Café Momus  

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"The almost daily frequenters of the Cafe Momus were, besides Henri Murger and his group of intimates, Champfleury, already known to the reading public, André Thomas, the romance writer, Monselet, fresh looking and plump as an abbé of the last century, Jean Journet, the chemist of Carcassonne, who had constituted himself the apostle of the 'phalanstere,' Gustave Mathieu, the poet, Pierre Dupont, the bucolic songster, the strange but captivating Baudelaire, author of the Fleurs du Mal, Fauchery, who already handled the graver, whilst hoping to handle the pen, Gérard de Nerval, who related to us his travels in the East prior to writing them, the bibliophilist Asselineau, with his eternal white cravat, etc. We had also, though more rarely, a visit from M. Arsene Houssaye. The editor of the Artiste did not sit down, he only came to ask how the copy he had ordered from his young protégés, Champfleury, Murger, and Monselet, was getting on. Nor must I forget on the list of those who have passed through the smoky temple of Momus, the painter Bonvin,* the actor Rouvière, who at that time was a pupil of Delacroix and went in for painting, and finally Privat d'Anglemont, the arch-Bohemian." --"Murger and His Work" (1888) by Vizetelly

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Café Momus was a Parisian café located at the Rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois.

It was the place where the bohème community congregated. It was immortalized in the novel Scènes de la vie de bohème by Henry Murger.

Schanne wrote of it as follows: "The Café Momus was located at No. 15 of the silent and gloomy Rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois."

Histoire

Le café était situé au Template:N°19, rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois, sur le côté de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, entre le palais du Louvre et le pont Neuf. Il s'étendait au rez-de-chaussée et au premier étage de cette maison. Le Journal des débats, l'un des principaux quotidiens de l'époque, de tendance libérale, était son voisin au Template:N°17.

Là se retrouvaient des personnalités comme Chateaubriand, Sainte-Beuve, Nadar, Gustave Courbet, Charles Baudelaire, Hippolyte Taine, Ernest Renan, Henry Murger.

L’origine de l’établissement est inconnue mais remonte au moins aux années 1810. Il était installé dans une maison à pignon paraissant dater du Template:S-, comme le montrent de nombreux dessins et plus tard, quelques photographies.

En novembre-décembre 1845, le café fait passer des annonces dans le journal Le Tintamarre : « Café Momus, rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois, 19, près l'Église. Ouverture de nouveaux salons, estaminet, 5 billards à tables d'ardoise. Cet établissement est connu par la modicité des prix et la qualité des objets fournis en consommation. On y lit tous les journaux français et étrangers ainsi que les revues. »

Le café Momus était effectivement réputé pour ses prix raisonnables. Dans son livre Histoire anecdotique des cafés et cabarets de Paris, Alfred Delvau raconte que l'hiver, pour se réchauffer, « on allait au café Momus, où la demi-tasse ne coûtait que cinq sous », et on pouvait se partager une demi-tasse à plusieurs « pour passer la journée à l'estaminet ». Ainsi, dans les années 1838-1848, dans le sillage d’Henry Murger, le café va attirer une clientèle de jeunes artistes désargentés, surnommée la Bohème.

Le café fait faillite et ferme définitivement en 1856. La même année, la maison échappe de peu aux démolitions pour l'agrandissement de la place du Louvre, comme on peut le voir sur une célèbre photographie de Baldus. Un marchand de couleurs prit sa place en 1860, ou peu après . L'étroit immeuble, qui a perdu son célèbre pignon au gré d'un remaniement ultérieur (vraisemblablement dans les années 1870), est aujourd'hui occupé par un hôtel.

Dans le roman de Murger comme dans l'opéra de Puccini, c'est là que se retrouvent le poète Rodolphe (Henry Murger), le peintre Marcel (François Tabar), le musicien Schaunard (Alexandre Schanne), le philosophe Colline (Jean Wallon) et leurs amis.




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