin.

GLUMDALELITCH (Marthe-Godin), exposante en 1883, élève de Pierre Corneille et de Swift. (Voir le catalogue de l'an passé). — 73, rue de Bufton.

8S — D'après Darwin.

Pour cous qai ne cooipreadraienl point: .Vdam st CiTô. Pour las autres : un singe at un lapin.


— 12 —

GODIN (Léontine), uée incohérente, le sera tou- jours, élève une petite couleuvre. — Ne dira plus son adresse."

86 — Une paire de fez.

GOUERY* et GRAY (l'encadreur en est aussi); (Jacques) né à Paris, rue Notre-Dame-des- Champs, 117. Elève de Gray.

S'y — La tentation de saint Antoine. — Dessin de H. Gray. — Trucs de J.-H. Goucry.

GRASSOU (Piekre), peintre, né à Tours, élève de Albin Valabrèg'ue. — 9, rue Chomel.

88 — Quadrige, (Gouache à l'encre.) — Projd de déco- ration pour lu porte d'honneur d'un établissement d'utilité publique.

GRAY (En iîit), chevalier du grand cordon sani- taire, né droit, élève d'un tas de jolies pari- siennes et de Pierre Corneille, hors concours, membre du Jury, déjà médaillé, commission- naire, fait les courses à pied et à cheval. — 16, rue Fontaine, de 10 heures à 10 heures 1/4 du matin, sonnez fort e t dites votre nom, S. V. F?

M. H. Gray avait envoyé ses mémoires avec sa notice pour figurer jm catalogue. Le Jury sourieux de sauvegarder IV^prii de ses lecteurs a cru devoir r Mirer cette page qui sera publiée pro- chainement. Voir le catalogue de l'an prochain. (Note du Ju y).

89 — Pantalonule (d'après \V. Duch\ inspirée par les articles de M. A. Sylvestre.

90 — Marchande de pommes.

Appartiendra un jour, je l'espère, au Musée du Louvre, en atLendant, il est au dernier enchérisseur.


GRUEZ (Louis), peintre, né pas loin, élève de Ingres. — 26, rue des Belles-Feuilles, à Paris OS — La fêle de Levallois ou d'ailleurs.


— 13 —

GUEDON (A.), relieur, né fantaisiste, élève des maîtres de la reliure. — Rue Mazarine, 26.

93 — Reliure Jumelle. (Vous pouvez y toucher!).

GIEFFE, né au Fitte, dans i'A dêche, élève des ballons rouges au gaz hydrogène.

9i — La tortue et tes deux canirds, d'après Lafontaine (Molière).

93 — La messe de minuit à V azil-Souar {Morbihan) ; — peinture hygiénique à l'instar de Paris.

«Cet eff<?t de nuit, exécuté à H manière noire par un artiste obicur, renferme des morce.iiii d'une délicatesse infinie qui ont pu faire suspecter les prncé 'es employés par le peintre. Quelques personn^iges tels que M. Yves, lecoclior et le vieillard afflige d'une nuiioQ qui est i sa gauche, semblent justifier cette opinion Mais il sufhtde jeter un regard sur la figure qui cherche l'àne pourvoir que jamais la photographie n'a atteint cette intensilé ce vie, cette puisa.,nce de modelé et ce relief vifoureus qui fait sortir la figure du cidre. °

9G — Coup d\('il rétrospectif. — Comme quoy Messer Satanns sortant du Sabbat cerchoyt de l'œil une dmc qu'il croyait avoir oubliée.

N.-B. — La Maison se charge de la conslruclion d'appareils pour la pose artificielle de l'œil naliirel automobile. Condilions spé- ciales pour familles et maisons d'éducalioii.

HABERT (Albert), peintre, né à Paris, élève de Pierre Corneille. — Qihis, rue Diilong"

97 — Saint Denis se rase.

Tableau volé dans le trésor do la Basilique par un peintre sans scrupules qui s'était déjà fait rem itquer en faisant le moachoir.

98 — La levrette en pal'tot.

99 — La Vérité.

HENRIOT (E.), marchand de pâtes alimentaires, fait le vieux et le neuf, né pas assez incohérent, élève de Grenet-Dancourt. — 51, rue Denfert- Rochereau.

100 — Les quatre vents.

Les Vents représentés par i haricots allégoriques la- cent au points cardinaux lies expressions bien senties, mais propres. La Terre stupéfaite se bouche le nez.


- 14 -

HILAIRE (Georges), poëlier, né épaté, élève le coude pour boire. — 1, rue Pierre-Picard, en face le Sacré-Cœur, au premier au-dessus de 4

entresois.

lOl — Esprit de vin.

tOS — Effet de crépuscule en pays montmartrois (saison d'octobre, le î).

HIKCH (Isidore), on n'est pas parfait! bijoutier et fantaisiste, né au Brésil, élève (bon). — 20, pas- sage Jouiïroy.

fl03 — Les diamants de la Couronne,

On est prié de ne pas loucher aux objets exposés, mais il faut remarquer le REGENT.

HOSCHDÉ (Ernest, pour les dames), né à Paris,

élève de Pierre Corneille. 34, rue Richer. lOU bis. — .4 toi Francisque. — La Seine à faire.

HUOT (Madame), brodeu.se, née pour faire une bonne mère de famille, gagne à toutes les lo- teries, collectionne les timbres-postes et élève bien ses enfants.

tOS — Fond de culotte. — Broderie en relief.

C'est le fond qui manque le m( ins

La Fontaine.

IHLY, peintre indépendant et incohérent tout à la fois, né à Pans, élève d'un grand maître. 34, rue de la Glacière.

iOS — Le litre.

i06 — L'homme mort de faim.

JAGER (J.-J. ViRGo), née grecque, élève l'amour à la hauteur d'un art incohérent et Je contraire, adresse Jamais de la vie ! ! !

lOÎ — La grammaire française en exemple.

t08 — Musique incohérente.


— 15 —

JAPHET . . . tout simplement, né. . . pas davan- tage, élève de. . . on ne sait pas, demeure. . . plus loin.

I09 — Les pigeons de Vénus.

ÉTentail: 80 cent, de long sur 50 cent, de l-irge.

