Mademoiselle de Maupin (novel)  

From The Art and Popular Culture Encyclopedia

Revision as of 11:10, 2 September 2007; view current revision
←Older revision | Newer revision→
Jump to: navigation, search

Related e

Wikipedia
Wiktionary
Shop


Featured:

Related e

Wikipedia
Wiktionary
Shop


Featured:

Mademoiselle de Maupin is an epistolary novel by the French writer Théophile Gautier. Published in 1835, it is held to be Gautier's first major work.

In September 1833, Gautier was solicited to write a historical romance based on the life of French opera star Mlle Maupin, who was a first-rate swordsman and often went about disguised as a man. Originally, the story was to be about the historical la Maupin, who set fire to a convent for the love of another woman, but later retired to a convent herself, shortly before dying in her thirties.

Gautier instead turned the plot into a simple love triangle between a man, d'Albert, and his mistress, Rosette, who both fall in love with Madelaine de Maupin, who is disguised as a man named Théodore. The message behind Gautier’s version of the infamous legend is the fundamental pessimism about the human identity, and perhaps the entire Romantic age.

The novel consists of seventeen chapters, most in the form of letters written by d'Albert or Madelaine. Most critics focus on the preface of the novel, which preached about Art for art's sake through its dictum that “everything useful is ugly.”

Extraits de la préface

Sur la vertu et l'immoralité dans la littérature 
Une des choses les plus burlesques de la joyeuse époque ou nous avons le bonheur de vivre est incontestablement la réhabilitation de la vertu entreprise par tous les journaux, de quelque couleur qu'ils soient, rouges, verts ou tricolores. La vertu est assurément quelque chose de fort respectable, et nous n'avons pas envie de lui manquer, Dieu nous en préserve ! La bonne et digne femme ! (...) mais il me semble naturel de lui préférer, surtout quand on a vingt ans, quelque petite immoralité bien pimpante, bien coquette (...) Les journalistes les plus monstrueusement vertueux ne sauraient être d'un avis différent, et, s'ils disent le contraire, il est très probable qu'ils ne le pensent pas. Penser une chose, en écrire une autre, cela arrive tous les jours, surtout aux gens vertueux.
Sur les critiques littéraires 
Le critique qui n'a rien produit est un lâche. C'est comme un abbé qui courtise la femme d'un laïque : celui-ci ne peut lui rendre la pareille.
Sur l'utilité du beau 
Rien de ce qui est beau n'est indispensable à la vie. - On supprimerait les fleurs, le monde n'en souffrirait pas matériellement ; qui voudrait cependant qu'il n'y eût plus de fleurs ? Je renoncerais plutôt aux pommes de terre qu'aux roses, et je crois qu'il n'y a qu'un utilitaire au monde capable d'arracher une plate-bande de tulipes pour y planter des choux. À quoi sert la beauté des femmes ? Pourvu qu'une femme soit médicalement bien conformée, en état de faire des enfants, elle sera toujours assez bonne pour des économistes. À quoi bon la musique ? à quoi bon la peinture ? Qui aurait la folie de préférer Mozart à M. Carrel, et Michel-Ange à l'inventeur de la moutarde blanche ? Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature.

Références

  • Frédéric Monneyron, L’androgyne romantique : du mythe au mythe littéraire, Grenoble, ELLUG, 1994, ISBN 2902709889

See also




Unless indicated otherwise, the text in this article is either based on Wikipedia article "Mademoiselle de Maupin (novel)" or another language Wikipedia page thereof used under the terms of the GNU Free Documentation License; or on research by Jahsonic and friends. See Art and Popular Culture's copyright notice.

Personal tools