Augustine (film)  

From The Art and Popular Culture Encyclopedia

(Difference between revisions)
Jump to: navigation, search
Revision as of 16:20, 10 March 2013
Jahsonic (Talk | contribs)

← Previous diff
Revision as of 16:21, 10 March 2013
Jahsonic (Talk | contribs)
(Accueil)
Next diff →
Line 58: Line 58:
==Accueil== ==Accueil==
-{{citation bloc|+:Augustine est le premier film le plus maîtrisé que l'on ait vu depuis longtemps. Chaque plan est cadré avec une précision méticuleuse, chaque décor, chaque costume sont choisis avec un soin maniaque. Tout est calculé. Presque trop. Même si elle voulait faire ressentir, à chaque instant, le lent étouffement, l'asphyxie permanente des personnages, on eût aimé, tout de même, que la réalisatrice laissât deviner dans sa mise en scène — de temps à autre, au moins ! — un petit souffle de liberté. Or, non...
-Augustine est le premier film le plus maîtrisé que l'on ait vu depuis longtemps. Chaque plan est cadré avec une précision méticuleuse, chaque décor, chaque costume sont choisis avec un soin maniaque. Tout est calculé. Presque trop. Même si elle voulait faire ressentir, à chaque instant, le lent étouffement, l'asphyxie permanente des personnages, on eût aimé, tout de même, que la réalisatrice laissât deviner dans sa mise en scène — de temps à autre, au moins ! — un petit souffle de liberté. Or, non...|+::Pierre Murat, [[Télérama]], 7 novembre 2012
-Pierre Murat, [[Télérama]], 7 novembre 2012}}+
:Winocour raconte, par une reconstitution soyeuse et minimaliste, l’histoire d’une re-possession : comment, grâce à la sexualité, la jeune fille va regagner son corps, s’affirmer comme sujet. Sur la stricte question de la représentation du corps (dé)possédé, Winocour fait même mieux que trois cinéastes pourtant expérimentés : [[David Cronenberg]] (''[[A Dangerous Method]]''), [[Abdellatif Kechiche]] (''[[Vénus noire]]''), [[Darren Aronofsky]] (''[[Black Swan]]''). :Winocour raconte, par une reconstitution soyeuse et minimaliste, l’histoire d’une re-possession : comment, grâce à la sexualité, la jeune fille va regagner son corps, s’affirmer comme sujet. Sur la stricte question de la représentation du corps (dé)possédé, Winocour fait même mieux que trois cinéastes pourtant expérimentés : [[David Cronenberg]] (''[[A Dangerous Method]]''), [[Abdellatif Kechiche]] (''[[Vénus noire]]''), [[Darren Aronofsky]] (''[[Black Swan]]'').

Revision as of 16:21, 10 March 2013

Related e

Wikipedia
Wiktionary
Shop


Featured:

Augustine est un film français écrit et réalisé par Alice Winocour, sorti en 2012.

Contents

Synopsis

En 1885, Augustine, jeune fille atteinte d'hystérie, rencontre le professeur Jean-Martin Charcot qui démontre devant l'Académie de Médecine que l'hypnose permet d'en déclencher tous les symptômes. Elle lui permet de constater que des traumatismes émotionnels sont, au moins en partie, responsables de l'installation de la maladie. Il montre aussi que les symptômes nerveux dont Augustine est le siège ont une valeur particulière (psychodynamique) qui ne peut se ramener à des lésions anatomiques précises.

Fiche technique

Distribution

Production

[[Fichier:Une leçon clinique à la Salpêtrière.jpg|thumb|alt:le tableau d'André Brouillet|le tableau d'André Brouillet]]

Template:Citation bloc

  • La réalisatrice-scénariste a travaillé à partir de lectures ("La Guérison par l’esprit" de Stefan Zweig, notamment), mais aussi en épluchant les archives de Charcot


Accueil

Augustine est le premier film le plus maîtrisé que l'on ait vu depuis longtemps. Chaque plan est cadré avec une précision méticuleuse, chaque décor, chaque costume sont choisis avec un soin maniaque. Tout est calculé. Presque trop. Même si elle voulait faire ressentir, à chaque instant, le lent étouffement, l'asphyxie permanente des personnages, on eût aimé, tout de même, que la réalisatrice laissât deviner dans sa mise en scène — de temps à autre, au moins ! — un petit souffle de liberté. Or, non...
Pierre Murat, Télérama, 7 novembre 2012
Winocour raconte, par une reconstitution soyeuse et minimaliste, l’histoire d’une re-possession : comment, grâce à la sexualité, la jeune fille va regagner son corps, s’affirmer comme sujet. Sur la stricte question de la représentation du corps (dé)possédé, Winocour fait même mieux que trois cinéastes pourtant expérimentés : David Cronenberg (A Dangerous Method), Abdellatif Kechiche (Vénus noire), Darren Aronofsky (Black Swan).
Les Inrocks, 6 novembre 2012
S’inspirant donc de faits réels, le film construit une fiction qui relate avec une grande économie de moyens ce moment ambigu où l’homme de science, censé guérir sa jeune malade, ne cesse en réalité de lui demander de perdurer dans sa pathologie qui seule peut lui octroyer les subsides de l’Académie de sciences et une notoriété toujours plus retentissante.
Didier Péron, Libération, 6 novembre 2012

Distinction

Nomination





Unless indicated otherwise, the text in this article is either based on Wikipedia article "Augustine (film)" or another language Wikipedia page thereof used under the terms of the GNU Free Documentation License; or on research by Jahsonic and friends. See Art and Popular Culture's copyright notice.

Personal tools