JULLÎEN (Alfred), membre du Jury H.-C, né à Cliarenton, d'où il s'est échappé, et la maladie auo-mente tous les jours. — Elève la voix quand il devrait se taire. — Pose des sonnettes et des sangsues aux dames seulement, va à domicile, (c'est vrai, vous savez). — 24, Lyon-Street. Fe- nêtres sur le jardin. Très jolie vue, en se haus- sant un peu on voit le Mont-d'Or et la Suisse. — Sonnez fort et dites votre nom ?

1 lO — Une victime du devoir.

1 1 1 — Paris-Rose.

lis — Le rire de madame Léo. G-, célèbre incohérente.

fl 13 — Portrait d'une dame qui en a gros sur le (ceur?

114 — Souvenir de Dieppe, médaillon, peinture aqua- tique, destinée à la galerie de M. Z, cadre céramique pourvoyante.

113 — La scie des incohérents.

116 — Un vêtement complet pour le premier homme.

117 — Les blancs,

Pour les Francs, Vont de l'avant, Offrir leurs plans.

(Les sujets ne valent pas le cadre.)

118 — Peinture diurne et nocturne, sur émail phospho- rescent, appliqué sur grès réfractaire. — Ruines de l'abbaye de Haut-Roc (province de IS'aplcs).

€ Célèbre pir son histoire et sa ronstruction hardie sur un roc très élevé, isolé de toute part et dominmt les h.-iutes futaies qui l'entourent. Dans ce ro ; sonl creusées ^e vastes ialles éclairées pir des ouvertures dissimulées p.ir les feuillages Un pont jeté de la montagne vcàiine sur la r:ivin servait de communication; quand ce pont fut démoli, les ruines devinrent un repiire de bri- gands qui n'en furent délogés que par un siège fait par les cara* biaiers. ■


16 —

KARLUTAIN, né à Charenton, y réside toujours, fait le portrait, le vieux, le neuf et les répara tioas.

t i.9 — Le gaz à vingt-cinq centimes le litre.

Offert par la Compafçnie du Gaz, au Conseil municipal pour la décoration du nouvel Hôtal-de-ViUe.

180 — Le bois sacre cher aux Arts et aux Muses, et surtout aux menuisiers.

Acquis par la maison du Vieux-Chêne

KLENK (Paul-Léon-Joseph), né à Bâle (Suisse), de parents français, élève de Lafoly et de M'n^î Brack. — A Passy, chez le docteur Blanche, et à Paris, 23, rue Montorgueil. ISl — Portrait du père Laumont. — Écran • SS — Le pas du Microbe. — Dessin sur parchemin.

183 — Le plus grand véhicule du choléra.

184 — A Sapcck, mort pour la rigolade.

KOTEK (Emile), homme du monde, porte un lor- gnon, dîne à 6 heures 20 minutes. — Place de la Sorbonne, ir 4.

ISS — Pour servir de frontispice à un livre récent. iS6 — Portrait de M. A. de Chalon ou le décapité in- cohérent. 187 — Siège de Troie.

LANGLOIS (Mi"= Camille). — C de la Compagnie Fratricide H.E.C. Hachécé. — Née clans le joli mois de mai, (il pleuvait) ;

Du mois de mai qui la vit naître Gardant un souvenir bien doux Elle aime a voir de sa fenêtre Pousser les loses et les choux,

E' surtout lorsque l'on bre flotte fc-ur les grands bois mystérieiii Entendre — des pleurs dans les yeux Entendre chanter la hulotte (1).


(1) La hulotte est la plus grande des chouettes. (Buffo.")


— 17 —

Rêve encore contemplativement aux arts multicolores de l'autre monde, mais s'est occu- pée de quelques réalités, notamment d'une grande chose de 4 mètres de long sur 2 mètres de haut, en collaboration avec


LANGLOIS (Henri), et SAINT-EDME, Binus in unus, fondateurs de la Société en commandite Hachécé. — H.E.C. — Nés, mais ne s'y habi- tuent pas ; en mourront (pour les petits oiseaux). Elève des Ecoles d'art eu formation et de quel- ques professeurs. Log-ent à une altitude élevée sur 17 mètres de balcon. (Il y a des fleurs). C'est haut, mais on y respire bien. On peut les trouver dans la l'ue Littré, principalement le lundi au no 1. (C'est le jour de la blanchisseuse). — Le ^rand air a élargi leurs idées ; c'est pour ça

S qu'ils ont commis un vaste portrait, d'une vaste amille, sur toile de vaste dimension, voyez plutôt ce qui suit :

% 88 — Percera .'.'.' père sera .'.'.' a percé en vertu de cet horoscope persan. (On vuit M. F. de L... montrant son dernier né à sa petite famille réunie, sans oublier l'instrument de ses révcs. — Grande famille de grands français, paternité et fraternité.

189 — La crémation et l'inhumation. (Xature morte). Destinée à faire envisager d'une manière sérieuse et définitive les avantages de Pun sur l'autre de ces deux systèmes.

130 — Un poète en Bretagne. M. André A. est telle- ment impressionné par la vue d'un dolmen, quil ne peut plus s'en arracher. (\'oi/ez la lande en fleurs] Qllendorff, éditeur). Quarante sous ou 2,55 avec dédi- cace de l'auteur.


LANOS (Henri), peintre illustrateur, né ant des choses, élève du chaos ; — 9, rue Notre-Dame- de-Lorette (Paris).

2


— IS —

I3t — Edcn-Thédlve. — Première rcprésenlatio".. — La cour d'Amour.

Nous offrons au public la primeur d'un décor du nouveau ballet. Le tpxte du livrei est Vobseuranli:ime bal.ij-é par la Lumière. L.i brosse qui a frotte ce balai a indiqué avec soin le ch ngement à vue.


LE BÈGUE (Rknk) auteur dramatique, né en pleine scène, élève des actrices. — A Neuilly.

13S — A la gloire de ^f (trquelet ; — esquisse d'un pla- fond dentiné à la salle de la Justice-de-Paix de la Mairie de Neuilly.

Offert par douze jurés de la Seine

LE BEGUE (H.), frère du précédeut, môme état- civil, même adresse.

133 — Paille foin; — Leçons de choses à Vusarjc des troupiers.

LE COPAIN CHARPENTIER, retiré des affaires, né fort mieux, élève ses vues. — Rue quand on le chatouille.

134 — Le rêve des peintres ou le cimaise pour tous. 13o — Aquarelles:

1" Moïse arrivant sur le Sinnï. 2* Joseph vendu par ses frères.

136 — Expérience sur la direction des ballons. — Enfoncé Renard .'/.'

LEMOINE (Achille), n'a pas envoyé de légende. 13G bis. — Mai-mille.

(Ileinll!) Note du jury.

LERISEL (Augustine) née à Sée, élève de Bou- langer. — 5, rue Planchât, Paris.

13'? — Viiffamé; — sculpture en mie de pain avec cadre en croule (ne pas confondre avec celles du SalonK

Dédié à Mlle Loui^ie Michel.


— 19 —

LEROY (Charles), dit RAMOLLOT, né au Camp de Châlons, élève de Camp-Robert, a demeuré rue Camp-agne première, et reste actuellement boulevard Barbes, 23, a publié des livres, dont le retentissement n'a pas besoin d'être remis en mémoire. Achetez-les ; vous les trouverez à la librairie Marpon et Flammarion, g-alerie de rOdéon, qu'on se le dise !!!

138 — God save the couenne; — terre cuite.

LERTAUBEM (Lupa), artiste, né au Phyte en 1851, élève de Pierre Corneille. — demeure, 1, rue Notre-Dame-des-Champs.

140 — Adaptation pour tabatière, (queue de rat).

LEO (Pauld), droguiste, né Gustateur. — 62, ruo Monge.

lîl — Nez cohérents.


LIVET (Guillaume), figariste, né haut placé, élève de Parisis. — 73, rue du Rocher,

148 — Malheur aux vaincus.

LORIN (Georges), élève de Cabriol, né nais dans la gorge d'Apremont, hauteur de Paris Rose. (OilendorfF, éditeur). — Place d'Etoiles, n° 0-

14 ;ï — La comète.


LOYS (P.), comptable, 2, rue du Jour, où il est né, élève d'un grand sculpteur américain, au rez-de-chaussée.

14 4 — Le comble de la rcchimc ; — l rre cuite en pot i tabac.

143 — Le psehulteax (oh dimit d i veau); — en plâtre à vendre.


— 20 —

MAC-ABON Y. Marchand de chapeaux, né au vent, élève studieux, a obtenu une médaille en zmg galvanisé, au concours des animaux gras.

14K — Un chapeau de paies d'Italie. MAC-NAB, et c'est tout.

147 — La corvée de quartier.

(Soulevez le couvercle, s.v p..')

MARANDET (Amédke pour les dames de 20 à 30 ans), élève de liachel, né a Xentué. (Départe- ment des Hautes-Narines), membre de toutes les Académies et Sociétés savantes de l'avenir. — rue Saint- Antoine, 114, de minuit à 6 heures du matin. (vSigue particulier,) n'a pas encore sa statue.

148 — Ilrnvni.id'nn pris de rhum, dessin anli cholérique fait avec les produits Maiandet. — Evvo'S en pro- vince.

14î> — Portrait en pied d'r.n sociétaire du Théâtre- Français {fragment), aquarelle à l'eau de Settz.

NOTE. — La décoration est de grandeur n;iturelle.

MARCOTTE (ALBEni) peintre, né à Paris, quoique venu à terme en ayant déjà trois dans le ventre.. Vous le trouverez toujours chez lui (sauf les cas d'absence), — 3 bis, rue des Beaux-Arts. (France), élève de Pierre Corneille.

150 — Impressionisme.

151 — Jeuœ d'e/if'ints.

1 32 — Le clown liibb. — De^ftin rehaussé de blanc.

MARIANI (Berthe), rieuse, âge incertain, née dans le royaume des fous, élève des grands maîtres , parle , boit et man^-e comme tout le monde, la seule chose qu'elle ne sache pas faire, c'est la peinture.

Ce qui explique l'incohérence du tableau présenté par elle. Quant à son adresse?


— 21 —

Vous en avez assez pour vous passer de la sienne. 1 2>«t — Quand jp suis sur la corde raide,

Il me faut bi'n montrer, c'est clair. (Princesse de Trébizonde) .

MATRAT (EMMANaEL), de l'Odéon, né pour jouer la comédie, élève les rôles qui lui sont confiés. — 17, rue de la Banque.

154 — Peinture d'histoire. — Henri IV d ta bataille d'Ivrtj.

MAURY (Rose), peintre née àAvignonet, (Haute- Garonne), a exposé en 1883; exposera en 1881. — rue de Seine, 53.

155 — Les Saisons. — Panneau décoratif ne pouvant être exposé à Cexposit'on des Arts dilo.

I5C — Quatre tambourins sur peluche bleue.

MAYENCE (Henri), fabricant de jambons, né à Montmartre, y demeure, y restera toute sa vie, c'est bien-fait! aussi pourquoi a-t-il fait?

tSÎ — La clef des songes????

MAYGRIER (R.^ymond), magnétiseur, somnam- bule, fait tout ce qui coneerue cet état, né-xtra lucide, élève les mains poin- lancer le fluide, — 4, rue de Vaugirard, membre supplémentaire du jury.

1S9 — Utopie. — Ave- le vnrtruit de L'auteur, (cnt'i droit du cadre), etccU' de l'encadreur, (côte gauche).

MÉRUNI (Emile), Fait les aveugles sur les ponts, joue la clarinette et le piquet à quatre, né en Suède, par 30 degrés au dessous de zéro, a con- servé uu tempérament Iroid ne va pas à 20 de- grés au dessus de zéro, malgré cela est élève


de Kotek, et demeure, 49, rue du Cardicai- Lemoine.

161 — Le spectre de lianquo.

MESPLÉS (Eugène), ne vend rien , n'est pas content

de son sort, élève (pas). — 39, rue de Laval. 165 — L'honnête femme. 163 — L'autre.


MONIN (Ernest), né àQuilin, (Bouche-Moyenne), élève la médecine à la hauteur d'un principe. Lauréat médiocritas.

1 6 î —Le lapin aérostatique.

MOYNET (Georges), httérateur, dessinateur et observateur, né pour faire rire les gensg-raves, élève de Paul de Kock et de Ponson du Terrail demeure, 3, rue Clotaire au premier au dessus de l'entresol (Remarque.) Il est très bien avec sou propriétaire .

163 — Pauvre ver de terre amoure'tx d'une étoile.

Toile de 1,90 cont. sur 0,10 cint. do large, cidre compris.

N. NAIR, marchand de cheveux, voir son cata- logue pour le reste.

166 — Li nymphe qui plnire parce qu'elle a pcriu sa tante.

NATHAN (Charles), orfèvre-joaillier-sculpteur. Ses ancêtres portaient l'épée, lui porte saint Denis, 22, Boulevard Dito, fait tout ce qui con- cerne son état.

167 — Le c'ntièmc ac.. de la Dame aux Cainélias.

Madame Sarah Bernhardt très fatiguée par l'ardeur qu'elle a déployé nans [et quatre premiers actes est obligea de s'aliier pour jouer le dernier, car elle veut jouer quand mùiie!


— 23 —

NIVET (Raphaël), Provençal né en moins élève l'àme, la voix et la sangsue eu caoutchouc, 100, rue Barbe.

• 68 — Le crâne de Richelieu à 15 ans, 4,95. — Le mê- me après &a m'irt. 1000^50. (Ce sont les deux seuls garantis authentiques )

NORÈS (Edouard) fumiste né énorme, élève de Cohl. (Elle est forte celle-là!), — Gl, Boulevard Beaumarchais . 169 — Section d'arhilerture — P'-cje.t de construc- tion démocratique enlevant aux étages supérieurs (petits logements et mansardes), l'inconvénient de se trouver a ues hauteurs exagérées.

I Le socialisme sera pratique ou il ne sera p~s ».

OLIVIER (Pierre ou Paul) neveu de ministre né

dans le Midi, élève de Thomas Corneille. % "iO — Une vieille compresse.

PAQUEAU (Gaston) peintre né violacé élève des piles de soucoupes au coucou, — demeure au quartier Latin. — 25, rue de Vaugirard .

fîl — Les moucherons, où la Vierge aux bocks.

Pastiche de Murillo f 72 — Les illusions. ITS — C/iien de temps.

PAUL (Madame) exposante, — 62, rue Monge. 174 — Antoine. l'S'S — Cloopâlrc.


PAUL (Monsieur) mari de l'exposante, — 62, rue

Monge . lïC — Choeur d^cmballês.


PÉRINET (Louis), blagui^te, n\ Césaire (Oi^'i, élève de Leclerc, — 176, rue du Temple.

177 — Perdus!


— 24 —

PERROUX (Jules) dit Max Dhor né vropathe, élève du coinmaudeur Raymond, témoia asser- menté pour duels. — Paris et Poitiers.

fîS — Le Chdliment de la luxure.

PILLE (Henri) peintre né. . . . élève de — de- meure 35, Boulevard Rochechouart . f ÇO — Le Roi Dagobert.

PIPPI (Ernesto) ancien cholérique, né en Italie, élève de Michel Ange. — Habite sur le Pô.

180 — Prière à 5 Louis et à Vénus.

Les courtisanps grecques avaient 1 habiludr? quand files ôtaienl dans In purée, d'ufFrir à aaint L-iuis et à Vé'ius d-^s 1 ipins blancs, dont elles falsiienl une gibelutte le soir même. Cette coutume an peu modifiée se pratique pourtant encore de nos jours.

(Plutabque)

RAINAUD (Jules), exposant en 1883; né petit- élève.. . une nombreuse famille. — 10, place de l'Abreuvoir, Marly-le-Roy. (Seine -et-Oise).

181 — En grovdes manoeuvres : « La 42" division du 21« cnrps dissimulée derrière un pli de terrain se prépare à prendre l'offensive un peu en arriére sur la crêle, masquées par des taillis. 3 batteries du 40^ d'artillerie se disposent à appuyer le mouvement . Le fiénéral en chef reçoit les félicitations de l'état- major étranger à 600 métrés en dehors du cadre de l'action.n

RENAUDIN (Victor) né à Montmartre (encore !!!) — 60, rue Myrrha, élève des poids et vend de la pommade pour les cors aux pieds.

1 8" — En roule pour Paris.

RÉVY (Charles), jeune homme à marier, né au vent; élève de seconde. — 49, rue du cardinal Lemoine.

183 — Le troupeau en danger.


— iîo —


RIOL ^^as de prénoms), n'est pas fâché que tout cela finisse, élève de Chose, demeure toujours dans les mêmes intentions avec le public, 5, rue Déranger.

• 84 — Entrevue d' arlequin (Oh.) et de François I",

upr'ts la bataille de Pacte.

RUEF (Georges). Homme de la Renaissance, né Malin, élève de M. L. Ricquier. — 10 bis, rue Geoifroy-Marie.

• So — Vieille fumisterie.

SAGE (Georges). Descendant des sages de la Grèce, n'a pas continué la même profession. Peintre célibataire, élevé ses enfants dans la voie de ses pères. — 3, rue Jean-Robert.

i86 — Nature complètement morte.

18? — Une grande journée de bonne heure. — Effet de soleil levant, tableau de genre, cherchez les sujets dans le brouillard.

SANDIX (Gadédis). Marchand de peaux de lapins, les élève chez un de ses amis, qui se nomme M. Berton.

188 — Idylle.

SARGUES (Léon). Né à Montmartre, près du moulin de la Galette, un premier janvier (on ne sait plus lequel), élève d'un peintre incohérent, mais incompris, et d'une grenouille qui lui rap- pelle une personne qui lui fut chère.

• 89 — Idi/lle en trois parties, nu effet tragique de l'a-

mour sur un jeune homme incandescent.

190 — Découverte désagréable. (Oh! Oh!)

Note du Jury.

1λI — \jcturne. (.l/i ! Ah!)

Note du Juiy,

198 — Nocturne. (Eh! Eh!)

Note du Jur} .


— 26 —

SELRACH (Charles), fils de ses œuvres, est arrivé sans maître, né à Carentan (Manche). — 1, bou- levard Beamarchais.

193 — Ouverture de la chasse à Muisoiis-Alfui-t.

L*artiste est tellement myope, qu'il lui f.iul le 1 ras d'an ami pour traverser le Boulevard. Invite à une partie de cliasso. il n'y a part cipé que pour pouvoir rapporter et dépeindre ses impres- s ons.

194 — Ma première culotte.

Nous ne féliatons pis l'auteur de la f.nçon dont il s'habillait d;in3 sa jeunesse.

SIMON (Albert), chaudronnier, élève de son père, né nulle part.

195 — Guerre de V Empire. — La vieille garde »

SINUS FliANBK),

proLsion';;;.... \ J^"<^ encpête est ouverte, élève de j La justice informe.

190 — Vue prise au dessus de l'e'^tresol.

N.-B. — Il y avMit un rassemblement, mai.s c'est trop di'fi.ile à peindre. L)'..près le gaidien de la paix le cocher était dans son droit.

r.-S. — Je voulais faire quelque chose de plus rigolo, mais je n'ai pas eu le temps.

SOLIN (Jules), appelé aussi le Canard, monologue de G. Moynet, prix : 1 fr. 50. P. Ollendorll, éditeur. Fabricant d'horreurs, né Fortifié, élève de son père. — 26, rue du Petit-Musc

19'S' — Photographie instantanée (nouvau procédé pas encore breveté).

SONAL (Marc), né pauvre et suffisamment hon- nête. Gazetier de son triste état.

198 — Place aux jeunes ! — Satire spirituelle s'ins mé- chanceté.

N.-B. — Ne pas chercher dans Vapereau


TALCET, peintre, a exposé en 1883; et à même eu un succès, 23, avenue du Maine.

f!)9 — La cigale.

THOMAS (F.), élégant , écrire pour donner

son adresse et d'autres renseignements.

500 — L'o e contre i'icrcssc.

TELLIER (Ritel), ancien incohérent. — 52, rue de Madame.

501 — f.a guerre au Ton/un.

VICTOR... né pas venu apporter son tableau lui-même, nous n'avons aucuu renseignement sur sa personne.

SOÎ — A rAmbasside. {Eh! Eh .'i

Note du JuTy.

VIVIEN (P.\uL), ancien forçat des îles de la Scné- gambie, né orné d'un lorgnon, élève de son frère, qui est docteur. — 19, rue des Moines.

SOS — Le nouveau roi (T Araucanie (inamovible) .

WALLE (Madame)..., 62, rue du Chemin-Vert. SOS — Un crocoiille.

WALLE (Monsieur), mari de la précédente, même adresse.

SOo — Le char du divorce.

W.\RENHORST (Georges), né à Paris, élève d'un autre qui ne l'était pas. — 15, rue Monge.

SOS ùis — Z,« chemin de fer du Rig/ii. — (Étuic d'npres nature, en relief).

YVES (Raymond), licencié en droit, élève de Charlet, né gros burlesque.

SOG — Le dernier sou.


28 —

YVONNE idito), née y a pas longtemps, élève de M. Talbot, Fr. Coppée et Carolus Daran, a eu une voix à l'éleotion du Jury, ne peut donner son adresse, est en train de déménao-er et de- vant pendre une créraaillière a peur cie recevoir trop de demandes d'invitation; toutefois, pour la soupe et le bœuf, s'adresser au théâtre du Palais-Royal (ne quitte pas le Train de Plaisir.

S07 — Nature cuite.

SOS — Le déjeuner de A/°" Gros-Minet.


SUPPLÉMENT


AU


CATALOGUE


BLAIS (prononcez Biais), Mauricu (même pronon- ciation). Pour les commandes, écrivez, 63, rue du Cardinal-Lemoine .

80î> — Quand on s'aime.

CHÂLY DE MONTEZ VIDEZ EAU ^Auvergnei. 910 — La qucitiondu pain, en grec, pain se dit A-Tou

DEPRÉ (A.), artiste savetier.

81 1 — Les cendres de Pompée.

— Le PauUsnnclle. — (La joie des parents).


— 32 —

TONIM (Ano) et ça sufBt.

SSÎtl — Une trompette sous an crabe; projet d'illustration pour les Misérables de Victor Hajo.

MITOUFLET, journaliste.

838 — Une bouche d'cyout et des couleurs, on ne discute point .

LARREY DES JARDINS, de la Chroniqas pari- sienne.

233 — Et c'est dans la nuit bruni'

Sur un clocher jauni

La lune Comme un poing sur un nid

En. collaboration.

834 — En revenant de Suresnes.

A. G. LAFLAIME, éditeur, galerie d'Orléans 1,3, 5, 7 et 11, Palais-Royal, Paris.

S3S — Prenez garde à vos yux.'f! Par Francis Sarcelles. Ln fort volume grand in-18, avec figures dans le texte. Appli- cation, pratique des « sages conseils donnés par un myope (l'ran- cisque Saicey), à ses confrères » dans son volume iniitulé: Gare à vos yeux .'.'.' La mère en permettra la lecture à sa fille.


EXPOSITION

D'une Tenture chinoise de la maison Bing, 19, rue Chauchat.

Des Tapis de M"« Radegonde Blanchard, de Magnac-Laval (Haute-Vienne), et

Des Armes de la maison de la plum •: électrique de la galerie d'Orléans (Palais-Royal).


Remeiciements à la PRESSE PARISIENNE et à la PRLSSE DE PROVINCE pour l'appui donné à l'Exposition des ARTS INCOHERENTS.


J. I.EW.


HENRI DILLON



CARTE DES EXPOSANTS (1884)


— 33 —


JiEJHRi Pille


LE ROI DAGOBERT


Le bon roi Dagobert

A mis sa culotte à l'envers.

Le grand saint Éloi Lui dit:N... deD... Vous n'pouvez donc pas vous culotter mieux.

Le monarque reprend:

C'est que Je suis îneoliérent.


— 34


C|Hi[i[iiîi[ d^ j0ui|i[i^uil


LE RÊVE DE LA LIBERTE


Au retour d'une réunion publique, M"" Hubertine Auclerc vexée s'écrie : L'monde, j'massois d'sus.

Elle se met à l'aise, allume son calumet d'opium et roupille, telle une commission d'initiative.

Elle voit, dans son rêve, la colombe-suffrage qui lui apparaît, le rameau de paix à la main, en lui ofl"rant la candidature universelle.

Qui est-ce qui fait son nez?

C'est l'article IX.

— Hâve you underslood?

— Ya men heer.

— Tant mieux.


^ 3(3 —


Le REVE

DE LA

LIBERTÉ




BERTHE MARIANI



Quand je suis sur la corde raide. Il me faut bien montrer, c'est clair.

(Souvenir de la princesse de Trlbizo^de).


— a'i —


LÉONTINE 60DIN



LES DEUX FEZ

PORTRAITS DE DEUX COUSINS DU MADHI A C QU'ON M'A DIT.

L'im se nomme Fez-Mathieu, et Vautre Jean-Fez. Les deux fez la paire.

Fez-ant une noce à tout rompre, ruinés, ils n'ont plus qu'un pantalon pour deux, qi'ils appellent le temple des fez.


— 39 -


H. GRAY



LA MABCHANDE DE POMMES

Ohé la arch inde de pommes, est-ce qu'on peut, choisir dans le TAS ?


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BOUTET


I>OXjIICGIiIlSrELLE


Pan ! pan ! Qu'est-ce qu'est là?

C'est le portrait frap- pant de ressemblance du futur président d'un conseil de ministres, en France ou ail- leurs.



— 41 —


G. PAQUEAU


Moue}/


erons


Que faites-vous là, p'tits crétins?

S'écriait mamz'elle Rose. A me r'iuquer comme des s'rins?

Allez donc vous faire chose!

Vous n'avez plus un picaillon.

La faridondaine, la faridondon.

Courez vous fair' moucher petits,

Biribi

A la façon de Barbari

mes amis!


- 42 —



— 43 —


Bezodis


(gijéjîuîjrul^


Que faites-vous ici?


Je cherche forlune, Avec mon chat noir, Au clair de la lune, A Montmartre. Je cherche fortune,

Avec mon chat noir. Au clair de la lune, A Montmartre, Le soir.


( D'un autre


— 44 —



— -lô —


jHIL/cIf^E


S. . . FFIIS DE VllSr

Spécimen d'un alphabet rutilant d'intelligence — et sous presse — destiné à éducationner les cruches nouvelles.

Cet alphabet dont le besoin se faisait peu sentir a été approuvé par Monseig'ueur l'archevêque de Tours — pour embêter Mame et surtout la Compa- gnie.

Ci-dessous quelques exemples :

.A. — tu du tabac.

\~i — nissons à jamais le Seigneur et caetera. Cî — r'vez à l'as.

I ) — fiez-vous du Conslilulionnel.

Hî — margez le plus possible. i*' — outez-moi donc la paix.

Et plus loin. JVL — les femmes et ton prochain {Dossuel) ^J — est rien mouche ! ! ^J — pital. Çj — de jatte. Éclos f^.

Se trouvera un jour ou l'autre

chez Bernard, 71, rue Lacondamine

de 10 à 11. — SONNEZ FORT

— 16 -



— 47 —


GIEFFE



LiJi.lia:E QXJE en ErtCHAIT SA-T-A-N'


l.anlerne magique... pièce curieuse à voir.

(Bslmontkt).

Chef-d'œuvre û<^ philosophie, de phrénologie, d'archéologie, de cartomancie, de patholog'ie, de serrurerie, de lunetterie, de miroiterie, de cartonnerie et de gâtologie.

C'est l'espoir du printemps C'est l'amour de son père Enfants n'y touchez pus (bis)

- -48 —


E. J. N. ALLARD



PILE ET FACE — 49 —


BRIDET


ESSAI DE PEINTURE MOUVEMENTISTE


L'artiste avait reçu la commande d'un por- trait d'agent de change, mais au moment de l'exécuter, son client leva le pied.

C'est ce mouvement qui a été saisi par le maître avec une habileté surprenante.

La famille vient d'acheter cette œuvre re- marquable, afin d'embêter les créanciers, car lorsqu'ils se présenteront pour voir leur débi- teur, on leur répondra :

Vous voulez l'épier ?

Désolé, nous n'en avons qu'un.

— 50 —



— 51 —


A. LE BËGUE



PROJET DE PLAFOND POUR LE PALAIS DE JUSTICE

à la mémoire de Marquelet.

-52-


JULLIBN






SANS AVOIR DE CHAGRIN, ELLE EN A GROS SUR LE CŒDR

- 53 —


aggrieii


UTOPIE


M. Mayg-rier, un profond observateur, a été témoin oculaire de la scène ci-contre, qui du reste est assez ordinaire dans la vie usuelle. Avec sa remarquable intensité de compréhension ^ il s'est demandé si l'Utopie n'était pas de V incohérence, ou si ï incohérence n'était pas de Y Utopie.

Time is moneij ! s'écria-t-il, plagiaire inconscient d'Archimède, et du coup il s'établit magnétiseur.

(De 9 à 11, rue Tirechappe, 1 francle grand jeu, 30 sous l'extra-lucide. — On est prié d'apportei- le marc de café ou Lemardelay (réclame payée) .


- . 54 -



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LA TORTUE ET LES DEUX CANARDS


Projet d'uniforme pour les jeunes télégraphistes

La tortue qui remorque deux canards personnifie la rapidité dont usent les jeunes employés du télé- graphe chargés d'apporter les dépêches à domicile.

D'aucuns, en contemplant dans les salons des Arts incohérents, le cadre imagé de cet œuvre surpre- nante, d'aucuns songeront peut-être aux nouvelles aussi apocryphes que fallacieuses publiées par une couple de journaux du matin.

Entre deux interprélalions, notre cœur balance.

Souliaitons un peu plus de rapidité aux jeunes télé- graphistes, et des canards moins défraîchis aux journaux précités. De cette façon tout le monde sera content.

Et vous aussi, n est-ce pas?


— 56 -



_ 57 —


MARCOTTE



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IMPRESSIONISME — 58 —


TALUET


I.





LA CIGALE ET LA FOURMI - 59 —


ÉJVIILE eOJHL


liE GRAND M:0G-0L

Le Mogol ou Mogolie, est une vaste contrée de l'Asie centrale, comprise entre 38°-53° de latitude Nord, et 82-122 de longitude Est.

Elle a pour bornes la Sibérie, la Mantchouric, la Cliine proprement dite, les provinces de Kansou et de Tian-Chau-Pelou. — Trou-là-ï-tou.

M. E. Cobl, l'explorateur dont chacun envie la gloire, et qui occupa un poste envié au sérail du Grand-Mogol, nous a rapporté les portraits authen- tiques, — peu inédits — de quatre fonctionnaires importants, confidents de cet autocrate.

On remarquera l'élégance des asiatiques sus-dési- gnés, revêtus pour la circonstance, d'un costume européen.

(On ne sort qu'en payant).

— 60 —



— 61 —


Choubrag


ON DIRAIT DU VEAU


On dirait du veau!.... verticalement, car hori- zontalement, o.t dirait d'une pipe.

Quoiquil en soit, cest mal de votre part, M. Choubrac ; il ny a pas à le nier : cest une manœuvre antisémitique, pour vous faire décorer du Mérite Agricole.

Vous ouvrez de nouvelles voies à la falsification nationale; on nous faisait déjà manger du lait fabriqué avec du blanc d'Espagne , du café au poussier de mottes, des escargots avec des rognures de tuyaux de clyso-pompe, des tripes avec de vieux

gilets de flanelle, du cambouis avec du Liebig!

Maintenant, on va nous faire du veau avec du nègre!

Mais vous voulez donc vous créer des difficultés avec M. Gerville-Réache?


- 62



tJj) ■JvM.rt A VbXtX. H.._


— 63 —


IHLY


zi; nxJi:E


Si tu lo vois d'Imy qno je l'adoro.

(Saini-Augustin-le-viebx).


Ce malheureux pilre, pressé par le besoin, a vendu ses pieds, pour rentrer en possession du pavillon de son instrument mis en gage, dans l'unique but de nourrir son vieux père.

Nous le regrettons d'autant plus, que ce pa- villon était le clou du tableau .


— 64 —


D. IHLY



LE PITRE — 65 —


RI-KI-KI


LA SULTANE VALIDEE


Portrait commencé du vivant de l'original, qui, de sultane validée passa à l'état d'invalidée par suite d'excès de tabacs.

(Macach hono, kif-kif bourico, boufarick et mascara.)


L'artiste a exagéré la squelettité de cette dame, soudoyé qu'il était par la sympathique Société contre l'abus du tabac. Il a poussé la profanation, jusqu'à caloUer un crâne, dont il eut été, jadis, trop heureux de baiser la main.



— 0/ —


HENRI DETOUGHE


l^A FOI KM DIEU SEULE SOUTIEMX


Air (le : Fuuhlis.

Écoutez, peuple de France, De Versailles et de Passj^ Où l'abus du macaroni Amène les gens de Florence, De Milan, de Napoli, Et de la Sicile aussi.

Une pauv* jeun' fille délicate

Et pleine de dévotion,

S' pochardant à l'Ascension,

S' casse une jambe et puis une patte,

C qui fait qui n' lui reste plus

Qu'à s' traîner su' 1' bas d' son... dos.

Croyez-vous qu'elle rigolle?

Faut qu'eir trimball' ses oss'lets.

Ses frusques et chapelets

Au moignon d'une seul' guibolle (1).

Elle va piano, piano,

Si parla ilaliano.


(I) De bois.


— tW —



69 -


d. TON M


UNE TROMPETTE SOUS UN CRABE

(rrojel d'illuFlralion pour les MISÉnABLES, du Victob IllGO.)

Le crabe est plat et la trompette est ronde.

Le crabe a des pattes, la trompette n'en a pas.

Le crabe est silencieux, la trompette- est bruyante.

Le crabe c'est le brouillard, — Obscurantisme, c'est la nuit.

La trompette, c'est le progrès — Lumière, c'est le

jour.

Enfant je suis avec vous.


_ 10 _




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HeIHRI pETOUCHE


UNE RENCONTRE


Un monsieur vient de perdre sa belle-mère, pour ses étrennes.

Quoique fraîchement décoré, ce monsieur a hâte de se débarrasser de ce colis encombrant, qui occupe inutilement une pièce de son appartement fraîchement décoré aussi.

(Puincr doré dans le Salon. — Eau et Gaz à Ions les iinges).

-(La Concierge est à l'entresol, et son mari, tailleur, travaille sur le derrière).

En conséquence, ce monsieur décoré confie la bonne (!) femme aux soins mercenaires de deux croque-morts éméchés.

Mais habitué aux embêtements de tout genre, et craignant que sa santé pâtisse d'un calme plat subit, ce monsieur malin, quoique décoré, rem- place vivement la défunte par un piano.

Morale :

Gagnera>t-il au change?



Ta —


AL. JULLIEN


CÉRAMIQUE POURVOYANTE


Pourquoi pas : Garde du Corps ? Ou bien : Lui et Elle? Ou encore : Elle et Lui ?


Peinture rébusienne commandée par une dame idiote, mais pieuse, dans le but de iaire savoir au monde décent, qu'il serait à désirer que les marmites soient en terre.

Si ce n'est pas çà, c'est que. . . . c'est autre chose...


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(Ponrail sans /nerfs d'un sociètuire de la Comédie-Française .)


Portrait du paletot, du gilet, de la chaîue de montre, du faux-col de la décoration et du cou, d'un de nos plus jeunes sociétaires de la Comédie -Française (rue Richelieu, à deux pas de la Civette).

Commandé par une importante maison de confections pour hommes seuls, qui s'établira, peut-être, au coin du quai, ou ailleurs (rien des agences) et qui ne rendra pas l'argent, même si. ■ le sociétaire a cessé de plaire.

CeportraitaélérachetébonmarcliéparM. Grévy, qui usant de son droit de grâce, lui recollera la


- 76 =



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G. ALLARD



COMMENT ON PREND SON THÉ A L'ANGLAISE

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G. ALLARD



COMMENT ON PREND SON-TAY A LA FRANÇAISE


MARCOTTE



LE CLOWN BIBB

— 80 —


AL. JULLIEN



UNE VICTIME DU DEVOIR — 81 -


Meruni


LE SPECTr^E DE BANCO


La voix d'or en doit bien d'autres, de bois, a son charbonnier, natif de Saint-Flour. Elle se préoccupe très peu de ce détail; l'Auvergnat subreptice soudoie un huissier qui se dissimule dans les profondeurs d'un vase intime. Cet homme dangereux (l'huissier) surgit au moment psychologique; il étale tout un lot de papiers timbrés.

La voix d'or est si peu entrain d'éclairer qu'elle en éteint sa chandelle.


- 82



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HABERT


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Y'a-l-il l'ion qui vous agace Comme une ievrelle en paletot ? (Chatiuon).


Les chiens s'afflublent de paletots, c'est vrai ; le fait est regrettable ; le luxe envahit toutes les classes de la Société ; où alions-noui', mon Dieur-jc ! mais les chiens n'ont pas de guitare et ne s'intro- duisent pas dans nos ccrj-s, sous le prétexte de nous déo'oiser des romances lamentables.

Ne plaignons qu'à demi la pauvre cigale : quand on est si congrùment bâti que la demoisehauvinisme, la nature vue au tra- vers d'un monocle tricolore. Le monocle est la caractéristique du chroniqueur ; le chroniqueur est dieu et SehoU est son prophète.


— 155 —


CÉSAR " BINOCLE


L'EXPOSITION AUX BÉBÉS


ETUDE SOCIALISTE A TRIPLE DETENTE

1" Eéag'ir couvre l'Anglomanie envahissante, qiii voudrait implanter chez nous sa société aquatique d'intempérance, ce qui tiendrait à mettre en fail- lite messieurs les mastroquets.

2» Prouver à la Chine que les petits chinois confits, macérés dans les bocaux de la mère Moreau, ne distanceront pas les petits nationaux confits dans un fin trois-six.

3° Qu'il y a un moyen sûr d'arriver à l'extinction du pauvre petit perisme (B. S. G. D. G.) Téléph. n° 15, adresse télégraphique : Cézonocle.


— 156



iâUi^


CESAÎ^' <i" ^iKOCLl"


— 157 —


GARAN-D'AGHE

MILITAIRE

ÉLÈVE CAPORAL


Hors concours, membre du jurj», auteur de l'Essai de règlemenlaiioii de la jugulaire dans les Croupes de toutes armes, au point de vue des exigences de la tactique moderne dans le but de développer la stratég-ie des fractions cons- tituées en laissant toutefois l'initiative individuelle de la colonne en marche en temps de guerre.


L'empereur Napoléon 1", haranguant le 47' de ligne, la veille de la bataille de Maiengo: « Soldats ». dit- il, et le colonel ému jusques aux larmes lui répond « Oui, sire ! »


— <»._j;£:?=*r***M»'^:ïia3__j>-


158 —



— 159


CH. NATHAN



160 —


BOUTET


,"^*-':-..t.r>r?i;*r;^ .^. ..'l^^ '^isr^ *?-^^


!i^?i',,^.r^S'2



CARTE D'INVITATION DE 1883, QUI POURRA SERVIR EN 1884, SI ON DONNE UN PUNCH


(On n'en donnera pas).


(Noie de M. Jules LéTj).


— 161 —



— 162 —


LERISEL


Fâffâmé


Il n'a pas déjà si faim Ou du moins j'en doute, Il mangerait c'est certain Son beau cadre en croûte .


Peut-être cet indigent

N'ayant plus d' dents su' 1' devant

Aime mieux la mie

Ogué Aime mieux la mie.


FAIM


— 163 —



55 57 68 ^ffiflf


Pf^lX D'ENTRÉE

Dimanche _ o^50?

Semaine ._ if „

Vendpedi(jourrcs8rv6) 5Î „

Ou 15 Octobre au IS Novembre I88S de 3!' du matin à 5? du soir


iÇiV.B. Il n'y aura pas de Loterie


ARTS INCOHÉRENTS


SOUVENIR RÉTROSPECTIF DES EXPOSITIONS. 1882- 1883


HENRI BOUTET




v-1




F^*^^

^






INVITATION DU VERNISSAGE, ANNÉE 1882 (Dessin)


— III —


LEVY-DORVILLE


4S^




INVITATION DU VERNISSAGE, ANNÉE 1383

(Dessii;)


— IV —


FERDINANDUS



CARTE DES EXPOSANTS, ANNÉE 1883 (Dessin)


— V —


J. RAINAUD



CARTE DE LA PRESSE, ANNÉE 1883 (Desiii)


— VI


LUIGI LOIR



CARTE DU VENDREDI, ANNÉE 1683 iDessin)


_ VIT —


HENRI GRAY



- VIII -


MM. H. et SAINT-EDME LANGLOIS



POLIRAIT DE M. H. DE LAPOMMERAYE, 1883


,T:il)leau')


— IX


RAMOLLOT


fut.


--^^fr;;il^#P;i4'^J



û-EfPALADJ M E,


1883 (Sculpture)


— X —


J RAINAUD



! DISîtN ;_A iA.MOliCRU'RE HT. NEZ .


SAINT ANTOINE ET SON TORCHON, 1883 Tableaul


— XI —


PAUL BILHAUD



LA. SAINT PAPA, 188J

(Dessin)


Xli


p. LHEUREUX


W^-;^fS.


,^^-^^mà




l?^#M>;-4:./;


LA RECHERCHE DE LA PATERNITR, 1S83

(Tableau;


XII -


E. COHL



PORTRAIT GARANTI RESSEMBLANT, 1883 (Dessin)


— XIV


MESPLÈS



FAUT-Y CIRER LE POUCE, 1883 ^Tableau)


— XV —


i. ©iBI^âB© & (S^^ ^


FA.T\~IS.


IMl'RIMKURS-EDITCURS


PARIS - SALON


l'ilhhé

UÉHF.CTlnN UK I.OII


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N- 1 -


1880.


N- 2-


1881.


N« 3 —


1882.


N- «-)


882.


N> 5 —


1883.


N- 6 —


883.


N- 7-


883.


W 8-


188i.


N- 9 —


88i.


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